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Sud-Étudiant, la Confédération étudiante et PDE (Promotion et défense des étudiants) réagissent à l'élection de François Hollande à la présidence de la République dimanche 6 mai 2012 (AEF n°215600). François Hollande a battu le président sortant Nicolas Sarkozy par 51,6 % des voix contre 48,4 %. Lors de son premier discours prononcé à Tulle (Corrèze) le soir de son élection, le nouveau président a déclaré vouloir être « jugé sur deux engagements majeurs, la justice et la jeunesse ». « Chacun de mes choix, chacune de mes décisions se fondera sur ces seuls critères : Est-ce juste et est-ce vraiment pour la jeunesse ? (…) Est-ce que j'ai permis à la nouvelle génération de prendre toute sa place au sein de la République ? », a-t-il lancé.
Le Snesup-FSU, l'Unef, l'Unsa-Éducation et Sud-Éducation réagissent à l'élection de François Hollande à la présidence de la République le 6 mai 2012 (AEF n°215600). Il bat le président sortant Nicolas Sarkozy par 51,7 % des voix contre 48,3 %. Lors de son premier discours prononcé à Tulle (Corrèze) le 6 mai au soir, le nouveau président a déclaré : « Je demande à être jugé sur deux engagements majeurs, la justice et la jeunesse. Chacun de mes choix, chacune de mes décisions se fondera sur ces seuls critères : Est-ce juste et est-ce vraiment pour la jeunesse ? (…) Est-ce que j'ai permis à la nouvelle génération de prendre toute sa place au sein de la République? »
François Hollande, candidat socialiste à l'élection présidentielle de 2012, souhaite abroger la circulaire Guéant dès les premiers mois suivant son élection, détaille sa « feuille de route » pour sa première année de mandat, rendue publique le 4 avril 2012. S'il est élu, il fera également voter « une loi d'orientation et de programmation pour l'éducation nationale » entre août 2012 et juin 2013, qui intégrera une « réforme de la formation des enseignants » et « la création de l'École nationale supérieure de formation pratique des maîtres ». François Hollande avait annoncé la création d' « Écoles supérieures du professorat et de l'éducation » en février dernier, issues de la transformation des IUFM, dans le but de rétablir une formation initiale et continue des professeurs « digne de ce nom » (AEF n°221707). Il est également précisé dans cette feuille de route que François Hollande prendra des « mesures d'urgence pour compléter la formation pratique des professeurs néo-titulaires » pendant la session extraordinaire du Parlement, entre juillet et août 2012, « pour répondre à l'urgence pour l'éducation nationale ».
« Dans tous les lycées de France, quels qu'ils soient, une part des élèves de terminale devront aller dans les classes préparatoires aux grandes écoles sans qu'il y ait de système particulier », indique François Hollande, candidat socialiste à l'élection présidentielle dans une interview enregistrée lundi 26 mars 2012 pour LCP (La chaîne parlementaire), reprenant une idée déjà avancée lors de son discours à Strasbourg le 16 mars dernier (AEF n°218956). Précisant que cette mesure pourrait concerner « 5 % à 6 % des élèves », le candidat n'a pas souhaité utiliser le mot de « quota ». « Aujourd'hui il y a plus de 100 lycées généraux qui n'envoient pas de bacheliers en prépa » et sur les 2 200 lycées de France, « plus de 400 lycées envoient moins de 5 % de leurs bacheliers en CPGE », justifie Bruno Julliard, en charge de l'éducation dans l'équipe de campagne de François Hollande, contacté par AEF.
« Il ne s'agit pas, qu'on m'entende bien, de revenir sur le principe d'autonomie, que je considère comme un bon principe, d'ailleurs porté par la gauche depuis longtemps. Il s'agit de revenir sur la façon dont elle a été mise en œuvre » : c'est ce que déclare François Hollande, lundi 5 mars 2012, lors d'un déplacement en Lorraine sur le thème de l'enseignement supérieur et de la recherche. Le candidat socialiste à l'élection présidentielle indique ainsi la direction à suivre, avec « une gouvernance plus collégiale, plus démocratique, qui permette le respect des libertés académiques », « des financements qui ne conduisent pas à accroître les disparités, ou à rogner sur les enseignements » et « enfin, une vraie autonomie dans les financements, pour qu'aucune université ne soit mise sous tutelle, comme c'est le cas aujourd'hui ». Cela permettra de « restaurer la confiance des enseignants-chercheurs et des chercheurs », l'une de ses trois priorités majeures, avec la réussite des étudiants (AEF n°219898) et la place des chercheurs (AEF n°219896).