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« Dans ce nouveau chapitre, à mi-chemin entre l'élection présidentielle et notre congrès d'orientation, le Snesup-FSU entend peser pour la rupture maintenant », déclare Stéphane Tassel, secrétaire général du syndicat, à l'issue de la journée de clôture du congrès d'étude de l'organisation à l'université du Maine, le 25 mai 2012. « Je suis content car nous avons fait un bon congrès. Les 125 participants ont adopté à l'unanimité notre appel ‘La rupture maintenant' », « c'est un acte fort » précise-t-il. Stéphane Tassel confirme à AEF qu'une rencontre du Snesup-FSU et du SNCS-FSU est prévue le 30 mai prochain avec Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. « Nous lui exposerons l'ensemble de nos attentes à cette occasion ».
« Dès maintenant, le nouveau gouvernement doit émettre en direction des personnels et des étudiants des signaux forts d'une politique rompant avec la précédente », estime une intersyndicale qui rassemble les principales fédérations de l'enseignement supérieur et de la recherche, notamment le Snesup-FSU et la Ferc-Sup CGT (1), dans un communiqué daté du 22 mai 2012. Cette intersyndicale, qui n'a pas reçu l'appui du Sgen-CFDT, du SNPTES-Unsa, du SNPREES-FO et de l'Unef qui avaient lancé avec les syndicats précités une pétition contre la signature des conventions idex-État (AEF n°217781), souligne aussi qu' « après cinq ans de politique sarkozyste désastreuse pour l'enseignement supérieur et la recherche », « des réformes d'importance sont nécessaires » et « nécessitent une réflexion approfondie associant tous les acteurs et des négociations avec les organisations syndicales ».
Le Sgen-CFDT salue la volonté exprimée par Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, « de redonner une place au dialogue avec la communauté universitaire et de la recherche » et « d'entendre les organisations représentatives avant de lancer les assises de l'enseignement supérieur et de la recherche », indique le syndicat dans un communiqué le 22 mai 2012. La ministre a annoncé lundi 21 mai devant le Cneser et lors d'une conférence de presse au CNRS l'abrogation de la circulaire Guéant « au plus vite », la refonte de la formation des maîtres, la remise à plat des PPP (partenariats publics-privés) ou encore la réforme de la LRU sur les aspects de gouvernance (AEF n°214633 et n°214612). Ces assises doivent permettre de « réformer le cadre législatif et de trouver des moyens de simplifier l'empilement des structures instauré depuis 2006 ».
La Cnesu (Coordination nationale des établissements scientifiques et universitaires) « exige l'abrogation de tous les textes qui sous couvert d'autonomie et d'excellence ont organisé le démantèlement de l'enseignement supérieur et de la recherche », indique-t-elle dans un communiqué diffusé à l'issue de sa première rencontre, à laquelle ont participé 70 personnes selon les organisateurs, le 21 mai 2012. Dans la déclaration adoptée par les participants, la coordination « demande une nouvelle politique pour l'enseignement supérieur et la recherche » à partir de sa plateforme revendicative qui reprend les thèmes évoqués en amont de la rencontre (AEF n°215039). En outre, elle « appelle à la mobilisation des enseignants-chercheurs, enseignants et chercheurs, bibliothécaires, ingénieurs, administratifs, techniciens, personnels de service et de santé, étudiants, doctorants, des établissements scientifiques et universitaires dès maintenant et à la rentrée de septembre ».
« Nos propositions seront discutées lors des assises qui se tiendront fin octobre-début novembre », annonce Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, lors d'une visite effectuée lundi 21 mai 2012 au CNRS, « un organisme que beaucoup de pays nous envient mais qui a été malmené et brutalisé » ces dernières années, et dont elle rencontre le conseil scientifique et le directoire. « Les assises de l'enseignement supérieur et de la recherche ne seront pas des états généraux », précise-t-elle, ajoutant qu'elles doivent « mettre fin à cinq ans de décisions non concertées et préparer une nouvelle loi sur la recherche et l'université, ainsi que le cadre budgétaire ». Au sujet du budget de l'enseignement supérieur et de la recherche, la ministre signale avoir de « sérieuses préoccupations ». « Un audit a été lancé, mais nous avons déjà identifié des 'oublis budgétaires' à un niveau qui n'est pas anodin », affirme-t-elle.
Abrogation de la circulaire Guéant « au plus vite », refonte de la formation des maîtres, remise à plat des PPP (partenariats publics-privés), réajustement des investissements d'avenir pour limiter les inégalités entre territoires, réforme de l'ANR et de l'Aeres, construction de 8000 logements étudiants par an sur cinq ans, réforme de la LRU sur les aspects gouvernance, reconnaissance du doctorat dans la haute fonction publique, simplification du paysage… Voici quelques-unes des annonces faites par Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, lundi 21 mai 2012, devant les membres du Cneser (conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche), selon des sources syndicales. Aucune annonce plus précise ne sera faite avant le discours de politique générale du Premier ministre, a-t-elle précisé. Voici les réactions du Snesup-FSU, de l'Unef, de la Cé et du Mét.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 29 mai 2023 :