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La diffusion d'outils numériques dans les pratiques RH, en particulier au travers de réseaux sociaux, implique de gérer des problématiques de « transformation d'organisation ». Sur ce sujet, « les éditeurs de logiciels et les consultants ont un temps d'avance par rapport aux entreprises, qui restent dans une logique de mise en place d'une plate-forme pour voir ce que cela donne », constate pour AEF Anthony Poncier, consultant et directeur du cabinet de conseil en organisation et nouvelles technologies Lecko (anciennement Useo, AEF n°249022). Interrogé le 1er juin sur la réalité du concept d' « entreprise 2.0 » ou d' « entreprise connectée », il note que, même là où les dispositifs 2.0 fonctionnent et produisent des effets, « les directions préfèrent souvent revenir en arrière lorsqu'elles s'aperçoivent que l'organisation dans son ensemble est remise à plat… »
Les TIC (technologies de l'information et de la communication) ont été « le bras armé du management, une idéologie qui a bien fonctionné, mais qui se vide maintenant de sa substance car nous sommes dans une époque d'optimisation liée à un marché intérieur évoluant très faiblement ». C'est le constat que dresse Michel Sasson, consultant en management de l'innovation et sociologie des organisations, enseignant à à l'Epita et anciennement à Paris-XI Orsay ainsi qu'à Polytechnique, interrogé par AEF fin mai 2012 au sujet de l'impact du numérique sur les conditions de travail. La « doxa » désignée par Michel Sasson se retrouve dans les grandes entreprises, qui font face à une « fin de cycle » où le contexte de crise oblige à repenser leur organisation en introduisant plus d'innovation pour briser le « paradigme gestionnaire » et sa « routine ».
« Pendant des années, les TIC (technologies de l'information et de la communication) ont été comprises comme quelque chose de très positif, puis s'est opéré un renversement lorsque ces outils ont été perçus comme porteurs de risques psychosociaux », constate pour AEF Tristan Klein, chef de projet « Prospective des métiers et des qualifications » au département travail-emploi du Centre d'analyse stratégique. Interrogé le 24 mai 2012, il souligne qu'une autre appréhension possible du rapport entre travail et numérique consiste à considérer que « ce n'est pas l'outil qui compte, mais la pratique qu'on en a ». Ainsi, pour le rapport « L'impact des TIC sur les conditions de travail », publié par le CAS le 29 février 2012, « nous n'étions pas en capacité de démontrer une causalité ou une absence de causalité car il est très difficile d'un point de vue méthodologique de définir si le salarié est plus productif du fait des outils ».
Retrouvez en bref quelques informations récentes intéressant la protection sociale :