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« L'exercice au concours [de recrutement des enseignants] n'est pas d'être compétent devant des élèves mais d'être brillant devant un jury de professeurs », déclare Jean-Pierre Obin, Igen honoraire ayant rejoint l'équipe d'Arnaud Montebourg lors des primaires du PS, à l'occasion d'une rencontre sur le « métier enseignant » organisée par l'Ajé (association des journalistes en éducation) vendredi 25 mai 2012. Il préconise « un concours réformé pour faire que les enseignants soient formés devant de vrais élèves ». Mais « le principal obstacle à l'évolution des contenus du concours, c'est le Snes », affirme Jean-Pierre Obin. Il cite également « les lobbys disciplinaires ». Selon lui, les membres du Snes « font de la qualification universitaire l'alpha et l'oméga de leur identité ». « Le Snes a été le complice de la droite sur la masterisation car le syndicat [y] a vu deux ans de qualification supplémentaire et une revalorisation de la carrière », explique-t-il.
« Le pari que nous faisons est celui d'une réforme globale. Il serait indécent à l'égard des enseignants de dire 'on entre dans le sujet du métier par la réforme du statut de 1950' », déclare Vincent Peillon, conseiller de François Hollande, candidat socialiste à l'élection présidentielle de 2012, en charge de l'éducation, de la jeunesse, de l'enseignement supérieur, de la recherche, de l'enseignement et de la formation professionnels, lors d'une réunion de l'association des journalistes en éducation (AJÉ) tenue le vendredi 27 janvier 2012 à Paris. « Il s'agit de penser différemment le métier de l'enseignant, des pratiques pédagogiques, de la formation », poursuit-il. « J'ai fixé une règle, celle d'avoir des entrées pédagogiques pour faire en sorte de mener cette réforme globale. Si on commence par réformer le statut de 1950, on envoie le signal à l'opinion que les enseignants ne travaillent pas assez. Or je crois qu'il faut un statut, qui protège de la précarité ». « J'assume qu'on ne peut faire une grande réforme de l'Éducation nationale qu'avec le soutien des enseignants, mais aussi des parents d'élèves et de l'ensemble des citoyens. Il doit s'agir d'une co-production », préconise-t-il. François Hollande doit prononcer « un discours sur l'éducation » le 9 février 2012.
L'association des journalistes éducation (AJé) « regrette la non-publication par le ministère de l'Éducation nationale d'éléments d'information et d'évaluation sur le système éducatif », le 12 décembre 2011. « Depuis 2007, les rapports d'inspection générale ne sont que très rarement publiés », « les notes de la Depp sont diffusées au compte goutte et nombre d'entre elles ne sont jamais rendues publiques, faute d'accord du cabinet du ministre », affirme l'association. L'AJé, créée le 27 juin 2011, est une association regroupant quarante journalistes professionnels spécialisés dans les domaines de l'éducation, de l'enseignement supérieur et de la recherche.