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« Dès la rentrée prochaine, l'allocation [de rentrée scolaire] perçue sera portée à 356,20 euros pour un enfant de 6 à 10 ans, contre 284,97 euros en 2011, à 375,85 euros pour un enfant de 11 à 14 ans, contre 300,06 euros en 2011, et à 388,87 euros pour un enfant de 15 à 18 ans, contre 311,11 euros en 2011, soit une augmentation toujours supérieure à 70 euros », indique le compte-rendu du conseil des ministres, mercredi 30 mai 2012. Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale, y a présenté une communication sur « les mesures du changement pour la rentrée scolaire 2012 ». « D'un coût de 372 millions d'euros pour la branche famille, cette augmentation sera financée dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale », précise-t-il. Augmenter « de 25 % l'allocation de rentrée scolaire » faisait partie des « engagements » de François Hollande, alors candidat à la présidence de la République, présentés le 26 janvier 2012 (AEF n°222867).
« Nous lancerons les concertations dès le conseil des ministres [du mercredi 30 mai 2012] passé, pour que la casse programmée par la droite [à la rentrée 2012] puisse être affaiblie », annonce Vincent Peillon, ministre de l'Education nationale, lors d'un discours samedi 26 mai 2012 devant 500 militants de la FCPE, réunis pour leur congrès annuel aux Sables d'Olonne (Vendée) du 26 au 28 mai 2012. La FSU et l'Unsa seront notamment reçues au MEN lundi 4 juin 2012 dans la matinée.
Vincent Peillon, le ministre de l'Éducation nationale, annoncera « dès la semaine prochaine » un plan d'urgence « pour que la rentrée se passe dans de meilleures conditions », indique-t-il, lundi 21 mai 2012 à l'occasion d'un déplacement à Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne) pour visiter des classes maternelles et élémentaires du groupe scolaire Claude-Tournier. « Nous voulons trouver des critères objectifs d'affectation des moyens [supplémentaires pour la rentrée] qui soient implacables. La Seine-et-Marne sera traitée différemment » comme neuf autres départements, précise-t-il. En outre, « il faudra s'assurer que le plan d'urgence permette d'améliorer les remplacements », souligne-t-il en visitant une classe de l'école. « On voit bien que, dans cette classe, le travail se fait en équipe, en lien avec les familles. Tout va bien mais il y a un problème de remplacement », estime Vincent Peillon.