En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« Nous sommes en train de concevoir un nouveau métier de médiateurs, mais qui en même temps assurent l'ordre et qui seront affectés dans ces établissements les plus difficiles. C'est de l'ordre de 500 personnes ; pour qu'ils soient sur le terrain, il nous faudra un peu de temps, parce qu'il faut les recruter mais aussi bien les former. Donc je pense que nous pourrons, à la Toussaint ou à Noël, les voir en action », indique Vincent Peillon, vendredi 8 juin 2012, sur BFMTV. Il annonce également que le ministère souhaite « revenir » sur la « loi Cherpion qui veut orienter les enfants à partir de 14 ans », confirmant un engagement de François Hollande, lors de la campagne présidentielle (AEF n°215134).
« Nous voulons que tous les Français se réunissent autour de leur école. Bien sûr, les professeurs qui ont été tellement attaqués. [...] Hier encore, on apprenait qu'il y avait eu plus de suppressions de postes par Monsieur Chatel que ce qui était annoncé, pas 16 000 mais 17 000. Invraisemblable » , déclare Vincent Peillon, le ministre de l'Éducation nationale, sur Europe 1, le 8 juin 2012. Le ministre réagit au rapport de la Cour des comptes intitulé « Résultats et gestion budgétaire » et « Certification des comptes de l'État » pour l'exercice 2011, présenté par Didier Migaud, Premier président de la Cour des comptes, devant la commission des finances du Sénat, mercredi 30 mai 2012. Ce rapport indique dans le chapitre consacré à la mission interministérielle enseignement scolaire, qu'en raison de « la surexécution du schéma d'emplois », 16 811 emplois ont été supprimés au lieu des 16 000 attendus (AEF n°213946 et AEF n°213848).
« Je veux une égalité des territoires. Quel que soit le lieu de résidence, chacune et chacun a droit à une école de qualité avec les moyens qui doivent être apportés par la République », déclare François Hollande, président de la République, lors d'un déplacement à l'école des Trois cahiers de Dieudonné (Oise), jeudi 7 juin 2012, accompagné du ministre de l'Éducation nationale, Vincent Peillon. À trois jours du premier tour de l'élection législative, François Hollande annonce : « Le message que je veux porter ici, à Dieudonné, en direction des écoles rurales est qu'elles doivent être préservées autant que possible, si les effectifs sont là. »
« Ce [que Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale] souhaite est que je sois associée à l'essentiel de ce qui se fait dans ce ministère à commencer par la réforme des rythmes scolaires », déclare George Pau-Langevin, ministre déléguée à la réussite éducative, dans une interview accordée à l'agence de presse GHM et publiée mardi 5 juin 2012 sur le site « France-Antilles ». « Il est clair que les rythmes scolaires sont aujourd'hui un des facteurs d'inégalité. Il m'a demandé de m'appesantir davantage sur les questions d'orientation et les dispositifs prioritaires. Dans les quartiers comme les zones d'éducation prioritaires, on a un certain nombre de dispositifs pour la réussite éducative. Il faut faire le bilan de ce qui a été fait, voir ce qui marche et ce qui ne marche pas… », détaille George Pau-Langevin.
« Nous avons réitéré l'idée d'organiser des discussions en amont de la préparation du budget 2013. Nous avons senti que le ministère était sur ce sujet en attente de l'audit sur les finances publiques », déclare à AEF, Thierry Cadart, secrétaire général du Sgen-CFDT, mardi 5 juin 2012. L'organisation syndicale était reçue, lundi 4 juin par Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale et George Pau-Langevin, ministre déléguée à la réussite éducative. « Le gouvernement a souhaité disposer d'une analyse indépendante qu'il a confiée à la Cour des comptes. Cet audit permettra de détailler et préciser les risques qui pèsent sur la situation des finances publiques pour 2012 et 2013 », ont déclaré Pierre Moscovici, ministre de l'Économie, des Finances et du Commerce extérieur, et son ministre délégué chargé du Budget, Jérôme Cahuzac, dans une communication relative aux « règles de gestion responsable des finances publiques », lors du Conseil des ministres, mercredi 23 mai 2012 (AEF n°214437).
« Dès la rentrée prochaine, l'allocation [de rentrée scolaire] perçue sera portée à 356,20 euros pour un enfant de 6 à 10 ans, contre 284,97 euros en 2011, à 375,85 euros pour un enfant de 11 à 14 ans, contre 300,06 euros en 2011, et à 388,87 euros pour un enfant de 15 à 18 ans, contre 311,11 euros en 2011, soit une augmentation toujours supérieure à 70 euros », indique le compte-rendu du conseil des ministres, mercredi 30 mai 2012. Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale, y a présenté une communication sur « les mesures du changement pour la rentrée scolaire 2012 ». « D'un coût de 372 millions d'euros pour la branche famille, cette augmentation sera financée dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale », précise-t-il. Augmenter « de 25 % l'allocation de rentrée scolaire » faisait partie des « engagements » de François Hollande, alors candidat à la présidence de la République, présentés le 26 janvier 2012 (AEF n°222867).
« Nous abrogerons la possibilité d'entrée précoce en apprentissage créée par la loi Cherpion », indique François Hollande, le nouveau président de la République dans un courrier daté du 2 mai 2012, répondant à un questionnaire du Snetaa-FO. Un décret n°2012-566 du 24 avril 2012 relatif à l'accès au Dima (dispositif d'initiation aux métiers en alternance) pour les élèves souhaitant être accueillis en CFA (centre de formation d'apprentis) sous statut scolaire, a été publié au Journal officiel du 26 avril 2012 (AEF n°225869). Pris en application de la loi dite Cherpion pour le développement de l'alternance et la sécurisation des parcours professionnels, ce texte doit permettre à des élèves « ayant accompli la scolarité du collège, sans condition d'âge, d'être accueillis en CFA sous statut scolaire, afin de découvrir un environnement professionnel » par le biais du Dima et donner la « possibilité d'entrer en apprentissage à 15 ans au cours de l'année civile après avoir suivi la scolarité du collège ou après avoir suivi un Dima ».