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Le fonctionnement du jury de VAE dans l'enseignement supérieur est « le point le plus satisfaisant dans les observations de la mission [de l'IGAENR sur le fonctionnement des jurys de VAE'] » (1). Ce rapport vient d'être rendu public par le nouveau ministre de l'Éducation nationale, Vincent Peillon. Il avait été remis en décembre 2011 à son prédécesseur, Luc Chatel. Le travail de l'IGAENR porte sur le fonctionnement « des services de VAE dans les académies, où les résultats du dispositif apparaissent inférieurs à la moyenne nationale » et relève notamment une « insuffisance du pilotage des jurys sur les VAE » dans le second degré. En outre, si le médiateur de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, à l'initiative du rapport souhaite que « les ministères fassent examiner le fonctionnement des jurys de VAE concernés », c'est également en raison « de la modestie des résultats obtenus pour les diplômes autorisant une activité commerciale ».
« À l'université et au Cnam, 4 064 personnes ont bénéficié en 2010 d'une validation de leurs acquis au titre de la VAE (validation des acquis de l'expérience), pour obtenir tout ou partie d'un diplôme ou d'un titre de l'enseignement supérieur », indique une note d'information publiée en décembre 2011 par la Depp du ministère de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative, intitulée « La validation des acquis de l'expérience dans les établissements d'enseignement supérieur en 2010 ». Ce chiffre est stable (autour de 4 100 VAE) depuis 2007.
« Nous ne savons concrètement rien du volet pédagogique des investissements d'avenir. Patrick Hetzel, Dgesip, a plusieurs fois déclaré publiquement que la formation continue devait faire partie de la stratégie des investissements d'avenir (AEF n°265850), nous diffusons ce message », déclare à AEF Jean-Marie Filloque, président de la CDSUFC. « Nous poussons les services universitaires impliqués dans la FTLV (formation tout au long de la vie) à oeuvrer pour être pris en compte dans le cadre des appels d'offres des investissements d'avenir. »
4 055 personnes ont bénéficié en 2009 d'une VAE pour obtenir tout ou partie du diplôme dans une université ou au Cnam, un nombre stable depuis 2007, selon une note de la Depp consacrée à la VAE dans les établissements d'enseignement supérieur, publiée en janvier 2011. La licence professionnelle représente 35 % des validations attribuées pour tout ou partie du diplôme dans le cadre d'une VAE et supplante ainsi le master pour la première fois (34 % des bénéficiaires). « Ceux-ci restent très plébiscités en raison de l'attractivité importante qu'ils exercent pour l'insertion professionnelle ». Les sciences économiques, la gestion et l'AES attirent toujours davantage de candidats (35 %), suivies des sciences fondamentales appliquées (27 %) et des sciences humaines et sociales, dont l'information et la communication (22 %).
« Les projets d'établissement prévus dans le cadre de la LRU doivent intégrer la FCU (formation continue universitaire) », a déclaré Lionel Collet, président de la CPU et de Lyon-I Claude Bernard, à l'issue du 37e colloque annuel de la CDSUFC, vendredi 18 juin 2010 à Lyon. De même, pour Patrick Hetzel, (Dgesip), « la formation continue doit faire partie de la stratégie des universités ». « Les six missions clés de nos universités, définies par la loi LRU, dont la formation continue, doivent être considérées comme indissociables et ne souffrent d'aucune hiérarchie. Le projet stratégique des établissements doit être l'élément clé de la recomposition des universités et faire une place pleine et entière à la FCU ». A ce titre, « les initiatives d'excellence (grand emprunt, plan campus, les laboratoires d'excellence ou les instituts de recherche technologiques…) devront s'appuyer sur l'ensemble des missions des universités, sans oublier d'y inscrire la formation continue ».