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« Nos propositions seront discutées lors des assises qui se tiendront fin octobre-début novembre », annonce Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, lors d'une visite effectuée lundi 21 mai 2012 au CNRS, « un organisme que beaucoup de pays nous envient mais qui a été malmené et brutalisé » ces dernières années, et dont elle rencontre le conseil scientifique et le directoire. « Les assises de l'enseignement supérieur et de la recherche ne seront pas des états généraux », précise-t-elle, ajoutant qu'elles doivent « mettre fin à cinq ans de décisions non concertées et préparer une nouvelle loi sur la recherche et l'université, ainsi que le cadre budgétaire ». Au sujet du budget de l'enseignement supérieur et de la recherche, la ministre signale avoir de « sérieuses préoccupations ». « Un audit a été lancé, mais nous avons déjà identifié des 'oublis budgétaires' à un niveau qui n'est pas anodin », affirme-t-elle.
Abrogation de la circulaire Guéant « au plus vite », refonte de la formation des maîtres, remise à plat des PPP (partenariats publics-privés), réajustement des investissements d'avenir pour limiter les inégalités entre territoires, réforme de l'ANR et de l'Aeres, construction de 8000 logements étudiants par an sur cinq ans, réforme de la LRU sur les aspects gouvernance, reconnaissance du doctorat dans la haute fonction publique, simplification du paysage… Voici quelques-unes des annonces faites par Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, lundi 21 mai 2012, devant les membres du Cneser (conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche), selon des sources syndicales. Aucune annonce plus précise ne sera faite avant le discours de politique générale du Premier ministre, a-t-elle précisé. Voici les réactions du Snesup-FSU, de l'Unef, de la Cé et du Mét.
Alors que le mot d'ordre du quinquennat de Nicolas Sarkozy a été « l'attractivité » des universités françaises, tant pour les chercheurs que pour les étudiants étrangers, le bilan « enseignement supérieur » de Nicolas Sarkozy à l'international est indéniablement marqué - et entaché - par la « circulaire Guéant » sur les étudiants étrangers. En effet, en juillet 2007, la volonté du président est claire : il demande à Brice Hortefeux, alors ministre de l'Intérieur, de « changer profondément la politique d'accueil des étudiants étrangers en France » (AEF n°465536), émettant le souhait que « la France devienne un pays qui attire les meilleurs étudiants du monde entier ». Cinq ans plus tard, force est de constater que l'image de la France est écornée : les responsables d'établissements d'enseignement supérieur redoutent une baisse des pré-inscriptions d'étudiants étrangers pour la rentrée 2012. La faute à la circulaire du 31 mai 2011, cosignée par Claude Guéant, ministre de l'Intérieur, et Xavier Bertrand, ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé, qui a pour conséquence immédiate, dès l'été 2011, des refus de visa de travail pour de nombreux étrangers fraîchement diplômés de grandes écoles.