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Christine Musselin, directrice du CSO (Centre de sociologie des organisations), UMR Sciences Po-CNRS, est candidate à la direction de Sciences Po Paris, indique-t-elle à AEF, lundi 18 juin 2012. Elle a déposé son dossier auprès du président de la FNSP (Fondation nationale des sciences politiques) vendredi 15 juin, date de clôture des candidatures. Les autres candidats connus à ce jour sont Hervé Crès, Pierre Mathiot, Dominique Reynié et Jean-Michel Blanquer (AEF n°212587). « Ma candidature, décidée la semaine dernière, n'est pas du tout une réaction aux autres candidatures dévoilées dans la presse », précise-t-elle à AEF. « Mon choix est motivé par deux raisons : j'ai une certaine expérience, du fait de mes travaux de recherche, sur la gouvernance internationale des établissements d'enseignement supérieur et je crois qu'il est temps de la mettre au service de Sciences Po. Il est en effet nécessaire de faire évoluer la gouvernance de Sciences Po, de clarifier les niveaux de responsabilité en interne, d'introduire davantage de transparence et d'évaluation. Ensuite, il est à mes yeux fondamental que Sciences Po concentre encore plus ses efforts sur la recherche, puisque c'est sur la recherche que se joue la compétition internationale. »
Hervé Crès, administrateur provisoire de Sciences Po Paris (AEF n°213311), Pierre Mathiot, directeur de l'IEP de Lille, et Dominique Reynié, directeur de la Fondapol, sont tous trois ouvertement candidats à la succession de Richard Descoings à la direction de l'IEP de Paris, au terme du processus de dépôt des candidatures, vendredi 15 juin 2012. Quant à Jean-Michel Blanquer, Dgesco, joint par AEF, il « n'infirme ni ne confirme [sa] candidature, et ne souhaite faire aucun commentaire » (AEF n°212642). Sciences Po Paris a par ailleurs décidé de ne pas publier la liste clôturée des candidats, indique le service de communication de l'établissement.
La gouvernance des universités françaises : tel est le thème d'une nouvelle recherche « quantitative de grande ampleur » lancée par Christine Musselin, directrice du CSO (UMR Sciences Po Paris-CNRS), Stéphanie Chatelain-Ponroy du Greg (groupe de recherche en économie et gestion, Cnam), Stéphanie Mignot-Gérard de l'IRG (Institut de recherche en gestion, Upec), et Samuel Sponem (HEC Montréal, en détachement du Cnam). Cette recherche, qui sera menée sous la forme d'une « vaste enquête par questionnaires », vise à suivre les évolutions de la gouvernance des universités, indique à AEF Christine Musselin. L'idée est de répéter cette enquête « à intervalles de quatre ou cinq ans, et ainsi d'analyser les transformations qu'elles génèrent, d'identifier les formes de pilotage et les styles de gouvernance qui se développent, mais aussi de recueillir le sentiment de la communauté universitaire sur ces mutations. »
« Les politiques de l'excellence de la France sont différentes de celles de l'Allemagne. Le pilotage des instruments est plus politique qu'en Allemagne. Pour le grand emprunt, les appels sont gérés par le CGI (commissariat général aux investissements), placé auprès du Premier ministre - et non du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche - et dans lequel on retrouve beaucoup d'inspecteurs des finances avec des universitaires », remarque Christine Musselin, directrice du CSO (Centre de sociologie des organisations, UMR Sciences Po-CNRS). Elle intervenait lors de la conférence « Bonjour excellence ! Les réformes de l'enseignement supérieur français et allemand en miroir », première du cycle franco-allemand organisé par Sciences Po et la fondation Brigitte-Sauzay, en mémoire de la conseillère pour les relations franco-allemandes auprès de l'ancien chancelier allemand Gerhard Schröder, jeudi 25 novembre 2010.
« Les mouvements du printemps dernier montrent que parler de l'autonomie du système suppose de parler de deux types d'autonomie : celle des établissements et celle des universitaires », déclare Christine Musselin, directrice de recherche au CNRS et directrice du CSO (Centre de sociologie des organisations, UMR Sciences Po - CNRS). Elle s'exprimait lors d'une table ronde consacrée à l'autonomie dans l'enseignement supérieur, à l'occasion d'un colloque sur le sujet organisé par le Sgen les 13 et 14 novembre 2009 à Paris. Les différents intervenants s'accordent à dire qu'à l'heure actuelle, les effets de la loi LRU sur l'autonomie et le fonctionnement des universités est difficile à mesurer. En revanche, on observe, selon Christine Musselin, rejointe en cela par Yves Lichtenberger, président du PRES Paris-Est, une « friction » entre le mouvement d'autonomisation des universitaires et celui des établissements.