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« Les chantiers en cours, notamment celui des Satt (sociétés d'accélération du transfert de technologie), seront menés dans un esprit pragmatique, de recherche de simplification, d'adaptation aux écosystèmes régionaux et aux stratégies de site. » C'est ce que déclare Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, dans un message vidéo diffusé lors de la clôture du congrès du Réseau Curie (1), mercredi 6 juin 2012 à l'université de Limoges. « Un travail important a été engagé par les acteurs de terrain et il ne sera pas remis en cause : la stabilité des dispositifs est indispensable à l'engagement des contributeurs et à la réussite des initiatives », poursuit la ministre. « La question de la propriété intellectuelle, au coeur des procédures de transfert, sera examinée avec la même rigueur et le même souci d'équilibre entre le public et le privé, encore une fois chacun dans ses missions », assure Geneviève Fioraso.
« Nous demandons la suppression des Satt (sociétés d'accélération du transfert de technologie) et la réaffectation de l'argent du PIA (programme d'investissements d'avenir) aux universités de manière à soutenir la valorisation de la recherche publique. » C'est ce que déclare à AEF Pascal Maillard, secrétaire académique du Snesup-FSU et administrateur de l'université de Strasbourg, vendredi 1er juin 2012. Il s'exprime au nom de la liste syndicale « Agir ensemble pour une université démocratique [1] » qui s'est opposée à la signature de la convention signée entre l'université de Strasbourg et la Satt Conectus Alsace le 29 mai 2012 (AEF n°213942). « La Satt n'est pas une société de gestion de contrats de recherche et si elle le devient, il faudra revoir l'appellation ! Comme son nom l'indique, son objectif est d'accélérer le transfert de technologie », poursuit Pascal Maillard.
« Nos propositions seront discutées lors des assises qui se tiendront fin octobre-début novembre », annonce Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, lors d'une visite effectuée lundi 21 mai 2012 au CNRS, « un organisme que beaucoup de pays nous envient mais qui a été malmené et brutalisé » ces dernières années, et dont elle rencontre le conseil scientifique et le directoire. « Les assises de l'enseignement supérieur et de la recherche ne seront pas des états généraux », précise-t-elle, ajoutant qu'elles doivent « mettre fin à cinq ans de décisions non concertées et préparer une nouvelle loi sur la recherche et l'université, ainsi que le cadre budgétaire ». Au sujet du budget de l'enseignement supérieur et de la recherche, la ministre signale avoir de « sérieuses préoccupations ». « Un audit a été lancé, mais nous avons déjà identifié des 'oublis budgétaires' à un niveau qui n'est pas anodin », affirme-t-elle.