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« Il existe un défaut d'investissement des entreprises du numérique sur la formation. Seul un investissement massif et régulier sur la formation des salariés et surtout sur celle des chômeurs pourrait permettre de limiter l'inadéquation entre l'offre et la demande », estime l'association professionnelle des informaticiens Munci (1), lundi 21 mai 2012. Dénonçant « la confusion trop fréquente entre « difficultés de recrutement » et « pénurie de main d'oeuvre », le Munci estime nécessaire de développer et d'améliorer l'offre de formation professionnelle au numérique en France, notamment par le déploiement de neufs recommandations qu'elle formule. L'association prévoit d'adresser un courrier officiel à Fleur Pellerin, la ministre déléguée chargée des PME, de l'Innovation et de l'Économie numérique, que l'AEF s'est procuré. Ce courrier présente notamment ces recommandations.
« Il faut accroître les formations [numériques] à l'attention des populations en difficulté telles que les jeunes, les salariés des bassins d'emploi en reconversion, les seniors, les handicapés en s'appuyant notamment sur le FPSPP (Fonds paritaires de sécurisation des parcours professionnels). » Telle est une des dix propositions visant à « réindustrialiser la France grâce au numérique », soumises au ministre chargé de l'Industrie, de l'Énergie et de l'Économie numérique, Éric Besson, par Guy Mamou-Mani, président de Syntec numérique (1), à l'occasion d'une rencontre qui s'est déroulée lundi 6 février 2012. Ces propositions sont mises « à la disposition des candidats à l'élection présidentielle pour alimenter leur réflexion » précise l'organisation d'employeurs. Dans un communiqué, le ministère chargé de l'Économie numérique souligne que « les propositions de Syntec Numérique visent à créer un environnement fiscal et social favorable au développement d'entreprises numériques innovantes et exportatrices. Elles ont également pour objectif d'inciter les industries traditionnelles à investir dans les technologies du numérique afin d'augmenter leur productivité et donc leur compétitivité. »
Le Munci (Mouvement pour une union nationale et collégiale des informaticiens) « se félicite du retrait (quasi-total) de l'informatique de la nouvelle liste des 'métiers en tensions' » mais demande « de nouvelles dispositions pour favoriser en priorité la formation des demandeurs d'emploi avant tout recours à l'immigration » dans un communiqué diffusé jeudi 12 janvier 2012. L'association professionnelle des informaticiens réagit après la rédaction d'une nouvelle circulaire des ministères de l'Intérieur, du Travail et de l'Enseignement supérieur concernant l'emploi d'étudiants étrangers. Le Munci affirme que « certaines SSII [Sociétés de service en ingénierie informatique] préfèrent recruter un profil à l'étranger, quitte à ce que la procédure prenne plusieurs mois, plutôt que de former un demandeur d'emploi pour l'adapter au poste », malgré un taux de chômage d'environ 6 % dans la profession.
« Avec la réforme de la formation professionnelle, le système de financement a été modifié. Dorénavant, le FPSPP prend de l'argent aux branches sans s'assurer qu'il en reste suffisamment pour les entreprises. Nous devons nous concerter avec le Fafiec [l'Opca du secteur du conseil de l'informatique et de l'ingénierie] afin de trouver de nouvelles modalités de financement. » C'est ce que déclare Philippe Tavernier, président de la commission sociale emploi/formation du Syntec informatique, mardi 9 novembre 2010, à l'occasion de la conférence de presse semestrielle de la chambre professionnelle des SSII (sociétés de services en ingénierie informatique), des éditeurs de logiciels et des sociétés de conseil en technologies. Par ailleurs, lors de cette conférence de presse, le Syntec informatique a annoncé avoir adopté un nouveau nom : « Syntec numérique ».