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« Est-il convenable, équitable, encore acceptable que l'investissement de l'État demeure deux fois moins important pour la formation d'un étudiant en architecture que celui engagé pour les autres étudiants, futurs professionnels techniques et culturels de même niveau de formation ? » interroge le collège des directeurs des vingt Ensa (écoles nationales supérieures d'architecture) de France, dans une « lettre ouverte aux élus de la nation » rendue publique le 25 mai 2012. Les Ensa sont des établissements publics administratifs, qui accueillent 18 000 étudiants. « Avec un apport de l'État inférieur à 7 000 euros par an et par étudiant, les Ensa reçoivent un budget deux fois moindre que les écoles publiques comparables dans les domaines techniques et culturels. » En outre, les dotations annuelles d'investissement portant sur l'immobilier et l'équipement de premier niveau « ne peuvent répondre aux besoins de maintenance des bâtiments et des équipements. Les locaux et l'équipement atteignent souvent un niveau critique ».
Une partie de la hausse du budget de l'enseignement supérieur de 10 à 15 milliards d'euros en 5 ans "devrait pouvoir servir aux écoles d'architecture", indique à L'AEF Vincent Michel, président du Collège des directeurs d'écoles d'architecture. Les 20 écoles nationales d'architecture sont déjà passées au LMD et participent aux PRES (Pôles de recherche et d'enseignement supérieur), argumente-t-il.