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« Je voulais démontrer que le contrat de génération ne pouvait pas être une formule qui s'appliquait mécaniquement à toutes les entreprises, mais qu'elle devait être adaptée à chacune des situations. D'où la négociation qui va s'ouvrir dans le cadre de la conférence sociale, qui permettra de trouver les meilleures incitations pour cette alliance des âges, pour que les plus anciens restent en entreprise et puissent transmettre aux plus jeunes en CDI qui accèdent pour la première fois à l'emploi », déclare François Hollande, à l'issue de la visite de l'entreprise Supratec, à Bondoufle (Essonne), vendredi 1er juin 2012. Accompagné de Michel Sapin, ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du dialogue social, le président de la République a choisi de consacrer son premier déplacement officiel sur le territoire français à ce contrat de génération qu'il souhaite soumettre aux partenaires sociaux, lors de la conférence sociale de début juillet, pour qu'ils en tentent, ensuite, d'en définir les modalités de mise en oeuvre.
Des rencontres bilatérales mardi 29 mai 2012, une négociation tripartite en vue d'un accord de méthode début juin, puis la tenue d'une « conférence sociale » pouvant courir sur plusieurs jours à l'Élysée « avant le 14 juillet ». Telle est la méthodologie des discussions entre l'exécutif et les partenaires sociaux annoncée par le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, sur les ondes de RTL, mercredi 23 mai 2012 et qu'il présentera dans la matinée en Conseil des ministres. « C'est une nouvelle méthode que nous voulons mettre en oeuvre », déclare-t-il, ajoutant qu' « il n'est pas question de faire un sommet social qui dure une heure ou deux, où chacun s'exprime et où il ne se passe rien ».
« On prépare la conférence sociale de juillet prochain et il n'y a pas de divergences de point de vue sur les modalités. Que ce soit une réunion d'un, de deux ou de trois jours, on s'adaptera », explique Laurence Parisot, mardi 22 mai 2012, lors de sa conférence de presse mensuelle, après de « premiers contacts » avec des membres du nouveau gouvernement. La présidente du Medef a d'ores et déjà rencontré ou eu une conversation téléphonique avec Michel Sapin, ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé et Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif. Elle souhaite que quatre sujets soient inscrits à l'ordre du jour de la conférence sociale qui réunira partenaires sociaux et gouvernement : « Le marché du travail et l'employabilité compétitive », le « financement de la protection sociale », la « modernisation du dialogue social » et la « qualité de vie au travail ».
Michel Sapin, nommé le 16 mai 2012 ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, devra faire face à l'augmentation du chômage et à des perspectives peu favorables de l'emploi pour 2012. Alors que le taux de chômage s'élève à 9,4 % fin 2011, l'Insee prévoit, pour 2012, une nouvelle hausse du chômage, qui pourrait atteindre 9,7 % en France métropolitaine à la fin du premier semestre (10,1 % avec les départements d'Outre-mer). 49 000 postes pourraient par ailleurs être supprimés au premier semestre 2012 après 54 000 au second semestre 2011. Les derniers chiffres de Pôle emploi font, eux, état d'une hausse du nombre de demandeurs d'emploi pour le 11e mois consécutif : +0,6 % pour la catégorie A en mars 2012 et +0,7 % pour les catégories A, B, C. Plusieurs observateurs s'inquiètent également de l'installation du chômage de longue durée, qui concernait plus de 40 % des demandeurs d'emploi mi-2011, ainsi que de la situation des jeunes, dont le taux de chômage atteint les 22,4 % fin 2011.
« Nous sommes tous, gouvernement, syndicats, patronat, dans le même bateau. Je voudrais que chacun en soit conscient », déclare Laurence Parisot dans un long entretien accordé aux « Échos » vendredi 11 mai 2012. La présidente du Medef fait le point sur les attentes du patronat après l'élection de François Hollande à la présidence de la République, le candidat socialiste devant prendre officiellement ses fonctions et nommer son Premier ministre mardi 15 mai 2012. Laurence Parisot, qui pendant la campagne électorale avait jugé « extraordinaire » le travail accompli par le président sortant Nicolas Sarkozy, n'a pas rencontré François Hollande à ce jour, malgré ses demandes répétées. « Les entreprises ne sont ni à gauche ni à droite. La solution à la crise passe par elles, par leur compétitivité et par le dialogue social : il nous faudra travailler de la manière la plus étroite possible avec le gouvernement », insiste-t-elle aujourd'hui. La nouvelle équipe gouvernementale sera désignée mercredi 16 mai, en fin de journée.
Le candidat PS à l'élection présidentielle, François Hollande, rend publique, mercredi 4 avril 2012, sa feuille de route pour la première année de son quinquennat s'il est élu. Le candidat socialiste distingue trois périodes : entre le 6 mai 2012, date du second tour de l'élection présidentielle, et le 29 juin, date de la fin de la session ordinaire du Parlement, entre le 3 juillet et le 2 août 2012, période programmée pour la session extraordinaire du Parlement, et entre fin août 2012 et juin 2013. Le candidat prévoit notamment d'organiser un sommet social mi-juillet pour aborder « les principaux chantiers sociaux du quinquennat ». Voici le détail de la première année de la politique de François Hollande, s'il est élu président de la République.
« 60 engagements pour la France » : tel est l'intitulé du programme présidentiel du candidat socialiste François Hollande, présenté jeudi 26 janvier 2012. Mesures pour la jeunesse, lutte contre le chômage, réforme des retraites ou encore « constitutionnalisation » du rôle des partenaires sociaux figurent dans le programme du candidat qui en a déjà annoncé les grandes lignes lors de son meeting d'ouverture de campagne au Bourget (Seine-Saint-Denis), dimanche 22 janvier (AEF n°223241). S'appuyant sur des hypothèses de croissance de 0,5 % en 2012, de 1,7 % en 2013 puis au dessus de 2 % sur la période 2014-2017, François Hollande compte engager « des mesures nouvelles pour 20 milliards d'euros à l'horizon de 2017 », dont cinq milliards « destinés à soutenir l'emploi des jeunes et à lutter contre le chômage ». De plus, il compte annuler 29 milliards de dépenses, dont 17,3 milliards aujourd'hui accordés aux entreprises, avec la remise en cause de niches fiscales et sociales. Son objectif : "rétablir les finances publiques » et atteindre « 3 % de déficit par rapport au PIB en 2013 ». Voici le détail des mesures sociales du programme présidentiel de François Hollande.