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Le Grand Lyon a dévoilé mercredi 6 juin 2012, à l'occasion d'une visite de presse, plusieurs nouveaux pans de la première phase du programme Lyon Confluence, qui, à terme doit permettre à la ville de doubler la surface de son centre-ville en gagnant 150 hectares. Côté Saône, la première ZAC, lancée en 2003, qui doit s'achever en 2015, est aux trois quarts terminée. Alors qu' « au sud du port Rambaud, se construisent les derniers 'pavillons' destinés à accueillir les sièges de GL Events en fin d'année 2012 et d'Euronews en fin 2013 […] autour de la place nautique, l'architecte japonais Kengo Kuma a dessiné trois bâtiments qui complètent la façade du quai Riboud jusqu'au Cours Charlemagne », détaille le Grand Lyon dans sa fiche de présentation. Au Nord, les nouveaux îlots qui se déploient autour de la place Nautique, « complètent le puzzle de la ville et s'articulent au quartier existant de Perrache Sainte-Blandine ». Les îlots E et F, en voie d'achèvement, comptent six nouveaux programmes à dominante logements et au Nord du cours Bayard, les îlots H et K, qui émergent, sont caractérisés par leur forte présence étudiante.
Gérard Collomb, sénateur-maire (PS) de Lyon (Rhône), et Pierre de Meuron, architecte-urbaniste, annoncent jeudi 8 mars 2012 à Cannes (1), le lancement opérationnel de la deuxième phase du projet Lyon Confluence, à savoir les consultations de promoteurs pour les premiers îlots du « quartier du marché » situé sur les bords du Rhône (AEF Habitat et Urbanisme n°231862). Ce quartier, dont les premières livraisons sont prévues pour 2015-2016, accueillera bureaux, logements, commerces et équipements publics. Il fait partie de la deuxième ZAC du territoire de Lyon Confluence. La première, s'étendant le long de la Saône, a démarré en 2003 (AEF Habitat et Urbanisme n°246293) : les deux tiers des constructions prévues sont sortis de terre, et la livraison finale devrait avoir lieu en 2015 ou 2016. Sur la ZAC 2, le premier îlot concerné par une consultation est l'îlot A3, d'une superficie de « 28 0000 mètres carrés en mixité », précise le Grand Lyon: « pour chaque îlot sera mise en place une maîtrise d'ouvrage coordonnée avec un architecte d'îlot de premier plan, garant de la qualité architecturale de l'ensemble, qui sera associé à une équipe d'architectes et de paysagistes. »
La communauté urbaine de Lyon a adopté le volet habitat de son plan énergie-climat, lors de la séance plénière du 13 février 2012, à travers trois délibérations, qui concrétisent les engagements pris lors de la conférence énergie climat du 28 novembre 2011. Le Grand Lyon propose une « subvention de 2 500 euros par logement aux propriétaires ou syndicats de copropriété s'engageant dans une démarche de réhabilitation thermique de leurs logements (BBC rénovation) ». Avant d'être généralisée, l'expérimentation s'inscrit dans le cadre de programmes ciblés, dont le PIG (programme d'intérêt général énergétique à Vénissieux) et le programme de rénovation du quartier Sainte-Blandine (Lyon Confluence). L'objectif est de réhabiliter 16 000 logements par an dont environ 12 000 dans le parc privé existant. Pour 2012, la communauté urbaine vise 1 200 logements pour un coût de trois millions d'euros. Le coût des travaux est estimé à 24 000 euros pour une surface moyenne de 60 mètres carrés pour atteindre le niveau de réhabilitation de 50 à 70 kilowattheures par mètre carré et par an.
Réduire les possibilités de refus de permis de construire, prévenir les risques de non réalisation d'une opération, choisir les financements adaptés à la demande locale, raccourcir les délais de validation et mieux maîtriser le planning de réalisation des projets. Tels sont les objectifs de la charte partenariale de mise en œuvre des secteurs de mixité sociale (1) signée, mardi 15 novembre 2011, par la communauté urbaine du Grand Lyon, l'association de bailleurs ABC HLM, la FPI (Fédération des promoteurs immobiliers) de la région lyonnaise, l'UCI (Union des constructeurs immobiliers) du Rhône et les communes du Grand Lyon concernées par les secteurs de mixité sociale. « Les signataires conviennent de coordonner leurs moyens […] afin de permettre le développement dans les meilleures conditions d'une offre de logements mixtes : privée-locative sociale et/ou intermédiaire sur les SMS sur le territoire de la communauté urbaine de Lyon en cohérence avec les objectifs du PLH », indique l'article 1er.
Lyon poursuit sa mutation. La communauté urbaine du Grand Lyon présente au Mipim (Marché international des professionnels de l'immobilier), qui se tient du 8 au 11 mars 2011 à Cannes, la seconde phase du développement du quartier de « Lyon Confluence ». Situé au confluent du Rhône et de la Saône, ce projet doit permettre à la ville de Lyon de doubler la surface de son centre-ville en gagnant 150 hectares. La première ZAC (zone d'aménagement concerté), lancée en 2003 et qui doit s'achever en 2015, est aux trois-quarts terminée. Cette première phase représente, sur 41 hectares, 400 000 m2 Shon (surface hors oeuvre nette) dont 150 000 m2 de logements et 250 000 m2 d'immobilier tertiaire. 650 logements sont déjà sortis de terre.
« L'objectif du projet est de réhabiliter la Confluence, quartier historiquement industriel, dans la continuité du centre ville de Lyon, en mixant logements, équipements publics, commerces et activités culturelles et de loisirs, le tout en alliant la performance environnementale des bâtiments et en tenant compte de la mixité sociale », résume Benoit Bardet, directeur de la communication de la SPLA (société publique locale d'aménagement) Lyon Confluence, mardi 30 novembre 2010, à l'occasion d'une visite du site en construction. Dans le prolongement de l'hypercentre de Lyon, le territoire de la Confluence correspond à la moitié sud de la presqu'île, bordé par le Rhône et la Saône et coupé du reste de la ville par une autoroute et une voie ferrée au niveau de la gare de Lyon Perrache. Lancé à la fin des années 1990 par Raymond Barre, alors maire de la ville, le projet urbain comporte trois phases : le réaménagement du quartier côté Saône, la reconstruction de l'ancienne zone occupée par le marché de gros, côté Rhône, et l'éco-rénovation du quartier historique Sainte-Blandine proche de la gare Perrache.
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