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« La ministre nous a assurés que la politique de recherche se fera dans la transparence et dans un esprit de dialogue mais s'est refusée à tout effet d'annonce », signale à AEF Patrick Monfort, secrétaire général du SNCS-FSU, reçu mardi 30 mai 2012 avec son homologue Stéphane Tassel du Snesup-FSU par Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. « Il faudra attendre les assises prévues à l'automne, sachant que rien ne se fera avant 2013 », poursuit-il. « Nous avons néanmoins dit à la ministre que le milieu attend des annonces et des signes de rupture par rapport à la politique précédente », ajoute Patrick Monfort. « Nous pouvons patienter jusqu'aux législatives, mais nous nous montrerons plus fermes ensuite. Nous attendons plus d'écoute de la part d'un gouvernement de gauche que de la part du précédent, mais nous n'avons pas l'intention de rester passifs pour autant. »
« Dans ce nouveau chapitre, à mi-chemin entre l'élection présidentielle et notre congrès d'orientation, le Snesup-FSU entend peser pour la rupture maintenant », déclare Stéphane Tassel, secrétaire général du syndicat, à l'issue de la journée de clôture du congrès d'étude de l'organisation à l'université du Maine, le 25 mai 2012. « Je suis content car nous avons fait un bon congrès. Les 125 participants ont adopté à l'unanimité notre appel ‘La rupture maintenant' », « c'est un acte fort » précise-t-il. Stéphane Tassel confirme à AEF qu'une rencontre du Snesup-FSU et du SNCS-FSU est prévue le 30 mai prochain avec Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. « Nous lui exposerons l'ensemble de nos attentes à cette occasion ».
« Nous pensons que sans attendre un débat sur les grands problèmes de la recherche, quelques mesures peuvent être prises rapidement avec peu de dépenses supplémentaires (…). Cela donnerait un signal positif aux personnels de la recherche. » C'est ce qu'écrit Daniel Steinmetz, secrétaire général du SNTRS-CGT, dans un courrier adressé lundi 14 mai 2012 « à de nombreux responsables politiques sensibles aux questions d'enseignement supérieur et de recherche des partis de gauche ». Le syndicat attire leur attention sur un « contentieux dans la recherche, à la fois avec le gouvernement de Nicolas Sarkozy et les directions des EPST (établissements publics à caractère scientifique et technologique) », qui « touche tous les aspects de la recherche : son organisation, l'emploi et la précarité, le financement, l'évaluation, etc. »
« Après la bonne nouvelle de l'élection de François Hollande [à la présidence de la République, dimanche 6 mai 2012], un énorme travail est maintenant à accomplir : il va falloir reconstruire beaucoup de choses dans le domaine de la recherche », déclare à AEF Patrick Monfort, secrétaire général du SNCS-FSU, lundi 7 mai 2012. « En particulier, il faudra redonner les moyens à la communauté scientifique de libérer ses forces créatives, en donnant un coup de balai dans toutes les nouvelles structures qui se sont accumulées ces dernières années – ANR (Agence nationale de la recherche), Aeres (Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur), alliances, etc. Le point positif, c'est que si les organismes ont été touchés dans leurs missions de structuration de la recherche – qu'il faudra leur rendre –, ils ne l'ont pas été structurellement. » Patrick Monfort avertit toutefois : « Nous aurons du mal à accepter que l'enseignement supérieur et la recherche ne fassent pas l'objet d'un ministère de plein droit et se fondent dans un grand ministère de l'Éducation. » De la même manière, il souligne que « le SNCS ne peut pas accepter la vision utilitariste de la recherche et s'opposera donc à ce que l'enseignement supérieur et la recherche soient raccrochés à un ministère également chargé de l'Innovation et de l'Industrie ».
« L'attitude [de la direction du CNRS] est en opposition explicite avec les engagements pris dans le protocole Tron et transcrits dans la circulaire d'application du protocole. Le SNTRS-CGT conteste cette interprétation de la loi et a demandé à l'UGFF-CGT d'intervenir auprès du gouvernement. Si cette attitude se confirmait, elle ouvrirait la porte à des dégraissages supplémentaires avant la tenue des examens réservés pour la titularisation (premiers prévus en 2013). » Voilà ce que déclare le SNRTS-CGT le 23 février 2012, au lendemain d'une rencontre entre les syndicats et la direction du CNRS « pour discuter de l'application de la loi Sauvadet dite de lutte contre la précarité dans la fonction publique ». « Cette position s'appuie sur une rédaction ambiguë, intervenue pendant la procédure parlementaire, de l'article sur la cédéisation (article 7 de la loi adoptée par la commission mixte parlementaire) », détaille le SNTRS-CGT.
Dans les EPST (établissements publics à caractère scientifique et technologique), « au total, 977 agents contractuels sont éligibles à l'un des dispositifs de recrutements réservés » prévus par le projet de loi « sur l'accès à l'emploi titulaire et à l'amélioration des conditions d'emploi des agents contractuels dans la fonction publique » (1) (AEF n°227109). Tel est le résultat de « l'enquête EANT (enquête sur les agents non titulaires) réalisée auprès de huit EPST du 27 juillet au 15 septembre 2011 » par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Une « fiche de synthèse » signée de la Dgesip (direction générale pour l'enseignement supérieur et l'insertion professionnelle) et de la DGRI (direction générale pour la recherche et l'innovation), mise en ligne sur le site du SNTRS-CGT, en a été remise le 10 novembre 2011 aux participants à la réunion du « comité de suivi sur l'accord du 31 mars 2011 et la préparation de la loi sur l'accès à l'emploi de titulaires pour l'enseignement supérieur et la recherche ». Cette réunion était présidée par Éric Bernet, chef du service des personnels ingénieurs, administratifs, techniques, ouvriers, sociaux et de santé, des bibliothèques et des musées, et adjoint à la directrice générale des ressources humaines du ministère. Dans les établissements publics d'enseignement supérieur, le ministère recense plus de 10 000 contractuels éligibles (AEF n°226473).
Nommée par intérim (lire sur AEF info) comme déléguée ministérielle au numérique en santé au 1er novembre 2022, Héla Ghariani se voit confirmée à ce poste, par décret du 7 juin 2023 publié au Journal officiel ce jeudi. A ce titre, elle sera chargée de l’exécution de la nouvelle feuille de route du numérique en santé (2023-2027) (lire sur AEF info), qui place en priorité la généralisation de l’utilisation de Mon Espace Santé, mais aussi la prévention personnalisée. Et ce à la tête d’une institution désormais directement intégrée à l’administration centrale des ministères chargés des affaires sociales, créée par décret n° 2023-373 du 15 mai 2023. Son arrivée à la direction de la délégation par intérim, en binôme avec Raphaël Beaufret, avait été annoncée lors de la conférence rétrospective retraçant le bilan de l’avancement de la feuille de route du numérique en santé (lire sur AEF info), suite au départ de Dominique Pon et Laura Létourneau. Auparavant, Héla Ghariani dirigeait les projets à la délégation du numérique en santé, après quatre ans passés au sein de l’incubateur beta.gouv.fr.