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L'Afdas, le fonds d'assurance formation des secteurs du spectacle vivant, du cinéma, de l'audiovisuel, de la publicité et des loisirs (1) obtient le « renouvellement de son accord avec le FPSPP jusqu'à fin 2012. Conclu dans le cadre des appels à projets 2011 du Fonds paritaire, l'accord porte sur l'acquisition d'un socle de compétences clés pour des salariés ayant un niveau de qualification V ou inférieur [au plus CAP-BEP] », vient d'annoncer l'Opca le jeudi 26 avril 2012. Le renouvellement intègre les secteurs qui ont rejoint l'Afdas en janvier 2012 (presse, agences de presse, édition) (AEF n°231481).
« Seuls 80 % des répondants (1) considèrent avoir acquis les connaissances pratiques [à la sortie d'un CIF] et 89 % les connaissances théoriques nécessaires, contre [respectivement] 87 % et 94 % des répondants en 2010 ». C'est ce que constate le service de recherche et de développement de l'Afdas, le Fonds d'assurance formation des secteurs de la culture, de la communication et des loisirs, dans son enquête annuelle sur le CIF qui vient d'être rendue publique (2). Malgré cette dépréciation du sentiment d'acquisition de compétences des bénéficiaires au terme de leur CIF, l'enquête 2011 montre également que leur opinion sur le dispositif reste positive : 90 % d'entre eux, contre 92 % en 2010, jugent que le CIF a en effet permis d'élargir « leurs perspectives professionnelles ».
Les accords constitutifs de l'Afdas, le fonds d'assurance formation des secteurs de la culture, de la communication et des loisirs, d'Opca 3+, l'Opca de l'ameublement, du bois, des matériaux pour la construction et l'industrie, de l'intersecteurs des papiers-cartons et d'Opca Baia, l'organisme collecteur interbranches des banques, sociétés et mutuelles d'assurances, des agents généraux et des sociétés d'assistance, sont étendus par trois arrêtés du 24 février 2012, publiés au Journal officiel du 29 février 2012 (AEF n°220275).
« Ce qui est regrettable, c'est qu'il y a eu, en termes de sensibilisation des salariés et des entreprises [à la lutte contre l'illettrisme], mais aussi en termes d'ingénierie de formation, une mobilisation forte des partenaires sociaux et des Opca. Nous étions sur une bonne dynamique, qui avait été notamment enclenchée par le FPSPP. Nous étions en capacité de changer d'échelle en ce qui concerne la formation des personnes qui ne maîtrisent pas la base de la base et qui sont souvent éloignées de l'accès à la formation professionnelle. » C'est pourquoi Hervé Hernandez, directeur de l'ANLCI, déplore la décision du FPSPP de diminuer le montant de ses engagements en faveur de la lutte contre l'illettrisme. Il est en effet réduit à 5 millions d'euros en 2012, contre plus de 42 millions d'euros inscrits dans l'annexe financière de 2011 (AEF n°223025).
« Parce que le nombre de celles et ceux qui sont confrontés à l'illettrisme est encore largement sous-estimé, parce que le tabou n'est pas encore levé dans tous les esprits, le moment est venu de faire de l'illettrisme la grande cause nationale 2012 afin que l'information et la mobilisation soient à la hauteur des besoins. » C'est ce que réclament 52 « organisations nationales réunies au sein d'un collectif fédéré par l'ANLCI » (Agence nationale de lutte contre l'illettrisme) dans un appel « porté auprès du Premier ministre ». Dans un communiqué, l'Agence nationale rappelle que, « aujourd'hui en France, plus de trois millions de personnes sont dans l'incapacité de lire, écrire et compter dans des situations très simples de la vie quotidienne, après avoir été pourtant scolarisées dans notre pays ». Il est à noter par ailleurs que Marie-Thérèse Geffroy, directrice de l'ANLCI depuis plus de 10 ans (AEF n°443099), est nommée inspectrice générale de l'Éducation nationale lors du Conseil des ministres du 16 novembre 2011.
« Le secteur de l'édition choisit de rejoindre l'Afdas (1). Les partenaires sociaux de l'édition ont signé, jeudi 29 septembre [2010], un accord désignant l'Afdas comme leur Opca et Opacif. À compter du 1er janvier 2012, l'Afdas gérera donc l'ensemble des dispositifs de la formation professionnelle de l'édition. La branche de l'édition relevait jusqu'ici d'une section professionnelle de l'Opca CGM (communication graphique et multimédia), et des Fongecif pour la gestion des CIF. » C'est ce qu'écrit l'Opca dans un communiqué diffusé jeudi 29 septembre 2011. « Le secteur de la presse écrite et des agences de presse a également choisi de s'unir à l'Afdas », rappelle l'Opca (AEF n°233910). De son côté, l'Opca CGM a pris la décision de se rapprocher d'Agefos PME au printemps 2011.