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Le conseil d'administration de la Fondation Nobel décide de fixer le montant des prix Nobel à huit millions de couronnes suédoises (environ 900 000 euros), soit une baisse de 20 %, lundi 11 juin 2012. « La Fondation Nobel considère qu'il s'agit d'une mesure nécessaire » pour « préserver son capital à long terme », indique-t-elle. « L'une des tâches les plus importantes de la fondation est de sauvegarder l'économie du prix Nobel », justifie-t-elle. « Le capital légué par Alfred Nobel doit donc être géré de telle façon qu'il soit possible de continuer à attribuer le prix Nobel à perpétuité, tout en garantissant l'indépendance des institutions qui le décernent », explique-t-elle encore. Jusqu'à présent, le prix Nobel était d'une valeur de dix millions de couronnes (1,1 million d'euros).
Le prix Nobel d'économie pour l'année 2011 est décerné aux Américains Thomas Sargent, de l'université de New York, et Christopher Sims, de l'université de Princeton, « pour leurs travaux empiriques sur les causes et les effets en macroéconomie », annonce l'Académie royale des sciences de Suède, lundi 10 octobre 2011. Les deux chercheurs « ont développé des méthodes » permettant de comprendre « la relation de causalité entre la politique économique et les différentes variables macroéconomiques comme le PIB, l'inflation, l'emploi et les investissements », précise le comité Nobel. Il ajoute que « bien que Sargent et Sims aient effectué leurs recherches de façon indépendante, leurs contributions sont complémentaires à bien des égards ». Les deux lauréats se partageront le prix, d'un montant total de dix millions de couronnes suédoises (1,1 million d'euros).
Le prix Nobel de chimie pour 2011 est attribué à l'Israélien Daniel Shechtman, professeur au Technion, l'institut de technologie d'Israël, annonce l'Académie royale des sciences de Suède, mercredi 5 octobre 2011. Il est distingué pour sa découverte des « quasi-cristaux ». Dans ceux-ci, « on retrouve les mosaïques fascinantes du monde arabe reproduites au niveau de l'atome : des formes régulières qui ne se répètent jamais », indique l'Académie. Daniel Shechtman a ainsi « considérablement modifié la manière dont les chimistes conçoivent la matière solide ». Le prix est doté de dix millions de couronnes suédoises (1,1 million d'euros).
Le prix Nobel de physique pour 2011 est attribué pour moitié à Saul Perlmutter (américain), et pour l'autre moitié à Brian Schmidt (américano-australien) et Adam Riess (américain), annonce l'Académie royale des sciences de Suède, mardi 4 octobre 2011. Ces astrophysiciens sont distingués « pour la découverte de l'accélération de l'expansion de l'univers à travers l'observation de supernovas lointaines ». Ils se partageront dix millions de couronnes (1,1 million d'euros).
« Nous sommes très heureux, car c'est la reconnaissance d'un très beau travail, d'un homme qui a fait toute sa carrière à Strasbourg », indique à AEF Alain Beretz, président de l'université de Strasbourg, après l'annonce du prix Nobel de médecine attribué lundi 3 octobre 2011 à Jules Hoffmann, directeur de recherche au CNRS et professeur à l'université de Strasbourg (AEF n°231412). « C'est un chercheur fondamental très innovant qui s'est ingénié à rester dans son milieu, en travaillant avec ses étudiants dans le DEA qu'il avait créé, ou comme créateur de start-up », poursuit le président de l'université. « Président de l'Académie des sciences, il sait s'impliquer hors de son domaine, de la même manière qu'il avait décidé, en étant dernier de ma liste [lors des élections à la présidence], de s'engager par principe dans la vie de l'université. »