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« Aujourd'hui, face à l'absence de politique de la formation tant au plan national que régional, il y a nécessité à repenser un service public national de la formation à déclinaisons régionales pour répondre à l'égalité d'accès [à la formation] sur l'ensemble du territoire, à l'accessibilité de tous à l'offre de formation. » C'est ce que déclare la Ferc-CGT (Fédération de l'éducation, de la recherche et de la culture de la CGT) dans un communiqué diffusé jeudi 14 juin 2012. Elle précise que « ce service public ne peut s'établir dans le cadre d'une économie de moyens comme nous y conduit la RGPP (révision générale des politiques publiques) ». Pour l'organisation syndicale, le service public national de la formation « doit s'élaborer à partir des besoins collectifs nationaux, territoriaux et individuels, et s'appuyer sur des coopérations entre les divers acteurs publics de la formation ». Par ailleurs, « au regard des enjeux que représente aujourd'hui la formation professionnelle », la Ferc-CGT réclame à l'État « des financements pérennes ».
« Construire le service public de formation qui rendra effectif [le] droit inscrit dans le Code du travail » qu'a tout travailleur de progresser au cours de sa vie professionnelle d'au moins un niveau en acquérant une qualification correspondant aux besoins de l'économie. Tel est l'objectif déclaré des propositions formulées par la CGT Afpa dans un document diffusé jeudi 14 juin 2012 et intitulé « Quel avenir pour la formation professionnelle ? » Rendu public le jour d'un nouveau conseil d'administration de l'association dont le président est démissionnaire, ce document est pensé comme une « contribution » au débat sur l'avenir et le positionnement de l'Afpa. L'organisation syndicale souligne que, pour atteindre son but de construction d'un service public de formation, « l'apport de l'Afpa sera aussi incontournable que l'engagement de coopérations ambitieuses entre tous les organismes concernés ». Le syndicat propose notamment de « redonner la priorité à l'utilité sociale » de l'Afpa et de créer des « pôles de service public de la formation professionnelle » qui, outre l'Afpa et les Greta, regrouperaient le Cnam, les universités, les CRP (centres de réadaptation professionnelle) ou encore les chambres consulaires.
« Nous avons ressenti une volonté de dialogue de la part du ministère de l'Éducation nationale. Nous avons réaffirmé notre demande de moratoire du processus de transformation des Greta en GIP et même si pour l'instant nous n'avons pas reçu de réponse à ce sujet, nous avons le sentiment qu'il y a une volonté gouvernementale de revenir à une gestion moins libérale du système public de formation continue. » C'est ce que déclare à l'AEF Samy Driss, secrétaire national de l'Unsa Éducation, le 14 juin 2012 à l'issue d'un entretien entre l'intersyndicale (1) et Bernard Lejeune, conseiller social du ministre de l'Éducation nationale Vincent Peillon, à la demande des organisations syndicales (AEF n°213275). L'intersyndicale déclare attendre « une réponse politique rapide et une mesure législative, expression de la volonté de rompre avec la politique de l'ancien ministre », Luc Chatel. Lors de cette rencontre, les syndicats ont remis au ministère un livre blanc « élaboré et validé lors des assises nationales des Greta le 7 juin dernier » (AEF n°213275 ).
« Dans l'attente d'une disposition législative abrogeant la loi du 28 juillet 2011, dite loi 'Cherpion', l'extension du Dima (dispositif d'initiation aux métiers en alternance) pour les jeunes âgés de moins de 15 ans est suspendue à la prochaine rentrée » de septembre 2012. C'est ce qu'indiquent le ministre de l'Éducation nationale, Vincent Peillon, et la ministre déléguée à la réussite éducative, George Pau-Langevin, dans une lettre adressée aux personnels de l'Éducation nationale dont AEF a eu copie. Ce document sera prochainement publié au BO. « Il s'agit d'un texte provisoire qui évolue en permanence », précise à l'AEF l'entourage du ministre, mercredi 13 juin 2012. « Il donne des marqueurs politiques de l'action du ministre, des grandes orientations qui ne sont pas définitives. Il s'agit d'un document important car c'est la première fois que le ministre s'engage par écrit », relève la même source.
« Les informations dont nous disposons à ce jour, nous conduisent à vous demander de mettre en oeuvre d'urgence les ‘actions spécifiques de sécurisation des financements de court et moyen terme' » mentionnées dans le communiqué commun diffusé par Michel Sapin, ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, et Jean-Paul Denanot, président (PS) de la région Limousin et président de la commission formation de l'ARF (Association des régions de France) (AEF n°213355). C'est ce que demande une intersyndicale CGT, CFDT, CGT-FO, SUD Solidaires, CFE-CGC et CFTC des salariés de l'Afpa dans un courrier adressé mardi 12 juin 2012 à Michel Sapin et dans lequel ces organisations demandent également à être reçues « dans un délai très rapide » par le ministre. Dans un communiqué diffusé mercredi 13 juin 2012, les six organisations appellent également « le personnel [de l'Afpa] à une manifestation devant le ministère le jour de la rencontre pour exiger des mesures immédiates permettant la pérennité de l'Afpa nationale et de ses missions de service public ».
« Pour la direction générale, la priorité pour les prochaines semaines est de mettre en place rapidement les solutions pour sécuriser la trésorerie de l'Afpa à court terme et mettre en place les moyens d'un financement à moyen terme », indique à l'AEF Philippe Caïla, le directeur général de l'Afpa, au lendemain de la démission du président de l'association (AEF n°213389). Sur ce point, il indique « prendre acte » et « respecter » la décision de Jean-Luc Vergne, et affirme qu'il reste « en fonction pour aller au bout de cette période critique » avant de « remettre [son] mandat entre les mains du futur président ou de la future présidente, dès lors qu'il y en aura un. Il ou elle jugera alors ce qu'il convient de faire. » Le directeur général de l'association considère toutefois qu'il y a aussi « des signes positifs de changements structurels [de l'Afpa] qui permettent d'avoir un espoir concret de reconstruction d'un projet autour des demandeurs d'emploi, des salariés faiblement qualifiés et des missions d'intérêt général ». Il juge en revanche impératif d' « ajuster le modèle économique et financier pour rendre cette activité pérenne ».