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Après avoir réfléchi au rôle et à la mission des écoles de management dans la société, en décembre dernier (AEF n°230003), AEF ouvre le débat sur leur mode de financement et leur gouvernance, le 15 juin prochain, lors d'une matinée organisée en partenariat avec l'ACFCI. Cette fois-ci, il s'agit de s'interroger, d'abord, sur la signification de la vague actuelle de fusions entre écoles de commerce (Skema en 2009, France business school en 2012, bientôt Euromed/Bordeaux EM/ESC Pau et Reims management school/Rouen business school). Les raisons en sont-elles seulement économiques ? Le second grand sujet à l'ordre du jour, qui porte sur la répartition des pouvoirs dans une business school, est de portée plus large : il fait écho aux réflexions en cours, au niveau national, sur la gouvernance des universités, notamment autour du concept de « sénat académique ». Parmi les personnalités invitées à donner leur point de vue sur toutes ces questions, Yves Fouchet, président de la CCI de Versailles, précédera Thomas Durand, professeur au Cnam, pour introduire les débats. Et c'est au président de la CGE, Pierre Tapie, qu'il reviendra de conclure la matinée.
Le 15 juin prochain, AEF se penche de nouveau (AEF n°230003) sur les écoles de management françaises : alors que plusieurs d'entre elles ont annoncé leur intention de fusionner (AEF n°214611), quelles sont les véritables raisons de ces rapprochements tous azimuts ? Et, dans ces reconfigurations en gestation, quelle sera la répartition des pouvoirs ? Les systèmes de gouvernance des écoles de commerce doivent-ils être réformés ?
Le monde des écoles de management françaises est « en fusions » : après Skema en 2009 (1), c'est au tour d'Euromed Marseille et de Bordeaux École de management d'annoncer leur mariage (AEF n°223495), peut-être rejointes par l'ESC Pau (AEF n°215132) ; Reims Management school et Rouen Business school affûtent leur alliance (AEF n°223854), tandis que les ESC de Brest, Amiens, Clermont-Ferrand et l'Escem Tours-Poitiers se regroupent au sein de « France business school » (AEF n°216269). Si toutes ces annonces se concrétisent, ce sont onze écoles qui évolueront, et n'en feront plus que quatre à l'arrivée, en l'espace de quelques années. À quoi ces fusions servent-elles ? Sont-elles une réponse à la crise du « business model » des écoles de commerce, comme l'expliquait François Duvergé, président de l'Escem et concepteur du projet « FBS », à AEF en décembre dernier (AEF n°226174) ? Les écoles qui fusionnent poursuivent-elles d'autres objectifs ? Et, dans ces reconfigurations en gestation, quelle sera la répartition des pouvoirs ? Les systèmes de gouvernance des écoles de commerce doivent-ils être réformés ?
« Écoles de management et innovation : quelles pistes d'avenir pour faire éclore les créateurs de richesse dont le pays a besoin ? » : tel était l'un des trois « duos » organisé par AEF dans le cadre de la première session de son colloque sur la filière gestion et management, à l'ESCP Europe, jeudi 1er décembre 2011 (AEF n°226626, n°226627 et n°226625). Ce duo opposait Alice Guilhon, directrice générale de Skema business school, à Jean-Baptiste Soufron, directeur du think tank du pôle de compétitivité Cap Digital. Le thème « écoles de management et innovation » a suscité nombre de réactions relatives à la conception de la formation et de la pédagogie, à la « reproduction » des profils de dirigeants, ou encore à la culture du risque dans les écoles. Sont notamment intervenus Frank Bournois président de la CEFDG, et Bernard Belletante, président du Chapitre des écoles de management au sein de la CGE. En voici des échos.
« Le management est devenu l'outil du ‘cash' de l'entreprise et une technique rationalisée, permettant d'atteindre des objectifs de rentabilité à deux chiffres, sans laisser de place à l'expression de désaccords. Il est urgent de le transformer, ce qui passe entre autres par une réflexion sur les contenus de la formation au management » : c'est en substance la thèse de Marie-José Kotlicki, secrétaire générale de l'Ugict-CGT, co-auteure du livre « Pour en finir avec le Wall street management » (1). Elle s'exprime à l'occasion d'un débat intitulé « Entre impératifs de rentabilité et drames de la souffrance au travail, quelle formation pour les managers de demain ? », qui l'oppose à François Duvergé, président du CA de l'Escem, ancien directeur général de l'ACFCI, dans le cadre du colloque « Les écoles de management à 2020 : quelles attentes de la société ? », organisé par AEF à l'ESCP Europe, jeudi 1er décembre 2011.
« Il est temps de se poser des questions sur notre système scolaire, dans lequel la différence est un critère de sélection et d'élimination, contrairement à ce qui se passe aux États-Unis où celle-ci est considérée comme une richesse. Il est essentiel de modifier notre modèle pour faire émerger l'innovation », affirme Pascal Picq, paléoanthropologue au Collège de France, lors du colloque organisé par AEF à l'ESCP Europe sur le thème : « Les écoles de management à l'horizon 2020 : quelles attentes de la société ? », jeudi 1er décembre 2011 (AEF n°226627 et n°226625). Le « déficit de culture entrepreneuriale en France » s'explique notamment par « le rôle des enseignants, qui forment les étudiants à faire carrière dans de grandes structures préexistantes. Il y a certes des incubateurs, mais l'entrepreneuriat n'est pas enseigné à une majorité d'étudiants », insiste-t-il. « À Stanford, la majorité des étudiants travaillent pour créer leur propre job à la sortie… »
« Comment développer l'esprit critique des étudiants en école de management ? » ; « Quelle répartition territoriale faudrait-il pour ces écoles ? » ; « Faut-il plus de rapprochements avec les universités ? » : voici quelques unes des questions abordées par les participants du colloque « Les écoles de management à l'horizon 2020 : quelles attentes de la société ? », organisé par AEF jeudi 1er décembre 2011 à l'ESCP Europe (Paris). Des dirigeants d'écoles de management font face à des représentants de la société civile dans le cadre de trois « duos ». Voici les premiers échos de ce colloque (1).
Jean-François Carenco est nommé ministre délégué à l’Outre-mer auprès du ministre de l'Intérieur et des Outre-mer Gérald Darmanin, dans le nouveau gouvernement d’Élisabeth Borne annoncé lundi 4 juillet 2022 dans la matinée. Président de la Commission de régulation de l’énergie depuis le 16 février 2017, cet énarque (promotion 1979) connaît bien l’outre mer où il a été secrétaire général à la Nouvelle-Calédonie puis préfet à plusieurs reprises (Saint-Pierre-et-Miquelon en 1996, Guadeloupe de 1999 à 2002). Il a également occupé les fonctions de directeur de cabinet de Jean-Louis Borloo au ministère du Travail et de la Cohésion sociale (2005-2006) puis au ministère du Développement durable (2008-2010). Le prochain président de la CRE sera nommé par décret du président de la République, après une audition en commission à l’Assemblée nationale et au Sénat.