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« Le président de la République a rappelé au CESE (Conseil économique, social et environnemental) qu'au coeur de son ambition, il y a la recherche de synthèse entre tous les acteurs […]. Mais c'est au moment de la conférence sociale [des 9 et 10 juillet 2012] que l'on verra si l'on a ou non franchi un cap en matière de dialogue social. Si à la fin, nous avons défini ensemble un processus de travail dans lequel nous pourrons dire que tel sujet relève de la négociation et que tel autre relève de la concertation, nous pourrons nous féliciter. En revanche, s'il y a des décisions arrêtées, ce semblerait anormal et cela serait raté. La Conférence sociale n'est pas un point d'arrivée mais un point de départ », explique Laurence Parisot, mardi 19 juin 2012, à l'occasion de sa conférence de presse mensuelle. La présidente du Medef réitère sa demande de voir cette conférence sociale ouverte « par un cadrage économique » pour que « tous les participants partagent les mêmes informations et diagnostics ».
« La grande conférence sociale des 9 et 10 juillet prochains s'articulera au tour de trois grandes séquences : une matinée introductive avec le président de la République, deux demi-journées consacrées à sept tables-rondes thématiques et une après-midi consacrée à la synthèse avec le Premier ministre, en vue de l'établissement d'un programme de travail partagé », écrit le ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, Michel Sapin, dans un courrier transmis aux partenaires sociaux, lundi 18 juin 2012. Ce courrier précise ainsi l'intitulé des sept tables-rondes « présidées par un ministre et accompagnée par un 'facilitateur' » et les organisations invitées à y participer.
La conférence sociale « aura lieu sur deux jours, elle se multipliera [avec] sept tables rondes et donc un nombre de participants important. Elle sera le matin [du 9 juillet], ouverte par le président de la République qui se déplacera au Palais d'Iéna pour rencontrer l'ensemble des partenaires sociaux et donner son orientation, sa vision des choses et un cadrage commun qui sera économique, européen et social […]. L'ensemble de la conférence sera conclue le lendemain après-midi par le Premier ministre qui, dans son rôle de Premier ministre, devra dire quels sont l'agenda, les matières, les méthodes de discussions, de négociations, de concertations et, bien entendu, ce que sera le calendrier […] pour déboucher sur des actes et décisions », résume Michel Sapin, ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, mardi 5 juin 2012, à l'issue de la conférence de méthode, réunissant partenaires sociaux et gouvernement pour préparer cette conférence sociale qui se tiendra donc au CESE (Conseil économique social et environnemental), en juillet prochain.
« Nous avons attiré l'attention du Premier ministre et de ses ministres sur la fragilité de l'économie de notre pays aujourd'hui. Nous rencontrons de plus en plus de chefs d'entreprises inquiets. C'est un signal d'alarme que nous tirons sur la dégradation de la situation de nos entreprises, notamment les TPE et PME », déclare Laurence Parisot à l'issue de sa rencontre, mardi 29 mai 2012, avec Jean-Marc Ayrault et des membres du gouvernement. La présidente du Medef demande ainsi que la « grande conférence sociale » prévue avant le 14 juillet « comporte également un volet économique » : « Le social et l'économie ne peuvent se séparer », un « cadrage économique [des décisions gouvernementales] est nécessaire », déclare-t-elle, estimant qu'il y a une « convergence » avec l'exécutif sur ce sujet de la fragilité économique.
« Nous sommes tous, gouvernement, syndicats, patronat, dans le même bateau. Je voudrais que chacun en soit conscient », déclare Laurence Parisot dans un long entretien accordé aux « Échos » vendredi 11 mai 2012. La présidente du Medef fait le point sur les attentes du patronat après l'élection de François Hollande à la présidence de la République, le candidat socialiste devant prendre officiellement ses fonctions et nommer son Premier ministre mardi 15 mai 2012. Laurence Parisot, qui pendant la campagne électorale avait jugé « extraordinaire » le travail accompli par le président sortant Nicolas Sarkozy, n'a pas rencontré François Hollande à ce jour, malgré ses demandes répétées. « Les entreprises ne sont ni à gauche ni à droite. La solution à la crise passe par elles, par leur compétitivité et par le dialogue social : il nous faudra travailler de la manière la plus étroite possible avec le gouvernement », insiste-t-elle aujourd'hui. La nouvelle équipe gouvernementale sera désignée mercredi 16 mai, en fin de journée.