En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« 40 % des cadres pensent que leur équilibre vie privée-vie professionnelle s'est détérioré au cours de ces cinq dernières années, contre 23 % qui estiment qu'il s'est amélioré. Au total, 63 % soulignent que cet équilibre a évolué, et 37 % qu'il n'a pas évolué. » C'est l'un des résultats d'une enquête intitulée « Vie privée vs vie professionnelle : un concept dépassé pour les cadres », réalisée par l'Ifop pour l'entreprise Goog Technology, rendue publique mardi 22 mai 2012 (1). L'étude se divise en deux parties : « la journée de travail des cadres » et « l'équipement et la mobilité des cadres ». Selon l'Ifop, « la frontière entre vie privée et vie professionnelle disparaît. Le travail emplit toute la vie privée et la vie privée est largement importée dans la vie professionnelle. Ce sont deux espaces qui ne sont plus du tout étanches ».
« La conciliation de la vie professionnelle et de la vie privée est aujourd'hui un élément de plus en plus difficile à manager » et c'est « un des principaux enjeux pour le DRH aujourd'hui », remarque Catherine Carradot, secrétaire générale de l'ANDRH, mardi 24 avril 2012, en conclusion de la troisième étape du Tour de France 2012 de l'association, à Toulouse. Richard Collin, président du cluster Green and Connected Cities, professeur à Grenoble école de management invite à « sortir des logiques réglementaires » et plaide pour « réinventer le travail ».
La majorité des salariés vivent un déchirement entre l'importance qu'ils accordent à leur travail et celle qu'ils peinent à donner à leur vie privée, familiale principalement. Si pour la majorité des Français actifs, le travail est important, 96 % des salariés souhaiteraient en effet faire d'autres choix. Tels sont les résultats d'une enquête (1) lancée le 21 avril 2011 par le cabinet Technologia, épaulé par la Mutuelle UMC, pour « comprendre et éventuellement mesurer les impacts de la vie professionnelle sur la vie privée, dans toutes ses dimensions : sociales, familiales, amoureuses, voire sexuelles », dont les résultats ont été publiés en mars 2012.
« L'insatisfaction des salariés-parents au regard de l'aide apportée par les employeurs en 2012 est toujours très importante : 75 % estiment que leur employeur ne fait pas grand chose pour les aider à concilier vie professionnelle et familiale, contre 70 % en 2011. On constate néanmoins une satisfaction plus forte dans les PME (44 % pour les entreprises de moins de 20 salariés) que dans les grandes entreprises (78 % pour les entreprises de plus de 500 salariés. » C'est l'un des enseignements du volet salariés du baromètre 2012 de l'OPE (Observatoire de la parentalité en entreprise), rendu public mardi 3 avril 2012. Pour la quatrième année, l'OPE, en partenariat avec l'Unaf, réalise une enquête auprès d'un échantillon représentatif au plan national de 1 001 salariés-parents ayant des enfants de moins de 25 ans au foyer.
« Mettre en place des règles établissant des frontières entre le temps de travail et le temps privé, une plus grande flexibilité horaire, la possibilité de travailler à distance et un accès à des services sur le lieu de travail » : telles sont les attentes exprimées par les managers, cadres RH et dirigeants, interrogés dans le cadre d'une enquête de l'IAE Lyon relative à la qualité et aux équilibres de vie au travail (1). Selon l'étude, « 41 % des répondants déclarent avoir une charge de travail trop importante », « 62 % disent manquer de temps pour réaliser leurs tâches », tandis que « près de 75 % sont obligés d'empiéter sur leur temps de travail pour gérer des aspects de leur vie personnelle ». Aut total, les deux tiers des répondants « considèrent qu'ils ressentent des tensions dans la conciliation vie professionnelle/vie privée ».
La majorité des Français pratique des activités privées au bureau. C'est ce que révèle une étude menée auprès de 17 000 entreprises dans le monde en février 2011 par le cabinet Régus, et publiée lundi 12 septembre 2011. Ainsi, 87 % des salariés français interrogés avouent consacrer du temps à la lecture de leurs mails personnels, 22 % des salariés des grandes entreprises font leurs achats en ligne au travail et 41 % utilisent leur téléphone professionnel à des fins personnelles. Des résultats qui montrent « la flexibilité que les entreprises françaises accordent aux collaborateurs afin de pouvoir les laisser gérer leurs activités personnelles », selon les auteurs. A contrario, seul un Français sur dix déclare ne jamais mêler ses préoccupations personnelles à ses horaires de travail.
« Des PME plus actives que les grandes entreprises en matières d'organisation du travail et de dialogue manager-collaborateur », « une progression significative, mais encore insuffisante, entre 2009 et 2010, des actions de sensibilisation des managers d'équipe au respect de l'écosystème personnel de leurs collaborateurs », « une forte créativité des entreprises en termes d'invention de solutions nouvelles pour aider les salariés à articuler leurs vies professionnelles et personnelle » : tels sont les principaux enseignements du volet « Entreprises » du second baromètre de la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale de l'OPE (Observatoire de la parentalité en entreprise), présenté mardi 19 octobre 2010. « Deux grands enjeux [sont] invoqués par les entreprises pour expliquer leur implication sur ces sujets : renforcer l'engagement des collaborateurs et promouvoir l'égalité professionnelle entre hommes et femmes », précise le baromètre.