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« L'aide du public est demandée dans le cadre d'une opération d'Interpol visant les personnes recherchées pour des infractions telles que meurtre, vol avec violence, enlèvement ou trafic de stupéfiants, afin que les fugitifs puissent être localisés et traduits en justice », annonce Interpol, lundi 11 juin 2012. « L'opération Infra-Red d'Interpol (pour International Fugitive Round-Up and Arrest – Red Notices) 2012 a été lancée par l'organisation mondiale de police le 14 mai, ciblant plus de 500 malfaiteurs recherchés par 57 pays membres, et a déjà permis l'arrestation ou la localisation de fugitifs recherchés au niveau international », poursuit-elle. Stefano Carvelli, chef du service de soutien aux enquêtes sur les malfaiteurs en fuite, qui coordonne l'opération Infra-Red explique : « Les affaires traitées dans le cadre de l'opération Infra-Red sont souvent celles pour lesquelles toutes les pistes ont été épuisées et où de nouvelles informations sont nécessaires pour donner un nouvel élan à l'enquête. C'est pourquoi nous sollicitons l'aide du public. »
La DGPN met en ligne un guide pour « permettre aux enquêteurs d'exploiter toutes les potentialités des instruments de coopération internationale », affirme le directeur général de la police nationale, Frédéric Pechenard, lors de la cérémonie de présentation de cet outil, jeudi 8 mars 2012, à Paris. « J'ai souhaité que chacun puisse avoir accès par intranet à une ressource documentaire pratique et unique », qui comprend « 56 fiches réflexes » et un glossaire de 143 acronymes. Le guide détaille, par exemple, les règles pour vérifier et authentifier un document administratif étranger ou pour diffuser la disparition d'un enfant. Il comporte également des informations sur les points de contact et des modèles de message à adresser.
« De nombreuses mesures de base ne sont pas prises, ce qui pourrait conduire à un autre 11 septembre, un autre 7 juillet [2005, attentats du métro de Londres], un autre 11 mars à Madrid », explique Ronald Noble, secrétaire général d'Interpol, dans une interview publiée par le journal britannique « The Independent », vendredi 30 décembre 2011. Il s'inquiète de « l'échec » de « presque tous les pays membres de l'Union européenne », qui ne contrôlent pas suffisamment les documents de voyage : ils ne confrontent pas systématiquement les passeports des passagers aériens avec la base de données d'Interpol, qui répertorie 15 millions de passeports suspects, estime-t-il.
En 2011 « plus de deux millions de recherches ont été quotidiennement effectuées dans les bases de données mondiales » d'Interpol, indique l'organisation dans son bilan de l'année écoulée, publié vendredi 30 décembre 2011. Les principaux fichiers dont dispose Interpol sont une base de données d'empreintes digitales, une base regroupant les papiers d'identité volés, une autre les armes à feu utilisés pour commettre un crime, une autre contient des profils ADN. Interpol ajoute qu'il s'agit d'une « une année record pour les bases de données de police scientifique, avec plus de 35 000 empreintes digitales traitées par Interpol, donnant lieu à plus de 2 000 signalements positifs ainsi qu'à 114 concordances concernant plusieurs pays dans le cadre d'opérations. En outre, plus de 12 000 profils d'ADN supplémentaires ont été enregistrés dans la base de données de l'organisation, donnant lieu à 45 signalements positifs ».