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Louis Gallois est élu président de l'ANRT (Association nationale de la recherche technologique) par les membres du conseil d'administration de l'association, vendredi 1er juin 2012. Il succède à Denis Ranque (AEF n°273406). Louis Gallois est par ailleurs président du think tank « La fabrique de l'industrie », lancé en octobre 2011 (AEF n°230688).
« Le processus de contractualisation des IRT est en train de se gripper sous l'effet de contraintes de plus en plus complexes et irréalistes. » C'est ce qu'écrit Denis Ranque, président de l'ANRT (Association nationale de la recherche et de la technologie) et PDG de Technicolor, dans un courrier adressé à René Ricol, commissaire général à l'investissement, daté du 2 février 2012 et qu'AEF s'est procuré. « Dès le départ, la belle idée d'associer chercheurs publics et privés sur de grandes thématiques a été abîmée par une méfiance tant vis-à-vis de la recherche publique que des entreprises », poursuit Denis Ranque qui ajoute que « c'est ainsi qu'on a récusé les instituts Carnot pourtant censés être à la pointe des relations avec les entreprises, alors qu'on aurait pu les mettre au défi de se hausser au niveau de cette nouvelle mission ». « Le cadre est trop rigide, les contraintes sont contradictoires, les montages sont ambigus, les espoirs sont en partie illusoires : il suffit malheureusement pour en être sûr de lire le dernier état de la note d'orientation méthodologique », estime-t-il (AEF n°222464).
« La mise en place des Satt (société d'accélération du transfert de technologie) est une bonne idée mais le pragmatisme doit prévaloir », déclare Denis Ranque, président de Technicolor et de l'ANRT (Association nationale de la recherche et de la technologie) à l'occasion du déjeuner annuel de l'association, mardi 8 novembre 2011 à Paris. « En effet, nous savons que l'autofinancement à dix ans sera difficile car la valorisation de la recherche est un processus qui prend du temps », ajoute-t-il. « Il faudra surtout demander aux Satt de rester proches des laboratoires », affirme Denis Ranque. Quant à Ronan Stéphan, directeur général pour la recherche et l'innovation au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, il suggère de « considérer les Satt comme des fonds de maturation qui apportent une capacité de détection pour qualifier et transformer une innovation en succès sur le marché ». « Néanmoins, il faut s'accorder sur un partage raisonnable de la propriété intellectuelle et je pense que nous allons y arriver », assure-t-il.
« L'industrie connaît une évaluation préoccupante en France et c'est le moment d'engager sa réindustrialisation. Il y a une prise de conscience de la part des pouvoirs publics avec la mise en place des états généraux de l'industrie, de la Conférence nationale de l'industrie, du crédit impôt recherche, des pôles de compétitivité, des IRT et d'Oséo mais il faut passer le braquet suivant », déclare Louis Gallois, président exécutif d'EADS, à l'occasion du lancement officiel du think tank (groupe de réflexion) « La Fabrique de l'industrie », lundi 10 octobre 2011 à la maison de la Chimie à Paris. Ce cercle de réflexion, qui dispose d'un budget de 1,1 million d'euros par an, est lancé conjointement par l'UIMM (Union des industries et des métiers de la métallurgie), le Cercle de l'industrie et le GFI (Groupe des fédérations industrielles). La Fabrique de l'industrie est une association à but non lucratif, présidée par Louis Gallois. Les activités du think tank sont animées par Thierry Weil, professeur à Mines ParisTech et délégué général de l'association.
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.