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Le Syndicat de la magistrature « réaffirme son attachement au tribunal pour enfants - composé d'un juge des enfants et d'assesseurs spécialisés de la société civile -, qui a amplement fait ses preuves pour répondre de manière adaptée à la délinquance des mineurs », mercredi 23 mai 2012. « Sous réserve bien sûr que les moyens nécessaires soient fournis aux services éducatifs pour proposer des réponses diversifiées - ce qui n'a malheureusement pas été le cas ces dernières années », ajoute-t-il. Le syndicat réagit ainsi à l'annonce de la suppression des tribunaux correctionnels pour mineurs, faite par la ministre de la Justice, Christiane Taubira, dimanche 20 mai 2012 (AEF Sécurité globale n°214644). Il rappelle qu'il a « toujours combattu la destruction progressive de la justice des mineurs » et « s'est opposé dès l'origine […] à la loi du 10 août 2011 permettant de juger certains mineurs comme des adultes - au prétexte fallacieux que les jeunes auraient 'changé' » (AEF Sécurité globale n°236604).
« Il faut supprimer les tribunaux correctionnels pour mineurs et les peines planchers. » C'est ce que préconise Christine Bartolomei, magistrate honoraire et présidente du tribunal pour enfants de Marseille entre 2000 et 2010. Elle s'exprime dans le second numéro de la revue « Point de vue » de l'ORDCS (Observatoire régional de la délinquance et des contextes sociaux) de Provence-Alpes-Côte-d'Azur, publié en mai 2012. Elle explique « qu'un mineur de 16 ou 17 ans est encore un enfant dont l'évolution n'est pas achevée et qui doit relever d'une justice spécialisée qui prenne en compte la spécificité de son parcours et lui donne les moyens de devenir un homme ». « Voulons-nous faire de nos jeunes des révoltés et ne leur laisser aucune chance d'intégrer la communauté des adultes ? », demande-t-elle.
« La minorité de l'auteur ne saurait être une excuse systématique en matière criminelle ou délictuelle récividante », déclare le syndicat Alliance, dans un communiqué, lundi 21 mai 2012. Le syndicat réagissait aux déclarations de Christiane Taubira, ministre de la Justice. Celle-ci avait indiqué, dimanche 20 mai 2012, sa volonté de supprimer le nouveau tribunal correctionnel pour mineurs (AEF Sécurité globale n°236604). Celui-ci juge depuis janvier 2012 les « mineurs de plus de 16 ans poursuivis pour des délits commis en récidive ».
« Au lieu de développer un discours obsessionnel et répétitif sur la délinquance des mineurs (qui reste pourtant stable depuis des années), il est temps de s'interroger sur le mal-être d'un bon nombre de jeunes et l'absence de réponses cohérentes et suffisantes, par exemple en termes de structures éducatives, d'insertion professionnelle, ou de soins et d'hospitalisations ». C'est ce qu'affirment dans un communiqué commun six syndicats du monde de la justice (1), jeudi 29 mars 2012. « Une véritable politique de l'enfance doit rompre avec le dogme de la tolérance zéro, toute réponse à un écart de conduite ne devant pas obligatoirement passer par un traitement pénal », affirment-ils. Ils demandent aux candidats à l'élection présidentielle de « choisir d'agir de façon résolue et individualisée au service de la protection de l'enfance, un des meilleurs outils de prévention de la délinquance ». Pour eux, « un effort de réflexion et de recherche de cohérence doit être mené avec tous les partenaires et notamment les services du conseil général ».
François Hollande veut « faire de la sécurité un thème de campagne ». Le candidat socialiste à l'élection présidentielle l'annonce à l'occasion d'un déplacement sur ce thème organisé à Dijon, lundi 6 février 2012. « Je préconise la réintroduction d'une police de proximité », indique-t-il lors d'une conférence de presse. « La police de proximité, ça marche. Il est dommage que le gouvernement le redécouvre à la fin » de la législature, indique-t-il en référence au dispositif de « patrouilleurs » mis en place par Claude Guéant (AEF Sécurité globale n°223362). « Nous avons besoin d'une police de quartier », affirme le candidat qui a également visité, lors de son déplacement, un service de la protection judiciaire de la jeunesse, le centre de supervision urbaine de la commune ou encore le commissariat de police nationale.
Le ministre de la Santé confirme lors du discours prononcé à l'occasion des 50 ans du Sniil réuni en congrès sa "volonté que les partenaires conventionnels puissent ouvrir prochainement des négociations, rapides et ciblées, accompagnant des revalorisations portant sur des actes du quotidien". Affirmant que la profession est "prioritaire" en 2023, François Braun précise avoir demandé au directeur général de la Cnam qu’il ouvre "les discussions sur le sujet". Le ministre aborde aussi la question de la "refondation du métier infirmier" en promettant une approche globale sur les compétences, la formation et les carrières (lire sur AEF info). L’objectif est d’aboutir sur le sujet pour septembre 2024 dans le cadre du chantier de transformation du système de santé. Sur la formation, il indique vouloir "doubler le nombre des Ifsi impliqués dans une cordée de la réussite pour la rentrée 2023".