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« Le partenariat avec l'Apec doit nous permettre d'avoir une vision transversale sur l'évolution des métiers et des besoins en compétences des entreprises, et ainsi de mieux évaluer les formations », déclare à AEF Bernard Remaud, président de la CTI (Commission des titres d'ingénieurs), vendredi 11 mai 2012. La commission a signé le 24 avril une convention cadre de collaboration avec l'Apec pour deux ans. La première réunion du comité de pilotage devrait avoir lieu courant juin avec Alain Jeneveau, membre du bureau de la CTI et Pierre Lamblin, directeur des études à l'Apec.
La Cdefi (Conférence des directeurs des écoles françaises d'ingénieurs) est « prête à travailler en partenariat avec la CPU (Conférence des présidents d'universités) sur le développement de nouvelles formations de master, sous réserve qu'elles renforcent le dispositif existant et qu'elles interviennent en complémentarité avec les diplômes actuels et en particulier avec le diplôme d'ingénieur », affirme-t-elle mardi 10 avril 2012. En outre, le référentiel de ces nouvelles formations doit être « clairement distinct de celui de la Commission des titres d'ingénieur ». « Nous ne sommes pas opposés à l'idée de créer de nouveaux diplômes, mais ils doivent permettre d'acquérir de nouvelles compétences et se situer dans des domaines plus spécialisés que les diplômes d'ingénieur généralistes », précise à AEF Christian Lerminiaux, président de la Cdefi. Il rappelle d'ailleurs le travail entrepris par la conférence au niveau du doctorat pour développer le cursus « ingénierie pour l'entreprise » (AEF n°255104). La conférence propose donc la « constitution d'un groupe de travail commun avec la CPU pour définir conjointement les bases de ce référentiel et les conditions de sa mise en œuvre. »
« Nous allons passer d'une approche centrée sur le premier métier à une approche centrée sur les acquis de l'apprentissage sur l'ensemble du cycle ingénieur », déclare Philippe Massé, membre de la CTI (Commission des titres d'ingénieur) et professeur à l'INP de Grenoble, à propos des nouveautés de la version 2012 du guide R&O (références et orientations) de la commission. Ce document détaille les principaux critères d'accréditation des formations françaises et étrangères. La dernière réactualisation du référentiel avait eu lieu en 2009. Il s'exprime lors du colloque annuel de la commission qui s'est déroulé le 14 février 2012 à Issy-les-Moulineaux et au cours duquel l'Aeres et la CTI ont signé une convention de partenariat (AEF n°221359).
L'Aeres (Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur) et la CTI (Commission des titres d'ingénieur) signent le 14 février 2012 une convention cadre de partenariat pour trois ans, à l'occasion du colloque annuel de la commission qui se déroule à Issy-les-Moulineaux. « Nous contribuons au service public de l'évaluation. Tout ce qui peut permettre d'améliorer sa cohérence va dans le bon sens », déclare Didier Houssin, président de l'Aeres, lors de la signature. « Il nous a paru utile de renforcer la coopération qui a déjà été amorcée via les délégués scientifiques pour rendre service aux écoles évaluées ». Concrètement, « cela pourrait se traduire par un travail pratique de coordination sur la compatibilité des dossiers demandés, sur le calendrier d'audit de certains établissements, voire plus tard à une mutualisation de nos listes d'expert », explique à AEF Bernard Remaud, président de la CTI.
« Ne pas créer de 'sous-marques' pour les diplômés apprentis, par exemple par création d'instituts internes plus ou moins pilotés par l'école-mère et permettant de distinguer les intitulés des diplômes des apprentis de ceux des élèves classiques ». C'est l'une des recommandations de la CTI (Commission des titres d'ingénieurs) adressée aux écoles d'ingénieurs souhaitant obtenir l'habilitation pour des formations en apprentissage figurant dans une note d'information transmise au MESR début octobre 2011. Au 1er septembre 2011, 179 spécialités du titre d'ingénieur étaient habilitées et accessibles par la voie de l'apprentissage, dont 103 dans des écoles publiques dépendant du MESR, 49 dans des écoles privées et 27 dans des écoles dépendant d'autres ministères.