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« Emploi, formation, innovation, aménagement du territoire…. le bâtiment constitue une richesse pour la France […]. C'est en pensant à la France de demain que les professionnels du bâtiment souhaitent pouvoir continuer à apporter au pays confiance dans son avenir et force dans son économie. C'est l'objet [des] 85 propositions que nous soumettons à l'ensemble des candidats à la députation », explique Didier Ridoret, président de la FFB (Fédération française du bâtiment), en introduction des recommandations de l'organisation patronale, rendues publiques le 7 mai 2012. Parmi les priorités de la fédération, figurent notamment des propositions sur le dialogue social, l'emploi ou encore l'auto-entrepreneuriat.
Le candidat UMP à l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy, propose « l'instauration d'une seule instance de représentation des personnels dans les entreprises de 50 à 250 salariés, au lieu de trois aujourd'hui » : la délégation du personnel, le comité d'entreprise et le CHSCT (comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail). Ainsi, mardi 10 avril 2012, devant des membres de la CGPME, le président de la République en exercice reprend une demande de l'organisation patronale, qui propose depuis longtemps de fusionner les IRP dans les entreprises de 50 à 300 salariés. De la fusion des IRP proposée par le candidat UMP, naîtrait un « comité des salariés et des conditions de travail ».
« Après une année 2011 où le secteur du bâtiment a recréé une petite partie des emplois perdus durant les années de crise, l'année 2012 verrait l'emploi reculer à nouveau : (…) 35 000 postes seraient supprimés, intérim compris », estime la FFB (Fédération française du bâtiment), dans ses prévisions pour 2012 présentées mardi 19 novembre 2011. La Fédération estime que le secteur du bâtiment « entrerait de nouveau en crise » en 2012 et connaîtrait un recul de son activité de -1,9 %, ce « qui aurait de graves répercussions sur l'emploi ». Selon Didier Ridoret, président de la FFB, « une grande part, environ les deux tiers » des 35 000 destructions d'emploi attendues pour l'année prochaine concernerait les effectifs intérimaires. À titre de comparaison, le bâtiment a perdu environ 45 000 emplois en moyenne en 2009 (AEF n°272285), année où les effets de la crise économique se sont principalement fait sentir sur le secteur.
« Selon les chiffres semi-définitifs de Pôle emploi, le recul des effectifs salariés a cessé dans le bâtiment au premier trimestre 2011. De fait, les entreprises de bâtiment auraient regagné de l'ordre d'une centaine de postes pérennes par rapport au premier trimestre 2010 et 2011 et d'un peu plus de 6 000 depuis le début 2011. » C'est ce qu'indique une note de conjoncture sur l'activité dans le bâtiment présentée par la FFB (Fédération française du bâtiment), mardi 4 octobre 2011. Au total dans le secteur du bâtiment, en additionnant effectifs salariés et postes d'intérim en équivalents-temps plein, le gain net d'emplois s'établirait à environ « 5 700 par rapport au deuxième trimestre 2010, principalement du fait de la hausse de l'intérim », et à « 12 100 entre fin 2010 et fin juin 2011, grâce à la hausse simultanée de toutes les natures de contrats », indique la fédération, pour qui « l'amélioration prévue se dessine sur le premier semestre 2011 ».
« D'après les statistiques révisées de la Dares, le bilan de l'année 2009 est un peu meilleur que prévu en ce qui concerne l'emploi dans le bâtiment. De fait, alors qu'en novembre dernier nous anticipions un léger recul de l'intérim au second semestre, il s'est stabilisé. Au global, en additionnant effectifs salariés et postes d'intérim en équivalents temps plein, le bilan 2009 s'établit à 45 300 emplois perdus en moyenne sur l'année, soit un recul de 3,3 % » (qui se répartit en -2,3 % pour les salariés et -17,1 % pour l'intérim). C'est ce qu'indique Didier Ridoret, président de la FFB (Fédération française du bâtiment), à l'occasion d'une conférence de presse, mercredi 31 mars 2010. « Fin 2009, l'appareil de production du bâtiment comprenait donc près de 1,2 million de salariés et environ 82 000 intérimaires en équivalents temps plein », poursuit-il.