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Plus de 87 % des étudiants de Paces (première année commune aux études de santé) de l'université d'Angers visionnent les podcasts des cours au moins une fois par semaine. « C'est un vrai succès », observe Catherine Passirani, enseignante en pharmacie, qui s'investit fortement dans le tutorat depuis deux ans. « Tous les cours de Paces sont enregistrés et peuvent ainsi être visionnés en podcasts. Cela permet aux étudiants de revenir sur les cours, de réviser », précise-t-elle. Autre moyen d'aider les étudiants de Paces : le tutorat d'accompagnement à la préparation des concours, proposé par les associations étudiantes (1), avec la participation des enseignants. « Un dispositif très développé à l'univers d'Angers, qui permet d'avoir le même pourcentage de réussite chez les étudiants qui suivent une prépa privée et chez ceux qui bénéficient du tutorat à l'université », observe Mathieu Levaillant, étudiant en deuxième année de médecine et vice-président général de la Coma (Corporation médecine Angers).
12,7 % des nouveaux bacheliers inscrits en PCEM1 (1e année du 1er cycle des études médicales) en 2007-2008 ont réussi le concours de médecine, d'odontologie ou de sage-femme dès la première année, selon une note de la Depp datée de mai 2011 sur le devenir des étudiants inscrits en premier cycle des études médicales. 62 % ont échoué et se sont réinscrits en PCEM1, 18 % se réorientent dans des études supérieures à l'université et les 19 % restants ne se réinscrivent pas dans une université l'année suivante.
« Le premier objectif de la réforme est de lutter contre le gâchis humain que représente pour une majorité d'étudiants la première année d'études de santé, le taux d'échec étant de 70 % en pharmacie et de 80 % en médecine, sans possibilité de rebond », déclare Valérie Pécresse mercredi 16 juin 2010 devant les doyens des universités, lors de la présentation détaillée de la nouvelle première année commune aux études de santé. Cette PACES dite « L1 santé » - même si elle est sanctionnée par un concours et non un examen - doit entrer en vigueur en septembre 2010. En 2009-2010, 49 000 personnes se sont inscrites en PCEM 1, alors que le numerus clausus est de 9 500 places. Le numerus clausus est fixé chaque année conjointement par les ministères de la Santé et de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, pour chaque université. La loi prévoyant notamment l'intégration en 1e année de la filière pharmacie au cursus d'études de médecine, d'odontologie (dentaire) et de sage-femme, a été votée le 22 juin 2009 (AEF n°295703). « Cela doit favoriser la naissance d'une culture commune aux professionnels de santé concernés », indique la ministre. Un comité de suivi sera installé dans les prochains jours pour « assurer la synthèse des initiatives » de chaque université.
Un syndicat non-signataire du protocole d’accord préélectoral mais affilié à une fédération ou à une union de syndicats qui a signé ce PAP, qu’elle soit ou non représentative, ne peut contester la validité de ce protocole. Dès lors, le syndicat ne peut demander l’annulation à ce titre des élections professionnelles dans l’entreprise. C’est ce que considère la Cour de cassation dans un arrêt publié du 22 mars 2023.