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Politique de site contre aménagement du territoire, programme d'investissements d'avenir et mise en concurrence des acteurs de l'ESR (enseignement supérieur et recherche), apparition du concept d' « université de recherche », complexification du paysage, augmentation des moyens, réforme du CIR, circulaire Guéant sur l'emploi des étudiants étrangers… Dans une longue interview croisée à AEF, Bernard Belloc, ancien président de l'université Toulouse-I, qui conseillait Nicolas Sarkozy à l'Élysée depuis 2007 sur les questions d'enseignement supérieur et de recherche (AEF n°467606), et Jean-Yves Mérindol, actuel président de l'ENS Cachan, ancien président de l'université de Strasbourg-I et ancien conseiller du maire de Paris, Bertrand Delanoë (PS), en charge de l'éducation, de l'université et de la recherche entre 2005 et 2008 (AEF n°292225), dressent un bilan critique et détaillé du quinquennat qui vient de s'écouler sur tous ces sujets. Dans la suite de cette interview croisée, publiée dans un second temps, les deux hommes reviennent sur le bilan de ces cinq dernières années en matière d'autonomie des universités et envisagent des pistes pour l'avenir (AEF n°215424).
Réforme du crédit impôt recherche en 2008 pour accroître l'effort de R&D des entreprises (AEF n°322026) et lancement, en 2010, du « grand emprunt », un programme d'investissements d'avenir doté de 35 milliards d'euros, dont près de 22 milliards pour la recherche et les universités (AEF n°277566) : telles sont les deux actions phares de Nicolas Sarkozy en matière de recherche, un domaine considéré tout au long du quinquennat (2007-2012) comme une « priorité », mais pour lequel le président n'a pas toujours su trouver les mots en s'adressant aux chercheurs (AEF n°306443). La politique de recherche est menée par Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche du 18 mai 2007 (AEF n°467632) au 29 juin 2011 (AEF n°237241), puis par Laurent Wauquiez (AEF n°237273).
« La nouvelle circulaire répond point par point à toutes les propositions présentées par les trois conférences », indique à AEF Louis Vogel, président de la CPU, jeudi 12 janvier 2012, à la lecture de la nouvelle circulaire sur les autorisations de travail pour les étudiants étrangers en France, envoyée ce même jour aux préfets par les ministères concernés (1), et qu'AEF s'est procurée. « Je tiens à souligner la qualité de la concertation et de l'écoute des différents ministères », souligne Louis Vogel. « Tout ce qu'il était possible de faire dans le cadre d'une circulaire a été fait, sachant qu'on ne pouvait toucher ni au décret, ni à la loi. Cela ne veut pas dire qu'il ne reste rien à faire en matière de travail des étudiants étrangers, notamment ceux du premier cycle pour lesquels il y a aussi des questions d'insertion professionnelle à traiter. La loi doit être modifiée. Mais j'espère que cette nouvelle circulaire permettra d'effacer la mauvaise impression laissée par la première. »
« La phase 2 de la politique des PRES, telle que la mission le propose, comme les orientations de l'emprunt national (AEF n°279713 ), conduisent à s'interroger sur les dispositifs organisationnels les plus pertinents et les outils les plus appropriés pour atteindre les objectifs fixés, et ce, dans des contextes de site très variés. » C'est qu'écrivent trois inspecteurs (1) de l'IGAENR dans un rapport non définitif intitulé « Développement des PRES et reconfiguration des sites universitaires », daté de mars 2010, et qu'AEF s'est procuré. Valérie Pécresse avait demandé à l'inspection générale de réfléchir à la gouvernance et au transfert de compétences aux PRES en novembre 2009 (AEF n°280040). Dans le contexte du grand emprunt qui prévoit notamment la création et le financement de campus d'excellence (AEF n°279713)), l'IGAENR propose quatre grands scénarios de « reconfiguration de sites universitaires » : la fusion universitaire, le grand établissement, l'EPCS « deuxième génération » et l'EPCS tel qu'il existe actuellement. Le rapport détaille aussi ce que doivent être les principes de la « phase 2 de PRES » (AEF n°273480) ainsi que 5 chantiers qui doivent être mis en oeuvre (AEF n°273473).
Si les PRES sont désormais bien installés comme lieu de dialogue entre les établissements, il reste, au regard des ambitions dessinées par la lettre de mission à l'IGAENR (AEF n°280040) et des nécessités liées à un contexte international fortement évolutif, « un long chemin à parcourir et c'est là que doit se fonder la 'phase 2' de la politique des PRES ». C'est ce qu'estiment trois inspecteurs de l'IGAENR (1) dans un rapport intitulé « Développement des PRES et reconfiguration des sites universitaires », daté de mars 2010. Dans ce rapport non définitif qu'AEF s'est procuré, les auteurs présentent les grands principes qui selon eux définissent un PRES. Ils listent également cinq chantiers qui doivent être lancés « rapidement » pour engager une véritable évolution des PRES (AEF n°273473), ainsi que quatre scénarios pour reconfigurer les sites universitaires (AEF n°273479).
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 29 mai 2023 :