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« Pouvoir se loger favorise l'accès des jeunes à la qualification. Pour les apprentis, le problème est double, car le centre de formation et l'entreprise sont parfois éloignés », constate le Cereq (Centre d'études et de recherches sur les qualifications) dans sa publication « Bref » du mois de janvier 2012 intitulée « Permettre aux jeunes en alternance d'accéder au logement » publiée sur son site internet courant avril 2012.
« Mieux appréhender les besoins des demandeurs d'emploi, par un retour à des approches individualisées et des commandes initiées par les agences locales. » C'est la proposition formulée par le Cereq dans une étude (Bref n°296) intitulée « Le regard des organismes de formation sur la commande de Pôle emploi ». « Aujourd'hui, la recrudescence du chômage et la confusion de son aire territoriale d'intervention avec celle des régions appellent un rééquilibrage » des actions de l'opérateur du service public de l'emploi, estime Alexandre Meliva chargé d'études au DFC (Département formation et certification) du Cereq. S'appuyant sur les résultats d'une enquête récente menée par le Cereq auprès des organismes de formation répondant aux commandes de Pôle emploi (1), l'auteur de la note se prononce en faveur de formations « plus respectueuses des besoins locaux » et pointe trois écueils existants lors des commandes de formations par Pôle emploi.
« Créer des fonds régionaux destinés à protéger les transitions professionnelles », « préserver et développer la diversité des formes juridiques des contrats de formation en alternance », « renoncer à la mutualisation du financement de la formation des salariés par les entreprises de dix salariés et plus, notamment en matière de plan de formation ». Telles sont les principales propositions du Cereq (Centre d'études et de recherches sur les qualifications) dans sa « contribution au débat public » du mois de mars 2012, consacrée d'une part à l'accès des jeunes à l'emploi et d'autre part à la sécurisation des parcours professionnels. Le Cereq n'exclut pas, par ailleurs, de revenir sur « l'obligation de dépense d'un certain pourcentage de la masse salariale » pour le financement du plan de formation, puisqu'il évoque une simple possibilité de maintenir cette obligation.
« La suppression du BEP depuis 2009 confère désormais [au CAP] une place unique dans l'offre de formation de niveau V. En trois ans, le nombre d'inscrits en formation scolaire a d'ailleurs progressé de 21 points, et sur la même période les poursuites d'études vers le bac pro ont doublé. On peut se demander si le CAP ne va pas jouer à l'avenir un rôle de tremplin pour l'accès au bac pro des élèves les plus en difficulté. En d'autres termes, ne se recrée-t-il pas une filière de formation en quatre ans ? », interroge le Cereq dans une étude datée de janvier 2012 et intitulée « Le CAP, disparition ou renaissance ? » Aussi, en 2011, le CAP demeure le diplôme « proposant le plus grand nombre de spécialités au sein de l'offre du ministère de l'Éducation nationale » même si en 20 ans « 138 ont été supprimées pour des raisons variées : disparition de certains métiers obsolètes, regroupement de certaines options, ou encore remplacement par des brevets d'études professionnelles (BEP) ».
« Le postulat d'un effet systématiquement bénéfique de la formation ne semble pas confirmé dans les faits. La formation peut être utile. Mais, dans un contexte de rareté des emplois, elle ne suffit pas à compenser les handicaps que le système éducatif n'a pas su réduire ». Telle est la conclusion à laquelle aboutissent les auteurs d'une étude consacrée au « retour en formation en début de vie active », publiée en juin 2011 sur le site du Céreq, mais non encore définitive (1). L'étude, fondée sur les résultats de l'enquête « Génération 2004 » du Céreq, démontre « l'ambivalence des effets de la formation sur l'accès à l'emploi ».