En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
En matière d'innovation, « la loi de décentralisation de 2004 n'est pas allée assez loin, […] il faudrait un troisième acte », souligne Jean-Yves Le Déaut, député (SRC) de Meurthe-et-Moselle et premier vice-président du conseil régional de Lorraine chargé de la recherche et du développement économique, conseiller « enseignement supérieur et recherche » dans l'équipe de campagne du candidat socialiste à l'élection présidentielle. Il s'exprime à l'occasion de l'étape messine des « Forums de la croissance 2012 », mardi 17 avril 2012, à destination des PME et ETI industrielles (1). « La loi dit que la région coordonne sur son territoire les actions de développement économique des collectivités territoriales et de leurs groupements, sous réserve des missions incombant à l'État (2). Ce 'sous réserve' est un frein au développement de l'innovation. On ne sait pas qui fait quoi », indique Jean-Yves Le Déaut, lors d'une table-ronde consacrée à la démarche et à l'écosystème d'innovation, en Lorraine en particulier.
« Le nouveau Fonds lorrain des matériaux, doté de 18,4 millions d'euros, va s'appuyer sur les forces de recherche privées et publiques présentes en Lorraine pour soutenir la création de start-up et le développement de PME-TPE en croissance », indique à AEF Catherine Lagneau, chargée de mission « économie » auprès du préfet de Lorraine, après l'installation du conseil d'administration de ce fonds, le 2 juillet 2009. Cette structure de capital-risque est financée à hauteur de 8,4 millions d'euros par ArcelorMittal, la contrepartie des pouvoirs publics se répartissant ainsi : 2 millions versés par le conseil régional de Lorraine, 2,05 millions d'euros par CDC-Entreprises (filiale de la Caisse des dépôts et consignations), 4,6 millions de fonds européens, 850 000 euros apportés par les fonds d'investissement « ILP » (Institut lorrain de participation) et « Sadepar » (société déodatienne de participation) et 500 000 euros de l'État.