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« Mohamed Merah voulait laisser une trace de son passage et avait décidé de mourir », déclare Amaury de Hauteclocque, chef du Raid et de la FIPN, jeudi 10 mai 2012, lors de la « journée presse sécurité » organisée par le Gicat (Groupement des industries françaises de défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres). Il s'exprimait sur les attentats de Toulouse et Montauban (AEF Sécurité globale n°218571) en réponse à des questions de journalistes sur le sujet. Il indique ainsi que le Raid travaille sur les enseignements à tirer de l'intervention ayant conduit au décès de Mohamed Merah. Interrogé par AEF Sécurité globale, le contrôleur général indique qu'en terme d'équipements et de matériel, ces premiers retours d'expérience ne vont pas entraîner « de modifications sur les grandes orientations sauf sur des détails ».
Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, et le ministre de la Défense, Gérard Longuet, « ont décidé de ne pas donner de suite favorable » à la demande du président de la commission sénatoriale pour le contrôle de l'application des lois, le sénateur David Assouline (PS, Paris), annoncent-ils dans un communiqué, vendredi 30 mars 2012 (AEF Sécurité globale n°218336). La commission souhaitait entendre prochainement les directeurs de la DCRI et de la DGSE, respectivement Bernard Squarcini et Érard Corbin de Mangoux, « à la suite des événements dramatiques récents » afin « de faire un état des lieux complet et objectif des dispositifs législatifs actuels concernant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme », précise le Sénat vendredi 30 mars.
La commission sénatoriale pour le contrôle de l'application des lois va « dresser un diagnostic partagé des dispositifs législatifs en vigueur concernant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme ». David Assouline (PS, Paris), président de la commission, a « décidé d'organiser dès la semaine prochaine, une série d'auditions associant l'ensemble des acteurs et des experts dans ce domaine », annonce la commission, lundi 26 mars 2012.
La FIPN (Force d'intervention de la police nationale), qui regroupe le Raid, les GIPN (groupes d'intervention de la police nationale) locaux et la brigade anti-commando de la Préfecture de police, « sera opérationnelle dans deux ans », selon Amaury de Hauteclocque, commissaire divisionnaire, chef du Raid depuis 2007 et de la Force d'intervention de la police nationale depuis de sa création en 2009. « L'agenda et le programme de travail que nous avons élaboré devraient permettre d'uniformiser nos pratiques dans les deux ans à venir », explique-t-il lors d'un petit-déjeuner organisé par le HCFDC (Haut comité français pour la défense civile), jeudi 8 avril 2010. Créée le 31 juillet 2009, la FIPN a été inaugurée par Brice Hortefeux le 1er décembre. Il s'agissait d'adapter le dispositif français aux évolutions du terrorisme, rappelle Amaury de Hauteclocque.