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« En dépit de la hausse des prix de l'immobilier depuis la fin des années 1990, l'accession à la propriété des ménages pauvres et modestes (1) s'est établie à un niveau annuel moyen de l'ordre de 113 000 unités, dont 31 000 pour les seuls ménages pauvres, et aucune tendance récessive notable ne se dégage », constate Michel Mouillart, professeur d'économie à l'université Paris Ouest, dans la lettre n°3 de l'Onpes (Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale), mise en ligne jeudi 31 mai 2012 et consacrée à « L'accession à la propriété des ménages pauvres et modestes » (2). Néanmoins, « en dépit des dispositifs existants », l'effort que « doivent consentir les ménages pauvres pour accéder à la propriété reste très élevé » : 36,8 % en moyenne en 2010, contre 32,1 % pour l'ensemble des ménages, et 30,9 % pour les ménages moyens et aisés.
« Au 1er janvier 2010, 37 % des ménages à bas revenus - [autrement dit] les ménages des trois premiers déciles de niveau de vie, disposant d'un revenu annuel imposable par unité de consommation inférieur à 13 200 euros (1) -, sont propriétaires occupants et 32 % sont locataires du parc privé. Le parc social loge 27 % de cette population. » Tel est l'un des enseignements de la lettre de février 2012 de l'Onpes (Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale), sur « Les conditions de logement des ménages à bas revenus en 2010 ». « Cependant, dans le parc social » définit comme « composé des logements HLM et des SEM (société d'économie mixte) qu'ils soient ou non conventionnés », « les ménages à bas revenus sont sur-représentés. Leur part y est, [en effet,] sensiblement plus élevée (55,4 %) que parmi les propriétaires occupants (18,9 %) ou les locataires du parc privé (41,6 %) ».
« C'est la première fois que, pour une élection présidentielle en France, on parle autant du logement », constate Christian Musset, président de Cogedim vente, une des branches du promoteur immobilier Cogedim, mardi 7 janvier 2012, à l'occasion d'une table-ronde organisée par Explorimmo/Ifop, et intitulée « Où va le marché de l'immobilier ? ». Pourtant, les clignotants sont à l'orange : 2012 risque de se solder par une chute de 20 % de la production de logements pour tomber « en-deçà de 100 000 logements » en termes de production de logements neufs à l'échelon national, toutes gammes confondues, ajoute-t-il, constatant en outre plus de désistements que de réservations d'appartements. Ce alors qu'au vu du dernier baromètre Explorimmo/Ifop sur les intentions d'achat immobilier (1), 38 % des Français veulent devenir propriétaires (49 % des 25-49 ans), mais 54 % des personnes interrogées écartent cette éventualité au motif qu'elles n'en ont pas les moyens financiers.
Comment faire pour que les classes moyennes puissent accéder à la propriété de logements collectifs neufs dans les métropoles de province et pour que le prix au mètre carré soit abaissé de 3 200 à 2 500 euros TTC ? Telle était la question à laquelle devaient répondre quatre étudiants d'HEC majeure « Alternative management »-Innover (1), encadrés et accompagnés par Sémaphores (2) dans le cadre de leur projet de fin d'études. Ils y répondent par trois scenarii permettant de diminuer le prix de vente d'un bien, notamment en abaissant le coût du process de construction en lui-même et sans nécessairement baisser la TVA ni favoriser des mécanismes de propriété progressive. Les trois concepts contribuent, chacun, à la densification du tissu urbain, refusent la place de parking individuelle, voire l'utilisation même de la voiture, et promeuvent la construction bois.
« Une nouvelle tendance se dessine très clairement. Très majoritairement, les maires en Île-de-France veulent construire des logements », indique Alain Audoubert, maire (PCF) de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), et président de la commission logement de l'Amif (Association des maires en Île-de-France). Il s'exprime à l'occasion d'un débat organisé, mercredi 30 novembre 2011, par l'Amif au cours des troisièmes assises de l'habitat francilien, au parc Floral à Vincennes (Hauts-de-Seine) et intitulé « Quels leviers pour l'accession à la propriété en Île-de-France ? ». « Nous construisons, à Vitry-sur-Seine, 900 logements par an, et comptons en faire autant durant au moins les dix années à venir. Outre le foncier disponible, nous disposons de foncier qui peut muter », poursuit Alain Audoubert. « Il y a des possibilités de construire en Île-de-France et les maires bâtisseurs sont, contrairement à l'adage bien connu, souvent réélus », renchérit Philippe Jarlot, cogérant du promoteur immobilier MDF Promotion (maîtrise et développement de l'habitat), qui revendique 3 % de l'accession sociale à la propriété en Île-de-France.
La communauté d'agglomération Tour(s)plus (1) a décidé lors de son conseil communautaire du 15 septembre 2011 de reconduire jusqu'à fin 2013 son prêt Imm0 %, dispositif visant à aider les ménages modestes à accéder à la propriété, indique à AEF Habitat et Urbanisme mardi 4 octobre 2011 Frédéric Jullian, directeur du développement urbain. Ce prêt, d'une durée de quinze ans, est ouvert aux primo-accédants bénéficiant du PTZ+, sous conditions de ressources et dont l'un des deux co-emprunteurs réside ou travaille sur la communauté d'agglomération pour acquérir un logement sur le territoire de celle-ci. Les intérêts sont pris en charge par l'EPCI (Établissement public de coopération intercommunale).
Retrouvez en bref quelques informations récentes intéressant la protection sociale :