En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
L'Anemf, l'Isnar-IMG et Reagjir d'une part, la CSMF-Jeunes médecins et l'Isnih et l'ISNCCA d'autre part réagissent, mercredi 30 mai 2012, aux « recommandations du Cnom sur l'accès aux soins » rendues publiques la veille par l'Ordre des médecins (AEF n°214057). Les trois premières organisations « restent sous le coup de l'incompréhension » et se disent « consternées par la teneur des 'recommandations' avancées ». Ils estiment que celles-ci sont « en contradiction avec ses missions ordinales » et affirment que « les jeunes n'assumeront pas seuls les erreurs de gestion de l'offre de soins de leurs aînés ». La CSMF-Jeunes médecins, qui s'interroge sur le bien fondé du positionnement de l'Ordre sur ce type de sujets et sur son souhait de « prendre la place des syndicats », entend « mettre en garde » les « tutelles » et le Cnom. Quant aux internes de spécialités et aux chefs de clinique, ils reprochent à l'Ordre de « faire cavalier seul ».
Le Cnom (Conseil national de l'Ordre des médecins) rend publiques, mardi 29 mai 2012, une série de recommandations sur la problématique de l'accès aux soins qui se veulent « pragmatiques » et « raisonnables », selon Michel Legmann, président du Cnom. La plus emblématique consiste à suggérer aux pouvoirs publics la mise en place d'une régulation des conditions du premier exercice des médecins durant une période quinquennale. À l'obtention de sa qualification ou à l'issue de son post-internat, le médecin serait tenu d'exercer pendant une période allant de trois à cinq ans dans sa région de formation de 3e cycle. Les médecins optant pour une activité de remplacements en cabinets et ceux titulaires d'un diplôme étranger (UE et hors UE) ayant obtenu leur autorisation d'exercer seraient également visés par cette contrainte. Les modalités de cette obligation (lieux d'exercice et modalités d'exercice) seraient déterminées par les ARS « en fonction des besoins identifiés par unités territoriales et en liaison étroite avec le conseil régional de l'Ordre ».
L'association de consommateurs UFC-Que choisir saisit, ce mardi 29 mai 2012, l'occasion de la présentation par le Cnom (Conseil national de l'Ordre des médecins) de ses recommandations en faveur de l'accès aux soins pour présenter les siennes. Elle demande à Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, de « refuser le conventionnement de nouveaux médecins dans les zones surdotées pour assurer dans chaque territoire une densité médicale plancher de médecins généralistes, comme de spécialistes » et d' « initier un réexamen de la rémunération des actes médicaux, à la hausse comme à la baisse, auquel tous les payeurs (assurance maladie, organismes complémentaires et usagers) devront être associés ».