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Alors que plusieurs milliers d'étudiants québécois sont en grève depuis le mois de février 2012 pour dénoncer la hausse des frais de scolarité proposée par le gouvernement, la situation connaît un tournant lundi 14 mai 2012 lorsque Line Beauchamp, la ministre de l'Éducation qui menait les négociations, fait part de sa décision de démissionner. Elle s'en explique en disant, lors d'un point de presse retransmis à la télévision, qu'elle espère que « cela servira d'électrochoc ». Le jour même, Michelle Courchesne, ministre responsable de l'Administration gouvernementale et présidente du Conseil du trésor, est nommée pour lui succéder aux fonctions de vice-première ministre et ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport. Dès le lendemain de sa nomination, elle convoque une rencontre avec les représentants de la Feuq (Fédération étudiante universitaire du Québec), de la Fecq (Fédération étudiante collégiale du Québec), de la Classe (Coalition large de l'Association pour une solidarité syndicale étudiant) et de la TaCEQ (Table de concertation étudiante du Québec).
« En 2011, les frais d'inscription à l'université ont augmenté de 2,58 % dans le monde », indique le groupe de recherche canadien Hesa (higher education strategy associates) dans la deuxième édition de son étude « Une année à la loupe : les frais d'inscription et l'aide aux étudiants ». Cette étude porte sur « quarante pays (1) qui, ensemble, représentent plus de 90 % de toutes les inscriptions à l'université et 90 % de la production mondiale en termes de recherche », précise Hesa. « En 2011, plusieurs systèmes d'enseignement supérieur ont continué à ressentir les effets de la crise économique mondiale », souligne le rapport. Les réductions budgétaires dans le domaine de l'enseignement supérieur ont été « particulièrement fortes au Brésil, en Italie, au Pakistan et en Ukraine » et ont été relativement importantes « au Japon, aux Pays-Bas, aux Philippines, en Corée du Sud, en Espagne, en Thaïlande, au Royaume-Uni et aux États-Unis ».
« Une grande majorité des établissements [français] est en bonne santé financière. Malgré cela, à la fin 2011, sept établissements (quatre universités et deux grandes écoles) ont été placés sous la surveillance financière de leur recteur, suite à deux années successives de déficit (AEF n°227532). À moyen terme, Fitch estime que dans un contexte de crise financière et de besoin de financement qui s'accroissent, les frais de scolarité devraient notamment augmenter à moyen terme afin de maintenir la situation financière des établissements ». C'est la principale conclusion tirée par l'agence de notation internationale Fitch dans un rapport spécial sur l'enseignement supérieur en France intitulé « Un secteur stratégique en voie de mutation », publié le 28 février 2012. L'agence insiste sur le fait que « l'enseignement supérieur français se caractérise par la coexistence de deux modèles, les universités (publiques) et les grandes écoles (publiques ou privées) ». Elle considère de façon générale que « le financement privé devrait, à moyen terme, renforcer sa place » et détaille les sources de financement à développer.
« L'université est le plus important des investissements que vous pourrez faire pour assurer votre futur », déclare Barack Obama, vendredi 27 janvier 2013, devant 4 000 étudiants de l'université du Michigan à Ann Arbor (nord-est des États-Unis). Son intervention intervient trois jours après son discours annuel devant le Congrès, au cours duquel il a appelé les États à faire de l' « enseignement supérieur l'une des priorités de leurs budgets ». À Ann Arbor, le président des États-Unis a fait part de sa volonté de réformer le système d'aide financière à destination des étudiants. Dans un communiqué, la Maison Blanche explique que « les universités qui font leur maximum », notamment en termes de bourses et de réduction des frais de scolarité, « seront récompensées par des dotations supplémentaires qui les aideront à attirer les étudiants ». Quant aux universités qui « n'agissent pas de manière responsable en termes de droits de scolarité », elles « recevront moins d'aides fédérales ».
Il manque 620 millions de dollars canadiens (460 millions d'euros) aux universités québécoises pour atteindre la parité avec les universités du reste du Canada, révèle une étude de la Crepuq (Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec) portant sur l'année 2007-2008. « Ce sous-financement, qui perdure depuis de très nombreuses années, met en péril la qualité de la formation et des conditions d'apprentissage, l'intensité et l'efficacité de la recherche en milieu universitaire ainsi que la productivité et la compétitivité de la société québécoise », affirme Denis Brière, recteur de l'université de Laval et président du conseil d'administration de la Crepuq, le 2 décembre 2010.
Le nombre total d'étudiants diplômés des universités canadiennes a grimpé de 43 % en 15 ans, passant de 169 000 en 1992 à 242 000 en 2007, révèle une étude du Centre pour l'éducation de l'agence gouvernementale de statistiques canadienne (Statistics Canada) et publiée le 16 décembre 2009. La plus forte hausse est intervenue entre 2002 et 2007. Sur cette période, le déséquilibre dans la proportion hommes/femmes s'est accentué en faveur de ces dernières, et le nombre d'étudiants internationaux s'est fortement accru.
Jean-François Carenco est nommé ministre délégué à l’Outre-mer auprès du ministre de l'Intérieur et des Outre-mer Gérald Darmanin, dans le nouveau gouvernement d’Élisabeth Borne annoncé lundi 4 juillet 2022 dans la matinée. Président de la Commission de régulation de l’énergie depuis le 16 février 2017, cet énarque (promotion 1979) connaît bien l’outre mer où il a été secrétaire général à la Nouvelle-Calédonie puis préfet à plusieurs reprises (Saint-Pierre-et-Miquelon en 1996, Guadeloupe de 1999 à 2002). Il a également occupé les fonctions de directeur de cabinet de Jean-Louis Borloo au ministère du Travail et de la Cohésion sociale (2005-2006) puis au ministère du Développement durable (2008-2010). Le prochain président de la CRE sera nommé par décret du président de la République, après une audition en commission à l’Assemblée nationale et au Sénat.