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« Nous nous orientons vers un appel de la décision du tribunal administratif qui a annulé l'élection du président de Bordeaux-III le 23 mars dernier. Le dossier est en train d'être constitué par l'avocat [Me Lionel Bernadou] que l'université a choisi pour la représenter. La saisie de la cour administrative d'appel devrait intervenir en début de semaine prochaine », annonce ce 31 mai 2012 à la presse Jean-Paul Jourdan, qui, depuis la décision des juges jeudi 24 mai dernier, n'est plus président de l'université bordelaise de lettres, langues et sciences humaines (AEF n°213952). L'ex-président de Bordeaux-III précise que son établissement va déposer deux appels : l'un demandant à la cour d'appel un sursis à exécution de la décision du tribunal administratif, l'autre sur le fond du dossier. « Nous sommes en train de rassembler les pièces montrant que l'utilisation d'outils de communication comme les téléphones et ordinateurs portables pendant le scrutin du 23 mars dernier n'ont pas pu altérer la sincérité du scrutin », dit Jean-Paul Jourdan. Cet argument avait été mis en avant par Pierre Beylot, candidat à la présidence de Bordeaux-III, dans le recours qu'il avait formulé devant le tribunal administratif le 27 mars dernier.
Le tribunal administratif de Bordeaux a annulé jeudi 24 mai 2012 « les opérations électorales du 23 mars dernier ayant conduit Jean-Paul Jourdan à la présidence de l'université Montaigne Bordeaux-III, suite à un recours déposé par Pierre Beylot, candidat à cette même élection, appuyé par Jean-Yves Coquelin également candidat », annonce l'établissement mercredi 30 mai 2012. « Le motif de l'annulation est l'utilisation de téléphones et d'ordinateurs portables, pendant le scrutin, qui aurait entaché le vote d'insincérité. L'université est ainsi dans une situation sans précédent, aucune jurisprudence n'existant en la matière depuis l'adoption de la loi LRU. Elle étudie toutes les solutions envisageables avec le ministère et le rectorat », précise encore l'université bordelaise de lettres langues et sciences humaines, qui a reçu notification de la décision des juges hier, mardi 29 mai 2012.
Pierre Beylot, l'un des trois candidats à la présidence de l'université Montaigne Bordeaux-III le 23 mars dernier, a déposé, devant le tribunal administratif de Bordeaux, un recours en annulation du scrutin qui a porté à la tête de l'établissement Jean-Paul Jourdan. Le 27 mars dernier, il a demandé au juge d'invalider cette élection au motif que « l'utilisation de téléphones et d'ordinateurs portables pendant et entre les deux tours de ce scrutin constitue une atteinte au secret du vote et à sa sincérité », explique-t-il à AEF mardi 2 avril 2012. Le tribunal ayant 18 mois pour statuer sur cette requête, Pierre Beylot dit envisager aujourd'hui de déposer un référé pour obtenir une décision plus rapide. Jean-Paul Jourdan a été élu par le conseil d'administration de l'université au second tour par douze voix contre huit pour Pierre Beylot, une pour Jean-Yves Coquelin et un vote blanc. Au premier tour, il était à égalité avec Pierre Beylot (huit voix chacun) ; un suffrage s'était porté sur Jean-Yves Coquelin et cinq votes blancs s'étaient exprimés.
La liste « Agir ensemble pour Bordeaux-III » obtient une majorité relative au sein des collèges enseignants du conseil d'administration de l'université Montaigne Bordeaux-III, mardi 6 mars 2011, à l'occasion du renouvellement des trois conseils de l'établissement. Conduite par Pierre Beylot, ancien vice-président du Cevu de 2005 à 2008, sous le mandat du président Singaravelou, cette liste a obtenu sept sièges (six dans le collège A, un dans le collège B), alors que la liste « Bordeaux-III Partages », menée par Jean-Paul Jourdan, vice-président du CA dans l'équipe sortante du président Patrice Brun, en obtient six (un dans le collège A, cinq dans le collège B). La troisième liste, « Alternative », place un seul élu en la personne de sa tête de liste, Jean-Yves Coquelin, VP Cevu de l'équipe sortante, démissionnaire en 2011. « Agir ensemble pour Bordeaux-III » est la seule des trois listes en lice à s'être prononcée favorablement à une participation de Bordeaux-III à la NUB, la future nouvelle université unique de Bordeaux.
Jean-François Carenco est nommé ministre délégué à l’Outre-mer auprès du ministre de l'Intérieur et des Outre-mer Gérald Darmanin, dans le nouveau gouvernement d’Élisabeth Borne annoncé lundi 4 juillet 2022 dans la matinée. Président de la Commission de régulation de l’énergie depuis le 16 février 2017, cet énarque (promotion 1979) connaît bien l’outre mer où il a été secrétaire général à la Nouvelle-Calédonie puis préfet à plusieurs reprises (Saint-Pierre-et-Miquelon en 1996, Guadeloupe de 1999 à 2002). Il a également occupé les fonctions de directeur de cabinet de Jean-Louis Borloo au ministère du Travail et de la Cohésion sociale (2005-2006) puis au ministère du Développement durable (2008-2010). Le prochain président de la CRE sera nommé par décret du président de la République, après une audition en commission à l’Assemblée nationale et au Sénat.