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« Le nombre de salariés en emploi dans les secteurs marchands est en légère hausse au premier trimestre 2012 » avec la création de +18 300 postes, après deux trimestres de repli, souligne l'Insee, dans les résultats définitifs de l'emploi salarié du 1er trimestre, publiés en partenariat avec la Dares, mardi 12 juin 2012. « Les créations d'emploi marchand hors intérim sont un peu plus nombreuses ce trimestre que le trimestre précédent (+19 100 postes après +13 500, soit +0,1 % chaque trimestre). Sur un an, les secteurs principalement marchands créent 31 300 postes (soit une hausse de 0,2 %). »
Au premier trimestre 2012, l'emploi dans les secteurs marchands non agricoles se stabilise après deux trimestres de pertes d'emplois : +10 200 emplois (soit +0,1 %) après -22 600 au quatrième trimestre 2011 et -31 500 au troisième trimestre. C'est ce qu'indique l'Insee dans son « estimation flash de l'emploi salarié » publiée mardi 15 mai 2012 sur la base des résultats provisoires de l'enquête Acemo (activité et conditions d'emploi de la main-d'oeuvre) du premier trimestre 2012 réalisée par la Dares (Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques du ministère du Travail). Sur un an, les effectifs salariés seraient stables (+3 000 emplois, soit +0,0 %).
« Depuis le troisième trimestre 2011, l'emploi dans les secteurs marchands diminue après une hausse continue observée depuis fin 2009. La baisse est moins marquée au quatrième trimestre 2011 que le trimestre précédent : -22 600 postes après -31 500. » Dans ses « information rapides » publiées jeudi 8 mars 2012, l'Insee souligne que la poursuite de la dégradation du niveau d'emploi salarié au quatrième trimestre est principalement liée à la diminution de l'activité intérimaire. Hors travail temporaire, l'emploi marchand est en effet resté quasiment stable sur les trois derniers mois de l'année 2011 (-1 500 postes). Sur le second semestre 2011, la destruction nette d'emplois porte sur 54 100 postes.
« Au quatrième trimestre 2011, l'emploi est globalement stable (+ 0,0 %, soit + 9 000 emplois) comme au trimestre précédent, après cinq trimestres de hausse consécutifs. Sur un an, il augmente ainsi de 0,7 % (119 000 créations nettes d'emplois) », indique l'Acoss (Agence centrale des organismes de sécurité sociale) dans ses statistiques trimestrielles publiées jeudi 8 mars 2012. Sur la même période, « le SMPT (salaire moyen par tête) continue de croître (+ 0,7 % après + 0,3 % au troisième trimestre, soit + 2,7 % sur un an), bénéficiant de la revalorisation du Smic au 1er décembre ». De son côté, « la masse salariale augmente de 0,7 % au quatrième trimestre 2011 après +0,4 % au trimestre précédent. Sur un an, elle progresse de 3,4 %. » L'Acoss note que, « en moyenne annuelle, la croissance de la masse salariale entre 2010 et 2011 atteint +3,6 %, se décomposant en une hausse de 1,0 % des effectifs salariés et une progression de 2,5 % du SMPT ».
« Au troisième trimestre 2011, l'emploi dans les secteurs marchands stagne après une hausse au deuxième trimestre (+3 600 après +53 600). Le rythme des créations d'emploi hors intérim a fortement ralenti ce trimestre : +19 600 après +52 100 au deuxième trimestre 2011. Sur un an, l'emploi salarié des secteurs principalement marchands a progressé de 1,2 %, soit + 186 400 emplois », souligne l'Insee, dans ses statistiques trimestrielles rendues publiques jeudi 8 décembre 2011.
Ce n’est pas un hasard si le pouvoir d’achat a été au cœur des débats de la campagne présidentielle, et continue de figurer parmi les priorités des Français. Certes, selon des données publiées par la Dares le 13 mai 2022, l’indice du SMB (salaire mensuel de base) de l’ensemble des salariés a progressé de 2,3 % entre fin mars 2021 et fin mars 2022, et l’indice du SHBOE (salaire horaire de base des ouvriers et employés) de 2,5 %. Mais ces augmentations sont loin de compenser l’inflation, qui sur la même période s’élève à 4,6 %. Ainsi, "sur un an et en euros constants, le SHBOE diminue de 2,1 % et le SMB de 2,3 %".
Par catégorie professionnelle, le salaire mensuel de base recule, en euros constants :