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« La fixation des salaires doit rester une compétence nationale et être traitée conformément aux pratiques et aux systèmes de relations du travail nationaux. Les négociations entre partenaires sociaux au niveau adéquat sont le meilleur outil pour assurer de bons salaires et des conditions de travail correctes ; le salaire minimum légal, dans les pays où les syndicats le considèrent nécessaires, doit être augmenté de manière substantielle », indique la résolution sur le « contrat social pour l'Europe » de la CES (Confédération européenne des syndicats), adoptée lors de la réunion du Conseil exécutif des 5 et 6 juin 2012. Ainsi, contrairement à ce qu'avait laissé entendre début avril, la secrétaire générale de la CES, Bernadette Ségol, les organisations membres de la confédération européenne ne sont pas parvenues à un « consensus » sur la revendication d'un salaire minimum au niveau européen.
« Nous arrivons à un consensus » sur la notion de salaire minimum au niveau européen, annonce la secrétaire générale de la CES (Confédération européenne des syndicats), mardi 3 avril 2012, à l'occasion d'une rencontre organisée par l'Ajis (Association des journalistes de l'information sociale). Alors que, faute d'accord entre syndicats adhérents, le congrès d'Athènes en mai 2011 avait préféré confier le sujet à la nouvelle équipe confédérale, la CES semble aboutir sur le sujet (AEF n°240507) et devrait inclure ce salaire minimum dans un « pacte social » qui sera présenté avant l'été. En pratique, le « consensus » en question consiste à dire que « là où les organisations syndicales considèrent qu'un salaire minimum est nécessaire, ce qui n'est pas le cas dans les pays nordiques ou en Italie, il devra s'élever progressivement à 50 % du salaire moyen ou à 60 % du salaire médian » du pays en question, précise Bernadette Ségol.
« Le nouveau Pacte euro-plus (AEF n°245028) d'application pour la zone euro et six autres économies a d'importantes implications, particulièrement en matière de salaires », avec notamment « des comparaisons des coûts unitaires de main-d'œuvre » et une pression à la baisse des salaires, rappelle la CES (Confédération européenne des syndicats) dans son « manifeste d'Athènes », adopté, jeudi 19 mai 2011, en clôture du 12e congrès de l'organisation, se tenant à Athènes (Grèce). « La CES affirme que cette approche est totalement inacceptable pour les syndicats européens et fera campagne à tous les niveaux » pour contrer cette approche. Ceci étant, si la nouvelle secrétaire générale de la CES, Bernadette Ségol se dit « prête à organiser une journée de mobilisation » sur le sujet, aucune date n'a pu être officiellement programmée. En marge de ce congrès a toutefois été évoquée une date courant juin, au moment où ce « Pacte euro-plus » doit être adopté par les instances communautaires.
La française Bernadette Ségol est élue secrétaire générale de la CES (Confédération européenne des syndicats), mercredi 18 mai 2011, au troisième jour du 12e congrès de l'organisation européenne, qui se tient à Athènes (Grèce). Secrétaire générale d'Uni Europa, la fédération européenne des syndicats de services, entre 2000 et 2010, elle succède ainsi au britannique John Monks qui était à la tête de la CES depuis 2003.