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« J'ai annoncé au tribunal de commerce que je présenterai ma démission au conseil d'administration », déclare Jean-Michel Houry, le P-DG du groupe Neo sécurité, jeudi 3 mai 2012. Il s'exprimait à l'issue d'une audience devant le tribunal de commerce de Paris, maintenue malgré l'annonce du retrait de la déclaration de cessation de paiement du groupe de surveillance humaine (AEF Sécurité globale n°215866). Le tribunal de commerce a ainsi entendu, en chambre du conseil, c'est-à-dire à huis clos, pendant environ 45 minutes, les représentants de la société faire le point sur l'état de l'entreprise et a pris acte du retrait de la déclaration de cessation de paiement.
« Néo sécurité retire sa déclaration de cessation de paiement », annonce l'entreprise dans un communiqué, mercredi 2 mai 2012. L'audience était initialement prévue jeudi 3 mai à 10 h devant le tribunal de commerce de Paris (AEF Sécurité globale n°216462). Ce retrait « a été rendu possible grâce au soutien de l'État qui a décidé de donner à la société les moyens de poursuivre et de finaliser les discussions avancées en cours avec certains candidats repreneurs », poursuit l'entreprise. À ce jour, Securitas (AEF Sécurité globale n°216186), des entreprises conduites par le Snes (AEF Sécurité globale n°216016) et le groupe Fiducial (AEF Sécurité globale n°215905) ont porté un intérêt à la reprise de Neo sécurité. Selon le ministère de l'Industrie, des fonds d'investissements se sont également manifestés.
Le groupe Fiducial a transmis une offre de reprise de Neo sécurité au cabinet du ministre de l'Industrie dimanche 29 avril 2012, apprend AEF Sécurité globale d'une source proche du dossier, confirmant une information du « Figaro ». Contacté, le ministère de l'Industrie ne confirme pas cette information. Fiducial, dont le métier historique est l'expertise-comptable, est un groupe fondé par Christian Latouche. Cette société se présente comme « le leader des services pluridisciplinaires aux petites entreprises, artisans, commerçants, professions libérales et agriculteurs ». L'entreprise annonce un chiffre d'affaires de 713 millions d'euros pour l'Europe en 2011. La société intervient dans les secteurs de la franchise, des huissiers de justice, des notaires, de la coiffure, des pharmaciens, de la santé et des tabacs-presse.
« Le ministère de l'Industrie a commandé un audit de la gestion des dirigeants de Neo sécurité, préalable à la délivrance d'une éventuelle nouvelle aide de l'État », annonce le cabinet du ministre de l'Industrie, Éric Besson, jeudi 26 avril 2012. Ce rapport devrait être rendu d'ici huit jours, soit avant la fin de la semaine prochaine, vendredi 4 mai 2012. Le ministère justifie la commande de cet audit par « le soutien financier considérable » apporté depuis un an par l'État, « devenu aujourd'hui le principal créancier de l'entreprise ». Neo sécurité a annoncé, mardi 24 avril, être en cessation de paiement (AEF Sécurité globale n°216186), quelques jours après l'annonce d'un « trou de 15 millions d'euros » dans la trésorerie par le P-DG, Jean-Michel Houry (AEF Sécurité globale n°216462).
« Le groupe Neo sécurité a un 'trou' de 15 millions d'euros », annonce à AEF Sécurité globale Jean-Michel Houry, vendredi 20 avril 2012, confirmant une information publiée le même jour dans « Le Figaro ». Le P-DG du groupe de surveillance humaine de 5 000 salariés indique qu'il existe désormais deux alternatives. Soit l'entreprise trouve une solution « de manière très rapide », car « si Neo sécurité n'a pas de visibilité, c'est reculer pour mieux sauter. Cela ne serait alors pas responsable de continuer l'exploitation », estime le P-DG. Deuxième alternative : entamer une procédure de redressement judiciaire. Le groupe a d'ores et déjà sollicité une audience au tribunal de commerce en ce sens, confirme Jean-Michel Houry. Elle pourrait avoir lieu prochainement.