En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« Promouvoir la parentalité renforce la compétitivité : les salariés sont plus motivés, plus efficaces et plus créatifs s'ils sont épanouis également dans leur vie familiale et personnelle », assure Éric Le Jaouen, président du Medef Loire, qui vient de signer, jeudi 14 juin à Saint-Étienne, au côté du Medef national et de 22 autres organisations, la charte de la parentalité en entreprise, lors de la première étape du « Tour de France de la parentalité ». À l'occasion de cette rencontre, au siège social du groupe Casino, l'Observatoire de la parentalité a souhaité mettre en avant les PME et leurs innovations en matière d'organisation du travail et de pratiques managériales. À ce jour, plus de 400 entreprises, représentant plus 3 millions de salariés, sont signataires de la charte de la parentalité, dont plus de la moitié sont des PME et 20 % des TPE.
« Pour enregistrer de nouvelles avancées, le combat des femmes devra mobiliser les hommes », affirme Jérôme Ballarin, président de l'OPE (Observatoire de la parentalité en entreprise), en introduction de son rapport intitulé « parentalité et égalité professionnelle hommes-femmes : comment impliquer les hommes », remis jeudi 2 février 2012 à Claude Greff, secrétaire d'État chargée de la Famille. Ainsi, « de nouveaux leviers d'implication des hommes doivent être trouvés : il s'agit de montrer aux hommes que les changements en faveur de l'égalité professionnelle peuvent rendre le monde professionnel et la société plus sereins et plus équilibrés, et que, ce faisant, ils représentent également un réel intérêt pour les hommes eux-mêmes ». Le rapport liste dix bonnes pratiques d'entreprises susceptibles d'être transposées et présente les témoignages de douze hommes engagés dans la conciliation entre leur vie familiale et professionnelle, conformément à la mission que lui a confiée la secrétaire d'État le 27 septembre 2011.
« Promouvoir l'engagement des entreprises dans le domaine des crèches d'entreprise. » C'est l'objectif du « Guide crèches & Entreprises », lancé mardi 8 novembre 2011, par l'OPE (Observatoire de la parentalité en entreprise), sous l'égide du club « Crèches & entreprises » (AEF n°275515) (1). À cette occasion, l'Observatoire remet également les premiers trophées de la parentalité en entreprise à Ernst & Young, SFR, Barbin Associés Assurances et la CAF de Lille. « Cette récompense vise à valoriser les actions les plus exemplaires en matière d'aide à la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale. Cela permet de poursuivre le travail de sensibilisation de tous les acteurs de l'entreprise, qu'ils soient internes ou externes », indique l'OPE dans un communiqué.
« Créer, en plus d'un congé de maternité de 12 semaines, un congé d'accueil de l'enfant de 8 semaines, à partager également entre les deux parents ». Ces deux mois (un pour chaque parent) ne seraient pas transférables et devraient être pris à la suite du congé de maternité. Pour le cas où le père prendrait la totalité de son congé d'accueil, un bonus d'une semaine (fractionnable) serait accordé à la famille « à prendre indifféremment entre les deux parents » jusqu'au premier anniversaire de l'enfant. Telle est la première et l'une des propositions phares du rapport de l'inspectrice générale des Affaires sociales Brigitte Grésy remis aujourd'hui mardi 7 juin 2011 à la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, Roselyne Bachelot. Ce rapport de 114 pages liste au total 25 propositions visant à faire progresser « l'égal accès des femmes et des hommes aux responsabilités professionnelles et familiales dans le monde du travail » et à « changer l'image qui prévaut aujourd'hui chez les employeurs d'une parentalité comme facteur d'amoindrissement de la performance en une nouvelle image, celle de la parentalité qui contribue à l'enrichissement de la performance ».
Une trentaine de nouvelles entreprises, dont quinze en région Rhône-Alpes, ont signé la Charte de la parentalité, lors de la première étape du « tour de France de la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale » lancé par l'Observatoire de la parentalité (AEF n°265645), le 29 juin 2010 à Lyon. « Plus de 200 entreprises et 1,5 millions de salariés sont ainsi couverts par la charte, dont plus de la moitié sont aujourd'hui des PME et 20 % des TPE », indique Jérôme Ballarin, président de l'Observatoire, pour qui « la parentalité en entreprise est une arme anticrise, qui doit nous permettre de repenser notre modèle productiviste ». « L'enjeu est de faire vivre la charte dans la durée et d'aller au-delà en agissant pour l'égalité homme-femme dans l'entreprise », ajoute Thierry Guerin, responsable « gestion des talents » à la direction RH de Renault Trucks (Lyon), nouveau signataire de la Charte. L'entreprise spécialisée dans la production de camions a notamment mis en place une conciergerie et créé deux crèches d'entreprise.
Lorsqu’une substance toxique est utilisée illégalement par un employeur, les salariés qui y ont été exposés peuvent obtenir une indemnisation réparant l’atteinte à leur dignité, distincte de celle qui répare leur préjudice d’anxiété. C’est ce que retient la Cour de cassation dans un arrêt du 8 février 2023 qui figurera au rapport annuel. L’affaire concerne un site de Rhône Poulenc chimie, devenu Rhodia opérations, qui avait continué à utiliser de l’amiante illégalement entre 2002 et 2005.