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Laurent Wauquiez, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, signe la convention du projet de « bibliothèque numérique » Istex avec l'ANR (Agence nationale de la recherche) et le CNRS, jeudi 19 avril 2012. Retenu au titre des investissements d'avenir, ce projet est doté de 60 millions d'euros sur trois ans. Il s'agit d'un « vaste programme d'acquisition d'archives scientifiques pour créer une bibliothèque numérique aux meilleurs standards internationaux », couplé à « un moteur de recherche adapté aux besoins des chercheurs », explique le ministère, ajoutant que cet « instrument puissant de compétitivité pour la recherche (…) garantira aux chercheurs, en quelques clics, un accès à tout le patrimoine scientifique disponible dans toutes les disciplines ». Le projet comporte « deux dimensions » : l'acquisition de ressources électroniques, à laquelle seront dédiés 55 millions d'euros, et la constitution d'une plate-forme nationale pour les rendre accessibles et les exploiter (5 millions d'euros).
Ce sont 6 030 chercheurs qui déclarent boycotter l'éditeur scientifique Elsevier, dont le siège est à Amsterdam (Pays-Bas), selon les chiffres publiés mercredi 15 février 2012 sur le site « The cost of knowledge » (« Le coût de la connaissance »), qui recense « les chercheurs qui prennent position contre Elsevier ». Chacun d'eux y inscrit en ligne son intention de ne plus publier et/ou de ne plus être membre ou rapporteur du comité éditorial des revues de cet éditeur. Sur la page d'accueil du site, les signataires résument leurs motivations : coût « exorbitant » des abonnements, bibliothèques contraintes aux abonnements « par paquets », lesquels « comprennent de nombreuses revues dont en réalité elles ne veulent pas », Elsevier « réalisant ainsi d'immenses profits en exploitant le fait que certaines de ses publications sont incontournables ». Enfin, les chercheurs soulignent le fait que l'éditeur « soutient des mesures telles que Sopa (Stop Online Piracy Act [1]), Pipa (Protect Intellectual Property Act) et le Research Works Act, qui ont pour but de restreindre le libre échange de l'information ».
« Au millefeuille territorial répond un millefeuille documentaire. S'y ajoutent les confusions qu'engendre le statut des différentes collections (collections publiques, collections privées, collections des organismes de recherche, etc.). Cette dispersion constitue inévitablement un frein à l'espoir d'une collecte globale », indique un rapport de l'IGB (Inspection générale des bibliothèques) remis en juillet 2011 au ministre de la Culture et de la Communication, et au ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, et publié en décembre. L'inspection dresse un état des lieux des catalogues collectifs nationaux, avec le système universitaire de documentation Sudoc et le CCFR (catalogue collectif de France), et émet une série de propositions présentées comme autant de « pistes d'améliorations possibles et de rénovation souhaitables ».
Le premier accord pour une licence nationale autour de ressources numériques en IST (information scientifique et technique) est signé depuis le 11 juillet dernier avec l'éditeur Springer, indique l'Abes (Agence bibliographique de l'enseignement supérieur) lundi 19 septembre 2011. L'agence précise qu'elle est mandatée par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche pour « piloter la négociation et l'acquisition d'une liste de ressources en s'appuyant sur les expertises du consortium Couperin, du CNRS et des autres acteurs de l'IST ». Le ministère a en effet mis en oeuvre « un dispositif de coordination des acquisitions numériques » dans le cadre de l'infrastructure « bibliothèque scientifique numérique ».