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« Trouver un juste équilibre entre bien travailler, de façon très professionnelle, et cultiver une ambiance conviviale, ‘fun' » : tel est l'objectif de l'entreprise Big, fabricant et distributeur de badges. L'activité de cette société, liée en grande partie à l'événementiel, oblige les équipes « à travailler au quotidien dans l'urgence, avec des délais très courts ». Dans ce contexte stressant, il est essentiel de « veiller au bien-être des salariés », explique Isabelle Charbit, directrice général de Big, un groupe composé de deux équipes commerciales (une douzaine de personnes à Paris et environ 25 personnes dans la banlieue de Londres), et d'une usine d'une cinquantaine d'employés à Ipswich, en Angleterre. Pour ce faire, elle a décidé il y a deux ans d'appliquer dans son entreprise la « fish ! philosophy ». Ce modèle de management s'inspire de l'expérience du marché aux poissons de Seattle aux États-Unis, et repose sur quatre principes : « être présent », qui implique par exemple d'arriver à l'heure aux réunions et de ne pas y lire ses mails ; « illuminer la journée des autres », en apportant un café à son voisin de bureau ou un commentaire positif ; « jouer », en organisant par exemple une séance hebdomadaire de jeux ou en changeant de signature tous les mois ; « choisir son attitude », en préférant essayer de trouver des solutions, des opportunités, plutôt que de se focaliser sur un problème, en étant positif et agréable avec ses collègues et clients.
« Manager, c'est s'occuper des gens et donc faire un suivi très régulier. » C'est pourquoi François Hisquin, directeur général du cabinet de conseil en systèmes d'information Octo technology, a instauré l'obligation pour chaque manager d'organiser une demi-heure de feedback personnel hebdomadaire avec chacun de ses collaborateurs. La première partie de cet entretien consiste à « écouter la personne, la façon dont il a ressenti la semaine, ses difficultés » : « le but n'est pas de donner les ordres pour la semaine à venir, mais d'apporter vraiment un coaching, un mentoring », précise François Hisquin. Le manager fait dans un deuxième temps part de ses propres commentaires. Cette pratique permet d'éviter la perversité de l'entretien de fin d'année, « regroupant l'entretien d'évaluation et l'entretien de la rémunération » car alors « il n'y a pas de surprise », souligne le dirigeant, à l'occasion d'un colloque organisé par le cabinet Ethikonsulting le 6 juin 2012. Au cours d'une table ronde autour du thème « bienveillance, bien-être, ambiance », plusieurs dirigeants ont partagé les pratiques mises en place pour que leurs équipes aient plaisir à travailler.
40 % des salariés français se disent démotivés au travail, alors que 86 % sont parallèlement « heureux au travail », ou « fiers de leur travail ». C'est ce que révèlent les résultats du sixième baromètre « Bien-être au travail et motivation des salariés français », réalisé par Ipsos et Edenred, et publié mardi 3 avril 2012 (1). À la démotivation des Français s'ajoute l'inquiétude croissante face à leur avenir professionnel. Avec un taux de chômage structurellement élevé (9,9 %), ils se disent à 53 % seulement confiants en l'avenir. Cette inquiétude est d'autant plus forte chez les agents de la fonction publique « qui vivent une transformation profonde de leur métier », selon les auteurs. Seuls 45 % de ces derniers se disent confiants en l'avenir de leur administration contre 85 % en Allemagne. Plus d'un tiers d'entre eux (38 %) affichent même la volonté de quitter leur administration.
« En matière de vécu au travail des Français, les nouvelles tendances de 2011 sont l'amélioration de la situation dans les grandes entreprises et une nette dégradation dans les PME de 10 à 50 salariés », souligne Pierre-Éric Sutter, président de M@rs-Lab, cabinet spécialisé dans le management de la performance sociale et la prévention des risques, en présentant les résultats de l'enquête annuelle nationale (1) de l'Ovat (Observatoire de la vie au travail) réalisée en collaboration avec l'EFE (Edition formation entreprise) et le CFPJ (Centre de formation et de perfectionnement des journalistes), jeudi 24 novembre 2011. Si les relations avec les directions générales tendent à s'améliorer, les cadres de proximité paraissent de plus en plus désemparés, et les femmes restent en attente de mieux-être. « Plan Darcos, accords sur les risques psychosociaux, et fin du déni du stress semblent expliquer sa diminution dans les grandes entreprises. Si le meilleur ressenti reste celui des salariés dans les TPE, notre hypothèse est que la dégradation dans les PME du 10 à 50 salariés est liée à un seuil relatif aux contraintes réglementaires. »
68 % des salariés français et 68 % des salariés dans le monde considèrent que le respect entre collègues, mais aussi des managers pour leurs équipes, est l'élément clé de la satisfaction professionnelle. C'est ce qui ressort de l'étude internationale menée par Régus auprès de 17 000 entreprises dans 80 pays, et publiée mardi 16 août 2011.