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« Si les Français lui renouvellent leur confiance », Nicolas Sarkozy, fera adopter « dès le début du quinquennat une loi de programmation pluriannuelle relative aux moyens de la justice ». C'est ce qu'indique Guillaume Lambert, directeur de campagne du candidat de l'UMP à l'élection présidentielle, dans sa réponse au questionnaire de l'USM, publiée vendredi 27 avril 2012. Ce questionnaire, envoyé le 6 avril 2012 à cinq candidats à l'élection présidentielle (Nicolas Sarkozy, Eva Joly, Jean-Luc Mélenchon, François Bayrou et François Hollande), porte « sur les évolutions du système judiciaire » (AEF Sécurité globale n°216539). Guillaume Lambert précise que la loi de programmation envisagée par le candidat « permettra d'inscrire dans un cadre durable l'évolution du budget de l'institution judiciaire ».
« Le 'périmètre du juge' doit faire l'objet d'une réflexion approfondie. La justice ne saurait être banalisée, elle doit conserver un caractère exemplaire. Cela suppose que certains contentieux soient mieux contenus et maîtrisés, à la fois par une refonte de certains codes (code pénal, droit des étrangers, droit de la consommation…) et par un recours plus développé à la médiation ». C'est ce qu'indique François Bayrou (Modem) dans sa réponse au questionnaire de l'USM, publiée vendredi 20 avril 2012 avec celle d'Eva Joly (EELV). Le texte de François Hollande (PS) a pour sa part été mis en ligne mercredi 18 avril (AEF Sécurité globale n°216656), tandis que ceux de Jean-Luc Mélenchon (FdG) et Nicolas Sarkozy (UMP) ne sont, à ce jour, pas parvenus au syndicat. Le questionnaire a été envoyé à ces cinq candidats, représentés au Parlement. La majorité des candidats ont par ailleurs déjà répondu à un questionnaire rédigé par le Syndicat de la magistrature (AEF Sécurité globale n°216539).
« La réforme du Conseil supérieur de la magistrature que je propose, avec la modification de sa composition et des règles de nomination, disposant de vrais moyens et des compétences élargies, vise à asseoir l'indépendance de la magistrature et à garantir une justice impartiale. » C'est ce qu'indique François Hollande (PS) dans sa réponse à un questionnaire du Syndicat de la magistrature adressé aux candidats à l'élection présidentielle. Son texte, comme ceux de Jacques Cheminade (Solidarité et progrès), Eva Joly (EELV) Jean-Luc Mélenchon (FdG) et Philippe Poutou (NPA), est mis en ligne, mardi 17 avril 2012, sur le site du syndicat. Les réponses de Nathalie Arthaud (LO) et François Bayrou (Modem) sont pour leur part publiées jeudi 19 avril. François Hollande ajoute, au sujet de la réforme du CSM, qu'il « sera composé à parité de magistrats et de non-magistrats ». Les premiers « ne pourront être nommés que sur avis conforme du CSM rénové » ; la nomination des seconds ne sera « effective qu'après avoir été approuvée par une majorité des trois cinquièmes des commissions des lois de l'Assemblée nationale et du Sénat », afin de « proscrire les nominations partisanes de ces dernières années ». Par ailleurs, le candidat du Parti socialiste ne « souhaite pas priver le ministère de la Justice de la compétence de proposer des nominations ».
« Les liens entre autorité judiciaire et police doivent être revus », déclare le candidat socialiste François Hollande dans sa réponse, publiée mercredi 18 avril 2012, au questionnaire envoyé par l'USM (Union syndicale des magistrats) à cinq candidats à l'élection présidentielle (Nicolas Sarkozy, Eva Joly, Jean-Luc Mélenchon, François Bayrou) représentés au Parlement. Il est le seul candidat à avoir répondu à l'USM à ce jour. « Les moyens, les possibilités d'enquête sont entre les mains du ministère de l'Intérieur qui a sous sa direction les services de police et de gendarmerie. Or, il faut préserver l'impartialité des enquêteurs de la police judiciaire en les plaçant sous l'autorité fonctionnelle unique des procureurs ou des juges d'instruction lorsqu'ils mènent des enquêtes judiciaires ». Cette idée avait déjà été évoquée par le député socialiste du Finistère Jean-Jacques Urvoas dans son livre « Onze propositions chocs pour rétablir la sécurité » (AEF Sécurité globale n°234335), où il expliquait son intérêt pour le choix des Pays-Bas de rattacher la direction générale de la sécurité nationale au ministère de la Justice.