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« Les institutions onusiennes et les initiatives comme le Pacte mondial laissent trop de place à l'influence des grandes entreprises et des groupes de pression industriels. Leur lobbying au sein de l'ONU a réussi à bloquer des solutions efficaces aux problèmes mondiaux liés au changement climatique, à la production de nourriture, à la pauvreté, à l'eau et à la déforestation. A la place, de fausses solutions sont mises en avant, servant les intérêts privés tout en concentrant l'emprise des entreprises sur les terres, les ressources et la vie des peuples », affirment Les Amis de la Terre international, le 10 mai 2012. L'ONG a initié, avec neuf autres organisations de la société civile (1), une déclaration commune intitulée « Ending corporate capture of the United nations » (« Libérons l'ONU de la capture industrielle »), dans le contexte de la conférence des Nations unies sur le développement durable Rio+20 du 20 au 22 juin au Brésil.
Les représentants des gouvernements se sont mis d'accord pour organiser cinq jours de négociations supplémentaires sur Rio+20, du 29 mai au 2 juin à New York, afin d' « aplanir les divergences qui freinent les avancées », annonce l'ONU, vendredi 4 mai 2012. Une deuxième session de négociations dite « informelle-informelle » a eu lieu à New York du 23 avril au 4 mai 2012. « Des progrès ont été réalisés mais il reste beaucoup de travail », remarquent les Nations Unies. La nouvelle session de négociations sera suivie de la troisième et dernière réunion préparatoire pour la conférence Rio+20 du 13 au 15 juin. La conférence de Rio+20 se déroulera du 20 au 22 juin 2012 à Rio de Janeiro au Brésil, où plus de 120 chefs d'État et de gouvernement sont attendus.
« L'OMC peut donner son appui pour fournir aux pays en développement, extrêmement soupçonneux de l'économie verte, l'assurance d'un anti-protectionnisme et que la croissance verte ne signifie pas protectionnisme vert », affirme Pascal Lamy, directeur général de l'OMC (Organisation mondiale du commerce). Il était auditionné par la commission des affaires économiques et la commission du développement durable du Sénat, mercredi 11 avril 2012 sur la préparation de Rio+20, la conférence des Nations unies sur l'environnement, du point de vue de l'OMC et des liens entre commerce et environnement.
« La phase critique des négociations, celle de l'affrontement des positions, est devant nous : les groupes vont durcir leurs positions, préciser ce qu'ils ne peuvent pas accepter, ce qu'ils peuvent négocier, et ce auquel ils tiennent », affirme à AEF Jean-Pierre Thébault, ambassadeur français de l'environnement, et coordonnateur des administrations françaises pour la conférence des Nations unies sur le développement durable dite Rio+20, mercredi 4 avril 2012. Une session de négociation informelle s'est tenue à New York du 19 au 23 mars, suivie d'une réunion intersessionnelle les 26 et 27 mars. La prochaine réunion aura lieu du 23 avril au 4 mai. « Elle va être cruciale. C'est là que nous connaîtrons les possibilités d'ententes, et les tendances fortes. Nous verrons aussi si d'éventuelles sessions de négociations supplémentaires sont envisageables, entre le 4 mai et le 13 juin. Il n'y a pas d'inquiétudes particulières à ce stade, à part une grande lenteur du processus. » La conférence de Rio+20 aura lieu du 20 au 22 juin 2012 au Brésil (1). Ses principaux thèmes de travail sont : « le cadre institutionnel du développement durable » et « la croissance verte dans un contexte de développement durable et d'éradication de la pauvreté ».
« Le processus de négociation pour la conférence de Rio+20 prend une mauvaise voie. En plus d'un vocabulaire faible et de la disparition d'engagements concrets dans le futur texte de Rio+20, on remarque une régression par rapport aux acquis. Cette lettre ouverte est une tentative de sauver Rio+20 d'une issue catastrophique », souligne auprès d'AEF Miriam Garcia, chargée de mission Rio+20 pour l'association 4D et le collectif Rio+20, mercredi 28 mars 2012. Elle commente la lettre ouverte « Droits en danger aux Nations unies », rédigée par des ONG et syndicats (1), et adressée au secrétaire général de Rio+20, Sha Zukang, au secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, et à tous les États membres. Samedi 24 mars, une centaine d'acteurs de la société civile s'est réunie pour échanger sur le processus de négociation informelle qui a eu lieu à New York du 19 au 23 mars, suivie d'une réunion intersessionnelle les 26 et 27 mars. « Nous constatons une tentative de certains pays d'affaiblir ou éliminer presque toutes les références aux obligations envers les droits de l'homme et les principes d'équité dans le texte », dénoncent-ils.