En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
L'assemblée générale de la CCI de Bordeaux approuve à l'unanimité la fusion entre son école, BEM (Bordeaux école de management) et le groupe ESC Pau, qui dépend de la CCI de Pau Béarn, lundi 14 mai 2012 (AEF n°215132). Cette union, « probablement effective d'ici à la fin de l'année », selon Pierre Goguet, le président de la CCI bordelaise, et « au plus tard le 30 juin 2013 » selon Patrick de Stampa, son homologue palois, avait déjà été validée le 2 mai dernier par la CCI de Pau, selon le communiqué de presse annonçant la fusion. « Le rapprochement de l'ESC Pau avec BEM présente une certaine symétrie avec celui qu'avait opéré Euromed entre les sites de Marseille et de Toulon, et il s'est fait bien sûr avec l'aval d'Euromed [avec laquelle BEM doit fusionner d'ici à 2013 (AEF n°223495)] », précise Pierre Goguet à AEF, mardi 15 mai 2012. « Les 1 400 étudiants apportés par l'ESC Pau permettent aussi d'équilibrer les deux pôles sud-ouest et sud-est dans la future école fusionnée », explique-t-il, précisant que « la réforme territoriale des CCI, qui accentue les actions régionales des chambres, a beaucoup pesé dans ce rapprochement ».
La CCI (chambre de commerce et d'industrie) de Bordeaux doit entériner la fusion du groupe ESC Pau, service géré de la CCI de Pau Béarn, et du groupe Bordeaux École de management (service géré de la CCI de Bordeaux) lors de son assemblée générale du lundi 14 mai 2012, selon des informations recueillies par AEF. Les deux CCI en question sont toutes deux membres de la CCIR Aquitaine, dont le rôle a été renforcé depuis la réforme du réseau consulaire issue de la loi du 23 juillet 2010.
« Le président de la CCI de Pau m'a informé vendredi [4 mai 2012], dans un message téléphonique et par un bref e-mail, de sa décision de retirer l'ESC Pau du projet France business school. Il préfère s'associer avec Bordeaux, écrit-il. Je juge cette attitude d'une déloyauté totale, mais j'en prends acte », indique à AEF, le 9 mai, François Duvergé, président de l'Escem à l'origine du projet France business school (AEF n°216269), qui ne réunira donc que quatre écoles et non cinq à compter de la rentrée 2012. « Les autres écoles [les ESC d'Amiens, Brest et Clermont-Ferrand] sont tout aussi interloquées (…) L'assemblée générale de la CCI de Pau devait approuver aujourd'hui mercredi la signature des statuts de FBS. Ce revirement est pitoyable sur la forme et désolant sur le fond. Les collaborateurs de l'ESC Pau s'étaient beaucoup investis sur le projet France business school. Ils ont pris cette annonce comme une bombe. Elle est le fait du seul président de la CCI paloise », assure François Duvergé.
« Je ne crois pas possible que l'ESC Pau rejoigne l'école de management de l'arc du sud évoquée par Bernard Belletante, le directeur d'Euromed (AEF n°223495), et je ne sais pas si cela ferait sens. Qu'apporterions-nous à ce projet ? Nous serions alors dans cet arc la plus petite école et la moins accréditée », répond à AEF Jean-Pierre Lahille, le directeur du groupe ESC Pau, jeudi 26 janvier 2012. À un scénario hypothétique d'association à la fusion Euromed management-Bordeaux École de management, Jean-Pierre Lahille préfère celui de France business school, un projet réunissant l'Escem et les ESC d'Amiens, Brest, Clermont-Ferrand, Pau et Troyes qui « pourrait être officialisé avant l'été 2012 » (AEF n°226174). Même s'il s'agit là encore d'une fusion, la logique est différente en termes d'aménagement du territoire et sur le plan pédagogique, soutient Jean-Pierre Lahille. France business school, « école de management unique dotée de 8 ou 9 implantations couvrant le territoire français », aurait à coeur de « coller au plus près aux besoins des grosses PME » et de « revenir à la mission d'origine des écoles de commerce : fournir des cadres à l'économie française », dit-il. Jean-Pierre Lahille dévoile également les détails de son projet d'implantation à Biarritz.
« La CCI de Bordeaux a voté hier en assemblée générale le projet de fusion entre Bordeaux École de management et Euromed Marseille », confirme à AEF Jacques Faurens, vice-président de la CCI (chambre de commerce et d'industrie) bordelaise, mardi 17 janvier 2012, à la suite d'une information des magazines économiques régionaux « Objectif Aquitaine » et « Meridien Mag ». Le conseil d'administration d'Euromed Marseille doit se prononcer à son tour ce soir sur ce projet de fusion. « Nous serions étonnés qu'ils refusent, puisqu'ils ont été à l'initiative du projet », note Jacques Faurens, qui précise que « l'objectif est bien d'aboutir, à terme, à une école unique ». « Le processus sera engagé dès que le CA d'Euromed aura donné son accord, avec un objectif de fusion au 1er janvier 2013 - même si celle-ci pourra être effective plus tard en fonction des aléas. L'important, c'est que les deux écoles aient montré leur volonté commune », estime Jacques Faurens, qui poursuit : « Il faut maintenant mettre en place le statut des personnels, réfléchir aux programmes de formation, aux accréditations, etc. » Les deux écoles ont en effet un statut différent, BEM étant un service géré de la CCI de Bordeaux, Euromed une association loi 1901, filiale de la CCI de Marseille (AEF n°231649).
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 29 mai 2023 :