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Le Cnom (Conseil national de l'Ordre des médecins) rend publiques, mardi 29 mai 2012, une série de recommandations sur la problématique de l'accès aux soins qui se veulent « pragmatiques » et « raisonnables », selon Michel Legmann, président du Cnom. La plus emblématique consiste à suggérer aux pouvoirs publics la mise en place d'une régulation des conditions du premier exercice des médecins durant une période quinquennale. À l'obtention de sa qualification ou à l'issue de son post-internat, le médecin serait tenu d'exercer pendant une période allant de trois à cinq ans dans sa région de formation de 3e cycle. Les médecins optant pour une activité de remplacements en cabinets et ceux titulaires d'un diplôme étranger (UE et hors UE) ayant obtenu leur autorisation d'exercer seraient également visés par cette contrainte. Les modalités de cette obligation (lieux d'exercice et modalités d'exercice) seraient déterminées par les ARS « en fonction des besoins identifiés par unités territoriales et en liaison étroite avec le conseil régional de l'Ordre ».
« Désertification médicale : une fatalité ? », tel était le thème de la rencontre organisée mardi 29 mars 2011 par l'AMF à Paris en présence de nombreux élus locaux (maires, conseillers municipaux), de responsables d'association départementales des maires (Seine-Maritime, Aube, Loiret, Territoire de Belfort, Charente-Maritime, Vosges, Haute-Loire). Intervenant en ouverture de deux tables rondes, Xavier Bertrand, ministre de la Santé, a insisté sur l' « incitation », expliquant qu'elle est la « clef de notre politique en matière de démographie médicale », et ajoutant qu'il « faut aller jusqu'au bout de la logique incitative ». Le ministre annonce la création d'un service unique d'aide à l'installation des professionnels de santé qui sera mis en place au plus tard en juillet 2011 par les ARS.
La CSMF et MG France réagissent à la publication de l'Atlas de la démographique médicale du Cnom qui révèle une baisse, au tableau de l'Ordre des médecins au 1er janvier 2009, du nombre de médecins actifs de -2 % et une hausse de + 5,5 % des médecins remplaçants (AEF n°287941). Le Cnom révèle également que sur 10 médecins inscrits, un seul choisit l'exercice libéral.
Le Cnom publie mardi 8 septembre 2009 un atlas démographique, réalisé à partir des données d'inscription au tableau de l'Ordre au 1er janvier 2009, d'où il ressort que « pour la première fois, le nombre de médecins actifs réguliers diminue », selon Michel Legmann, président du CNOM. Au 1er janvier 2009, l'Ordre recensait 199 736 médecins inscrits ayant une « activité régulière », soit 2 % de moins que l'année précédente, et 258 153 médecins inscrits (actifs réguliers, remplaçants et retraités). La catégorie « actifs réguliers » exclut les « médecins remplaçants » qui étaient 9 999 en début d'année, soit une progression de +5,5 % par rapport à 2008 (+500 % par rapport à 1989). Si les nouveaux inscrits à l'Ordre sont un peu plus de 5 000 (+3,42 % en un an), ils étaient plus nombreux entre 2007 et 2008 (+16,1 %). « Le renouvellement est donc très loin de s'opérer », observe-t-on au CNOM où l'on déplore par ailleurs que sur 10 médecins inscrits, un seul choisisse l'exercice libéral. Même les médecins diplômés originaires d'Europe et extra européens (9 631 inscrits au total, +3,43 % en un an), sur lesquels les pouvoirs publics comptaient pour compenser la baisse des médecins installés dans certaines régions, choisiraient de s'installer préférentiellement dans les centres villes et en exercice salarié.
"L'effet cohorte" qui mesure les différences moyennes d'honoraires entre médecins ayant débuté leur activité à des dates différentes est "positif pour les cohortes antérieures à 1978 avant de diminuer fortement, puis de se redresser à la fin des années 1980". C'est ce que montre une étude de l'Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), publiée jeudi 29 janvier 2009 dans le numéro 414 de la revue "Économie et statistique" et intitulée "démographie médicale et carrières des médecins généralistes: les inégalités entre générations". Ainsi, "les omnipraticiens installés en 1985 gagnent, toutes choses égales par ailleurs, 19,6% de moins que ceux installés en 1972" mais la situation s'améliore pour les médecins installés dans les années 1990 puisque "toutes choses égales par ailleurs, les médecins installés en 1999 ont des honoraires supérieurs de 16,8 % à ceux des médecins de la cohorte 1985".