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L'intersyndicale du personnel navigant de la base d'avions de la sécurité civile de Marignane (Bouches-de-Rhône) dépose « un préavis de grève à compter du 1er juillet 2012 ». C'est ce qu'annoncent les représentants des deux organisations membres de l'intersyndicale, François Tauveron (Syndicat national du personnel navigant de l'aéronautique civile) et Michel Laur (Syndicat des pilotes de l'aviation civile-CFDT) dans un courrier daté du mardi 10 avril 2012 et adressé à Jean-Paul Kihl, directeur général de la sécurité civile et de la gestion des crises.
L'inspection-filtrage d'un voyageur dans un aéroport « peut être réalisée, avec son consentement, au moyen d'un dispositif d'imagerie utilisant des ondes millimétriques », c'est-à-dire un scanner corporel. Telle est l'une des dispositions de l'ordonnance du 1er mars 2012 relative à la sûreté de l'aviation civile, parue au Journal officiel, vendredi 2 mars 2012 (AEF Sécurité globale n°220092). La possibilité de recours au scanner corporel, « qui a d'abord été introduite par la Loppsi, est ici précisée conformément aux évolutions récentes de la réglementation européenne », indique le ministre des Transports, Thierry Mariani, dans son rapport au président de la République relatif à cette ordonnance.
« Le coût des dépenses de sûreté aéroportuaire est passé de 140 millions par an en 2001 à 678 millions en 2011 », indique le député SRC de Seine-Saint-Denis, Daniel Goldberg, lors de la présentation d'un rapport d'information sur la sûreté aérienne et aéroportuaire à la commission du Développement durable et de l'Aménagement du territoire de l'Assemblée nationale, mardi 13 décembre 2011. « Les coûts pour la sûreté sont considérables. Depuis le 11 septembre 2001, 5,4 milliards d'euros ont été dépensés pour les aéroports Roissy-Charles-de-Gaulles et Orly », Didier Gonzales (UMP, Val-de-Marne), co-auteur du rapport. Les deux députés avancent 30 préconisations pour améliorer la sûreté aéroportuaire. Ils précisent que le niveau de sûreté des aéroports français est « satisfaisant » et pointent « la part fondamentale du renseignement » dans la réussite de cette sûreté. Ainsi, le directeur central du renseignement intérieur, Bernard Squarcini, auditionné par les députés, estime qu'en France, « deux tentatives d'attentats sont déjouées » chaque année, rapporte Didier Gonzales.