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Pierre Giorgini devrait succéder à Thérèse Lebrun au poste de président-recteur de l'université catholique de Lille à compter du 1er juillet 2012, pour un mandat de cinq ans. Selon les informations recueillies par AEF, il a été élu président fin mars par le conseil de l'université, qui rassemble les représentants des écoles et facultés, puis le 30 mai par le conseil supérieur, qui réunit notamment des évêques et des représentants de la société civile. Il doit présenter sa candidature comme recteur des facultés devant le conseil d'administration de l'ICL (Institut catholique de Lille) le 13 juin. Enfin, sa candidature doit être acceptée par le Vatican, d'ici fin juin. Le troisième mandat de Thérèse Lebrun s'achève le 30 juin. L'établissement ne souhaite pas communiquer sur ce sujet pour le moment.
« Nous nous réjouissons pour notre région qui n'a pas particulièrement été gâtée dans le cadre du grand emprunt de la sélection de notre projet dans le cadre des Idefi », indique mardi 13 mars 2012 Thérèse Lebrun, présidente de l'université catholique de Lille lors d'une conférence de presse. Le dossier « Adicode » (ateliers de l'innovation et du co-design), déposé par le PRES Université Lille Nord de France et porté par trois écoles de la « Catho », est le seul à avoir été retenu au titre des « initiatives d'excellence en formations innovantes » dans le Nord-Pas-de-Calais (AEF n°219357).
Les trois écoles d'ingénieurs de l'université catholique de Lille expérimentent, avec la faculté libre des sciences et technologies, un nouveau format pédagogique fondé sur le « codesign » (création concourante). Objectif : développer « un nouveau profil d'ingénieur global ». Dans le cadre de l'Institut Polytechnicum de Lille, HEI (Hautes études d'ingénieur), l'Isa (Institut supérieur d'agriculture) et l'Isen (Institut supérieur de l'électronique et du numérique) ont imaginé un « atelier » inspiré des « innovation centers » de grandes entreprises comme Renault, BMW ou Orange. « Aujourd'hui, le modèle de l'interdisciplinarité a fait son temps et laisse la place au concept d'intelligence collective », indique à AEF Pierre Giorgini, vice-président du pôle sciences et technologies de la « Catho » et directeur général du groupe Isen. « Les ingénieurs doivent désormais être capables d'élaborer avec d'autres experts des innovations pilotées par les usagers, ce qui suppose un déplacement profond de leur fonction mais aussi de leurs postures professionnelles », ajoute-t-il.