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« Nous abrogerons la possibilité d'entrée précoce en apprentissage créée par la loi Cherpion », indique François Hollande, le nouveau président de la République dans un courrier daté du 2 mai 2012, répondant à un questionnaire du Snetaa-FO. Un décret n°2012-566 du 24 avril 2012 relatif à l'accès au Dima (dispositif d'initiation aux métiers en alternance) pour les élèves souhaitant être accueillis en CFA (centre de formation d'apprentis) sous statut scolaire, a été publié au Journal officiel du 26 avril 2012 (AEF n°225869). Pris en application de la loi dite Cherpion pour le développement de l'alternance et la sécurisation des parcours professionnels, ce texte doit permettre à des élèves « ayant accompli la scolarité du collège, sans condition d'âge, d'être accueillis en CFA sous statut scolaire, afin de découvrir un environnement professionnel » par le biais du Dima et donner la « possibilité d'entrer en apprentissage à 15 ans au cours de l'année civile après avoir suivi la scolarité du collège ou après avoir suivi un Dima ».
« Rénover les diplômes, fluidifier les cursus pour diminuer les sorties sans qualification, créer un bac professionnel en trois ans, promouvoir la labellisation des lycées des métiers, et rendre plus lisible la carte des formations » : annoncée en septembre 2007 par le Premier ministre François Fillon, la rénovation de la voie professionnelle est effective depuis la rentrée 2009. Trois ans après, la réforme a entraîné, selon le ministère de l'Éducation nationale, une hausse de 61 % des effectifs. Mais elle présenterait aussi des « écueils » selon un avis récent du Sénat (AEF n°226664), notamment une « fragilisation » des élèves les plus faibles et une accentuation du « tri social ».
« La suppression du BEP depuis 2009 confère désormais [au CAP] une place unique dans l'offre de formation de niveau V. En trois ans, le nombre d'inscrits en formation scolaire a d'ailleurs progressé de 21 points, et sur la même période les poursuites d'études vers le bac pro ont doublé. On peut se demander si le CAP ne va pas jouer à l'avenir un rôle de tremplin pour l'accès au bac pro des élèves les plus en difficulté. En d'autres termes, ne se recrée-t-il pas une filière de formation en quatre ans ? », interroge le Cereq dans une étude datée de janvier 2012 et intitulée « Le CAP, disparition ou renaissance ? » Aussi, en 2011, le CAP demeure le diplôme « proposant le plus grand nombre de spécialités au sein de l'offre du ministère de l'Éducation nationale » même si en 20 ans « 138 ont été supprimées pour des raisons variées : disparition de certains métiers obsolètes, regroupement de certaines options, ou encore remplacement par des brevets d'études professionnelles (BEP) ».
« Fixer des objectifs quantifiés et piloter en direction de ces objectifs ciblés », « donner et faire confiance aux élèves des lycées professionnels et aux enseignants » et « renforcer les coopérations entre l'État et les régions » : telles sont les trois recommandations émises par Daniel Bloch, ancien recteur d'académie, ancien président de l'université de Grenoble et Juliette Tardieu, « spécialiste de l'enseignement professionnel » (1) dans une note du think tank « progressiste indépendant », Terra nova, datée du 13 février 2012 et intitulée « De nouvelles ambitions pour l'enseignement professionnel ». « Aujourd'hui, les résultats obtenus par les lycées professionnels aux examens sont convenables, si on les rapporte au public accueilli. Cependant, les taux de sortie avant le diplôme demeurent élevés, ce qui pose une question majeure : l'objectif est bien sûr celui du diplôme », soulignent les auteurs.
Effectifs en hausse, augmentation des qualifications et des CAP, croissance des taux de passage en BTS mais aussi difficultés dans la mise en place du contrôle en cours de formation, de l'accompagnement personnalisé et dans la gestion de classes hétérogènes : tels sont quelques-uns des sujets qui font débat entre le ministère et les organisations syndicales. Entrée en vigueur à la rentrée 2009 dans tous les lycées professionnels, cette réforme est dans sa troisième année de mise en œuvre. Le ministère de l'Éducation nationale, l'académie de Versailles, le Snuep-FSU, la CGT-Éduc'action, le SE-Unsa et le Sgen-CFDT dressent pour AEF « un bilan d'étape ». Si le ministère indique avoir « des motifs de satisfaction sur les deux objectifs de la réforme », les organisations syndicales sont plus réservées à l'image du Sgen-CFDT qui note « un télescopage entre une réforme intéressante et la contrainte budgétaire ».
Conditions d’éligibilité, montants et durées d’indemnisation. Modes de financement. Ou encore répartition entre les services de l’accompagnement des demandeurs d’emploi d’une part et du versement de leurs allocations de l’autre. Parues en juin et juillet 2022, trois études réalisées par l’Unédic permettent de prendre connaissance des modalités de fonctionnement de l’assurance chômage au Danemark, en Finlande et en Suède. Signe particulier : partout, une part au moins de la couverture est soumise au volontariat des salariés et indépendants, libres d’adhérer ou non à une caisse d’assurance.