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« Il y a une amélioration sensible de l'ensemble des indicateurs d'insertion professionnelle de nos jeunes diplômés », résume Bernard Ramanantsoa, président de la commission « aval » de la CGE (Conférence des grandes écoles), lors de la présentation des résultats de l'enquête annuelle sur l'insertion des jeunes diplômés des grandes écoles (1), mardi 19 juin 2012. Dans l'ensemble, c'est-à-dire élèves d'écoles d'ingénieurs et de management, 70,6 % des jeunes diplômés issus de la promotion 2011 exercent une activité professionnelle en janvier 2012, contre 69,4 % des élèves de la promotion 2010. « Cette croissance est significative depuis deux ans », estime Bernard Ramanantsoa. Cette amélioration profite davantage aux ingénieurs qu'aux élèves d'école de management.
« Les entreprises interrogées dans notre baromètre trimestriel sur le marché de l'emploi des jeunes diplômés font preuve d'attentisme et de prudence depuis le mois de janvier », indique à AEF le 8 juin 2012 Manuelle Malot, directrice du service « carrières et prospective » de l'Edhec business school. « Les entreprises qui déclarent avoir recruté durant les trois mois précédents sont 63 % en mai 2012, contre 76 % en mai 2011 », remarque-t-elle. La sortie de crise envisagée il y a un an ne se vérifie donc pas. Autre indicateur, donné par cette onzième édition du baromètre réalisé par l'école de management, « 66 % des entreprises du panel ont l'intention de recruter au prochain trimestre contre 74 % au printemps dernier ».
Les étudiants en écoles d'ingénieurs souhaitent travailler de préférence dans les fonctions de production (23,94 %), principalement dans le secteur de l'énergie (14,6 %), quand les étudiants en écoles de commerce préfèrent se tourner vers des postes de marketing (28,3 %) et vers les métiers du conseil (11 %). C'est ce qui ressort d'une enquête intitulée « Étudiants, qu'attendez-vous de votre futur employeur ? », réalisée par la plateforme « meilleures-entreprises.com » (2), en partenariat le Ciffop (Centre interdisciplinaire de formation à la fonction personnel, université Paris-II Panthéon-Assas), rendue publique le 24 mai 2012 (1). « Pour tous, la priorité est de débuter dans un grand groupe international, exemple de succès sur son marché » (21,6 % des réponses chez les ingénieurs, 22,1 %en écoles de commerce), indique l'étude.
« 57 % des jeunes, diplômés en 2011, sont sans emploi en avril 2012 », indiquent les premiers résultats de l'enquête « six mois après » réalisée par l'Afij (Association pour faciliter l'insertion professionnelle des jeunes diplômés), rendue publique le 29 mai 2012 (1). Parmi les 43 % de jeunes diplômés en situation d'emploi six mois après l'obtention de leurs diplôme, 58 % d'entre-eux occupent un emploi dit « durable » (CDI, CDD, ou contrat de travail temporaire de plus de six mois). Cette proportion de jeunes diplômés sans emploi et de ceux en en situation d'emploi étant identique à celle révélée par une enquête de l'association en avril 2011, l'Afij,estime que son enquête illustre « une réalité conjoncturelle, la stabilisation des parcours d'insertion professionnelle entre les diplômés 2010 et 2011 ». Elle note également que « l'entrée dans la vie active apparaît toujours longue » et conclut à « la persistance du caractère non linéaire des parcours d'insertion ».
Le taux d'emploi moyen des diplômés 2008 de master est de 87 % en lettres, langues et arts, de 90 % en sciences humaines et sociales, de 92 % en sciences, techniques et santé et de 93 % en droit-économie-gestion, selon la deuxième enquête commune d'insertion publiée sur le site du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche jeudi 3 novembre 2011. Cette année, le taux de chômage régional et le pourcentage de diplômés boursiers sont mentionnés à côté des résultats de chaque université sur le site internet. Ces chiffres sont sensiblement les mêmes que ceux relevés l'an dernier (AEF n°257944). Les taux d'emploi par université et par domaine sont disponibles dans le document joint. Par ailleurs, cette année, les taux d'insertion des licences professionnelles et des diplômés d'IUT ont également été inclus dans l'enquête (AEF n°229067).
« Il y a une grande corrélation entre la satisfaction dans l'emploi et la rémunération. Les secteurs de l'énergie, du BTP et du luxe sont ceux dans lesquels les jeunes diplômés sont les plus satisfaits, comme l'an dernier », déclare le 21 juin 2011 Bernard Ramanantsoa, président de la commission aval de la CGE (Conférence des grandes écoles), lors de la présentation de la 19e enquête de la conférence sur l'insertion professionnelle des jeunes diplômés sortis en 2010 (AEF n°238045). Il commente l'un des diagrammes contenu dans cette enquête indiquant le lien entre la satisfaction dans l'emploi et la rémunération en fonction du secteur d'activité, de la région ou encore du genre.
La 19e enquête sur l'insertion des jeunes diplômés de la CGE (Conférence des grandes écoles) révèle une « nette embellie après deux ans de dégradation des principaux indices analysés » (pourcentage des jeunes ayant trouvé un emploi en moins de deux mois, rémunérations, CDI/CDD, statut-cadre..), indique Bernard Ramanantsoa, président de la commission aval de la CGE, en introduction de l'enquête annuelle publiée mardi 21 juin 2011. 37 500 jeunes diplômés issus de 153 écoles ont répondu à cette enquête sur leur situation professionnelle en janvier 2011 (1). « Si cette année est marquée par le retour de bons indicateurs, des séquelles de la crise financière se font cependant encore sentir et nous ne pouvons qu'espérer que cette progression se poursuive en 2012. A long terme, nous notons une convergence des tendances enregistrées par nos écoles d'ingénieurs et nos écoles de managers », précise l'étude. Voici les principaux éléments de cette enquête.