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« Aujourd'hui, la publication en open access [libre accès] représente plus de 7 500 revues et 20 % des articles scientifiques. (…) Ce n'est pas assez. Pourquoi en sommes-nous encore à 20 % plutôt qu'à 100 % ? » C'est ce que déclare la commissaire européenne en charge de la Société numérique, Neelie Kroes, le 29 mai 2012 à Bruxelles (Belgique), à l'occasion de la conférence sur le projet Peer (Publishing and the Ecology of European Research). Ce projet est destiné à étudier l'utilisation par les scientifiques de l'open access et à réfléchir à un nouveau système économique qui prenne en compte et les règles du marché de l'édition, et le principe du libre accès à la connaissance. La commissaire, qui regrette que la progression de la publication en open access des résultats de recherche « ne progresse pas vite », annonce dans son discours que « les résultats des recherches financées par l'Union européenne devront être publiés en open access ».
En vue de « développer une infrastructure participative pour décrire, diffuser et relier des entités de l'IST (publications, datasets et sources de financement) dans une logique d'open access », le projet OpenAireplus a démarré en décembre 2011 pour une durée de 30 mois. Il implique tous les États membres de l'Union européenne, ainsi que la Suisse, la Croatie, la Turquie, l'Islande et la Norvège, indique mardi 29 mai 2012 Jean-François Lutz, de l'université de Lorraine et membre de l'association Couperin qui intervient comme relais national en France. Le projet porte sur un budget de 5,2 millions d'euros.
« Le paysage de l'open access dans la région Europe du Sud n'est pas très homogène, il existe des initiatives isolées et pas d'archives nationales » à la manière de ce que propose le CNRS avec HAL (hyper-articles en ligne), indique à AEF Serge Bauin, directeur de l'information scientifique et technique du CNRS. Le projet européen Medoanet (Mediterranean open access network, www.medoanet.eu), pour lequel le CNRS est partenaire, est précisément destiné à oeuvrer en faveur d'une coordination des politiques nationales et régionales de promotion du libre accès aux résultats de la recherche, notamment des archives ouvertes, menées en Grèce, Italie, France, Espagne, Portugal et Turquie. Prévu sur deux ans, il a démarré officiellement le 1er décembre 2011, la première réunion s'étant déroulée à Athènes le 27 janvier dernier. Des conférences nationales seront organisées en novembre 2012 dans chacun des six pays visés avant une conférence européenne de restitution des résultats du projet.
« Le coût total des abonnements aux revues papier pour le secteur public tourne autour de 135 millions de livres par an (166,4 millions d'euros). Les économies qui découlent de la mise à disposition d'articles en OA (open-access [accès libre]) (qu'il s'agisse d'un accès par la 'voie d'or' ou par la 'voie verte' [1]) sont de 28,6 millions de livres (35,2 millions d'euros) (26 millions de livres en coût d'accès et 2,6 millions de livres en temps gagné). » C'est ce qui ressort d'un rapport intitulé « les bénéfices du libre accès aux résultats de recherche scientifique pour le secteur public », publié par le Jisc britannique (Joint Information Systems Committee [2]), mardi 1er mai 2012, à la veille de l'annonce officielle par le ministre britannique des Universités et de la Science David Willetts du projet du gouvernement britannique de développer un site en open-access pour la recherche financée par l'argent public (AEF n°215722). Au-delà de cette économie, le rapport estime que « chaque tranche de 5 % supplémentaire d'articles de revue placés en open-access entraîne une économie de 1,7 million de livres (2,1 millions d'euros) en plus pour le secteur public, même dans le cas où cela ne permettrait pas de réaliser des économies sur les abonnements ».
« Le gouvernement s'est engagé sur le principe d'un accès public aux résultats de recherche financés par l'argent public. […] Les contribuables qui financent la recherche scientifique doivent pouvoir y avoir accès. » C'est ce que déclare David Willetts, le ministre britannique des Universités et de la Science dans un discours prononcé mercredi 2 mai 2012 à l'occasion de la conférence annuelle des éditeurs, dans lequel il annonce officiellement le projet du gouvernement britannique de développer un site en open-access [accès libre] pour la recherche financée par l'argent public. La veille, dans une tribune parue dans le quotidien britannique « The Guardian », David Willetts promet un « bouleversement sismique pour l'édition scientifique » et annoncé « avoir fait appel » aux services du co-fondateur de l'encyclopédie en ligne Wikipédia, Jimmy Wales.
« Étudier la possibilité de soumettre vos articles à des revues en 'open access', ou à celles qui pratiquent des coûts d'abonnement viables » et « donner du prestige à l' 'open-access'. » C'est l'une des recommandations adressées par l'université d'Harvard (États-Unis) dans un « mémorandum sur les tarifs des revues », envoyé « aux membres de toutes les écoles, facultés et services » et posté en ligne sur son site le 17 avril 2012. Harvard y « fait part de la situation intenable à laquelle est confrontée [sa] bibliothèque » en raison des « prix prohibitifs » pratiqués par « les grands éditeurs scientifiques », qui ne sont pas explicitement nommés, et rappelle que « le coût annuel des abonnement fournis par ces éditeurs approche désormais 3,75 millions de dollars » (2,84 millions d'euros).
La revalorisation anticipée des retraites, votée le 3 août par le Parlement dans le cadre de la loi pouvoir d’achat, concerne la retraite de droit propre, la retraite de réversion, l’Aspa et l’ASI. Elle s’applique à compter des pensions du mois de juillet 2022, versées au mois d’août. Mais "le calendrier de l’examen parlementaire de cette loi n’a pas permis à l’Assurance retraite de déployer cette revalorisation" dans les délais prévus, annonce la Cnav le 8 août 2022. Elle "s’appliquera donc à partir du paiement de la retraite du mois d’août, versée le 9 septembre", avec effet rétroactif : le montant correspondant à la revalorisation de la retraite du mois de juillet sera versé avec ce paiement. La revalorisation, fixée à 4 %, est destinée à compenser l’inflation, et s’ajoutera à la hausse de 1,1 % survenue en janvier 2022.